Publié le 14 Mai 2021

Ma selva et les nuages
Ma selva et les nuages

Si loin que porte ma vue

Et elle est bien courte

Le ciel ici pourtant est bas :

Mon imagination fait le rêve

Des nuages qui se chevauchent

En un mode reproductif

Le contraste entre le pourpre de l’érable

Le bleu du ciel

La chevauchée des nuages

En second plan le palmier :

C’est un horizon complet

Qui me plonge dans ma selva

J’aimerais que tout soit rempli

De branchages aux couleurs généreuses

Jusqu’aux nuages

Facétieux

Et au dessin toujours différent du ciel

Lorsque l’on a pour tout exotisme son chez soit

Par ailleurs riche et beau

On voyage dans son jardin

Dans sa tête

On est comblés car le ciel est un paysage entier

La nature dans ses déshabillés joue les différences

Quand les nuages se font coquins

Il y a une ambiance !!

C’est le jardin du bonheur

Dans ce ciel couleur de trompette

Qui jamais au grand jamais n’a retrouvé sa pure vérité

(comme lorsque tout est arrêté)

J’ai cru apercevoir le ballet des martinets

Ah ! Les martinets sont de retour

Ils n’ont pas oublié notre petit terroir

Notre ciel de défoncés du caberlot :

Rien ne justifie que l’on détruise tout ceci

Cette atmosphère

Cette confiance

Sortir pour respirer un air que l’on souhaiterait

Pur

Chaque jour

N’est-ce pas là l’essentiel avec l’eau

Pour nourrir des vies ?

 

Carole Radureau (14/05/2021)

Ma selva et les nuagesMa selva et les nuagesMa selva et les nuages
Ma selva et les nuages

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 13 Mai 2021

Moulin de St Félix de Lauragais http://www.lauragais-patrimoine.fr/LES_MOULINS/MOULINS31.html

Moulin de St Félix de Lauragais http://www.lauragais-patrimoine.fr/LES_MOULINS/MOULINS31.html

Qu’es aquò, qu’es aquò ?
Nau o far, sus mar d’ondadas,
Impassible jos las ventadas.
(Le molin)

Qu’est-que c’est ?
Navire ou phare, sur mer de
Vagues,
Impassible sous les coups de
Vents.
(Le moulin)

Raymond avait fait inscrire sur son moulin :
« Eole, envoie-nous du Zéphir »

 

Mais pas l’Autan

Pas l’Autan celui-là qui vient de la mer

C’est le vent dit aussi marin

Il ne vaut rien pour les ailes du moulin

Quand il arrive de la Méditerranée il

Se cogne dans les Montagnes Noires

Sa furie se déchaîne et c’est à 100 km/heure

Qu’il déboule dans la voilure

Le Cers est plus accort

Allant plus doucement

Faisant comme un tic-tac régulier dans nos ailes

Lui le Cers il nous vient de l’ouest et du nord nous arrive

La bise (bisa)

C’est une régulière, la bise en hiver

Sans à-coups, sans trop de violence

 

Il faut de toute évidence au meunier

Avoir le pied marin et l’œil bon

Scruter au loin le message des étoiles

Le cri de l’oiseau prompt à porter ceux-ci

Il convient d’être en univers maritime

Equipé

Comme un phare au bout du monde

Le moulin sur sa colline

Egaré au milieu du vent

Qui mouline et qui mouline sans s’arrêter

Si bien que le diable emporte ses ailes

Et les emmène avec lui.

 

"Qu’es aquò, qu’es aquò ?

A pas ni pè ni talon,

E cor totjorn com’un demòn ?

 

Qu’est-ce que c’est ?

Il n’a ni pied ni talon,

Et il court toujours comme un

Démon ?

(Le vent)"

 

Carole Radureau (13/05/2021)

 

Inspirée, très inspirée par la lecture de Les grandes heures des moulins occitans de Jean et Huguette Bézian (une pépite, que dis-je un collector).

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fils du vent, père du pain

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Publié le 13 Mai 2021

 

Dans le cratère grand ouvert

L’or a satiété

Il en faut du courage

Pour se jeter

Corps et âme

Au cœur de la fleur

Parfois ça colle

Parfois ça attrape parfois

C’est un piège

Parfois un leurre, que le cœur

De la fleur

Qui semble ainsi offert

Je serais prudente dit la mouche

Je ferais tout le tour du bord d’or

J’en évaluerais la teneur le coût le drame

La bonté

C’est que je ne suis pas emportée

Il y a un cerveau là-dedans et qui sert

J’aime profiter de la vue

J’aime m’inspirer de la senteur de ce cœur

Grand ouvert

Béant

Qui me change de bien d’autres vues.

 

« Il ne faut pas réveiller l’or qui dort, là où il est

Sous peine de déclencher les plus grandes pandémies

Dit la mouche, érudite et chamanique. »

 

Le dit de la mouche est le dit de la mouche.

Qu’on se le dise !

 

Carole Radureau (13/05/2021)

 

Inspirée par cette très jolie photo de Serge

 

Bord d’or

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fleur d'or, #Pas un jour sans poème

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Publié le 12 Mai 2021

Libre pour aller pêcher

 

Je serais libre

Pour aller pêcher

Quoi donc, quoi donc ?

L’air tout simplement.

 

Je laisse s’aérer mes pendants

Qu’embaume l’air de leur senteur

C’est un petit parfum léger

Qui peut se faire entêtant le soir

Avant l’heure du coucher

Je dirais que ça sent le lait de toilette aux amandes

C’est doux, frais, ça paie pas de mine

Et à la pêche aux odeurs

Voilà, j’ai gagné.

 

Je serais libre estaré libre

Que c’est bon de sentir le vent

Me balancer

Me laisser faire, liane sincère

Au-delà du temps.

 

Carole Radureau (12/05/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 11 Mai 2021

 

Tu vois je n’ai pas changé

Toujours les pieds sur terre

Et le cœur mi-ombre prenant

La lumière comme il se doit

 

Je n’ai pas peur du froid

Le soleil ne peut

D’un coup de rayon tranchant

Briser ma vertu

 

Je suis la fleur de l’inconnu

Celle qui veut

Sur le monde

Déposer son voile de beauté

Au-delà des vents mauvais

Des circonstances

Des absences

De la furie

 

Il y aura chaque saison

Ma petite fleur de renaissance

Ma subtile éloquence

Et d’un silence étudié

Tant de messages

Qui seront passés.

 

Carole Radureau (11/05/2021)

 

Inspirée par cette photo de mi comp@ Serge

 

La petite fleur qui emporte les paroles

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #La petite fleur qui tombe

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Publié le 11 Mai 2021

 

Ne sommes-nous pas une masse

Immense masse humaine

Avec ses volontés de base

Son désir de s’en sortir

De vivre en toute dignité ?

 

Cette masse qui semble se contenter

D’accepter

De se laisser gouverner

Dicter ce qu’elle doit faire, dire et croire

Cette masse qui se laisse piquer, mitrailler,

Discriminer, rabaisser, mépriser,

Cette masse qui pourtant, seule,

Fait tourner l’économie du monde.

 

La haine sort, furie

Des buissons du quotidien

Elle est partout, n’a pas de classe

C’est une grande pourvoyeuse d’idées nauséeuses

Quand elle écoute les vents mauvais,

Décide de les suivre.

 

Ce sont mes pensées qui s’égarent

Qui vont de constat en constat

D’une réflexion d’une fillette

Eduquée dans la jalousie de ceux qui semblent avoir plus qu’elle

Au grand déballage de racisme et de violence en Amérique

Ce sont des pensées qui s’égouttent

Telles des larmes de j’en peux plus

De voir cette humanité inconsciente

Prendre le dessus.

 

La terre n’en peut plus comme moi

Comme les peuples originaires n’en peuvent plus

De subir depuis des siècles tant de violences

La terre est une mère et ceux qui la défendent

Essentiellement connectés à cette mère

Sont des gardiens de sa souffrance.

 

Partout avancent sur les chemins laissés libres par cette odieuse pandémie

(odieuse car elle a de fait, de suite fait le lit des pilleurs et des mafias)

Partout avancent sur ces chemins

Des armes puissantes et protégées

Qui n’attendent que l’étincelle

Propice

Pour tout enflammer.

 

Partout des hommes politiques corrompus

Des mafias qui ne disent pas leur nom

Glissent leur venin sans se cacher

Chacun le prend, argent content.

 

Je sais qu’il ne sert à rien d’opposer ce que je crois le bien

Au mal que font les autres

Je sais bien que peu de gens encore sur terre ont pris conscience

Ça pètera de partout, ça pètera

Dans une autre vie nous pourrons sans doute nous réjouir

D’une avancée

De tout ce que ceci a généré, je veux dire ces prises de conscience

Pourtant il me faut soulager mon âme de ces maux qui pèsent

De ces mots d’inquiétude et de peine

Quand les peuples premiers sont toujours aux premières loges

Quand la terre se fait violer sans cesse

Quand les arbres et les gardes indigènes s’écroulent

Que les innocents se font mitrailler

Qu’à cela ne tienne avoir écrit cela ne soulagera qu’une partie de ma pensée

Nulle guérison pour l’homme profond

Nulle guérison pour la chère terre-mère

 

L’argent et l’or dans le lit de la haine :

Les vaches sont bien gardées.

 

(Et ils n’étaient pas morts les survivants du énième grand boom

Ils avaient survécu leurs poches étaient remplies d’or

C’étaient eux, les survivants qui devraient reconstruire l’humanité

Telle était leur devoir, leur destinée

Seulement l’or sur une terre dévastée

N’était que de l’or

Fade et terne son goût

Ils le léchaient et le léchaient

Que de l’or, que de l’or

Vive l’or auraient-ils dit dans l’autre monde

Tout à coup ils ont compris que le goût de l’or était amer, or-amer

Cette amertume ce goût de sang

C’était celui de la fin d’un monde, EUX !

Ils y avaient contribué

Maintenant il leur fallait mourir

Desséchés mais riches

Assoiffés mais riches

Affamés mais riches

Quelle belle opportunité !)

 

Carole Radureau (11/05/2021)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Or-amer, #Pas un jour sans poème

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Publié le 10 Mai 2021

 

Nos cousines très sauvages

Ouvrez-nous grand

Vos corsages

Que l’on tête à volonté

De délicieux laits

Parfumés !

 

Nos cousines qui dans la tourbe

Et de limon

Trempez vos petits pieds

Mignons

Pensez à nos petons à l’étroit

Dans une terre d’argile

Roide et sèche comme

La faim sur le monde.

 

Nos cousines aux mines simples

Et sincères

Aux petites risettes

Pincées de pèbre d’aï

Rien qui ne soit quolifichet

Emprunté et mimiques d’opéra

Singées dans des revues très douteuses

Pour faire style je suis à la mode :

Quelle chance vous avez,

 

Nous aimerions, nous, vos cousines

Nous débarrasser de tous ces tabous

Ces coutumes ces empêcheuses de vivre en rond

Comme l’épilation

La laque le parfum les standards de la mode

Dans lesquels nulle n’entre, non nulle n’entre

Où bien dans ses rêves.

 

Ah ! Comme elle est belle la liberté

De s’assumer

Telle qu’on est

Sauvage ou redevenue telle

Avec la marque de son âge cette écriture sacrée

Qui laisse sur nos visages nos jupettes

Des concentrés

Dans lesquels y lire nos pages de souffrance.

 

Carole Radureau (10/05/2021)

 

Inspirée par ces 2 photos de Serge

 

Les cousines très sauvages
Les cousines très sauvages

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 9 Mai 2021

Transparences : La lumière accompagne

 

La lumière accompagne mon voyage

Dans le jardin

C’est mon projecteur :

« Regarde cette fleur dit-elle »

De suite elle glisse son regard de velours

La fleur se pare de ses plus beaux atours

J’aimerais flasher les cœurs de pavot

Mais le grillage vient

Vilaine habitude

Casser le fil de la quiétude

« T’inquiète ! »

Dis la lumière

Regarde-les par derrière

Tu verras comme leur assise est fière

Et poilues leurs petites jambes

La pensée veut y passer

Elle décline ses mauves sur le plateau de la tendresse

L’heucherella me fait une promesse

Celle de réunir en son reflet

Toute une fratrie

Le soleil a boudé toute une semaine

Il veut rattraper son retard

Tout flamber de son pétard

La photo en est mal à l’aise

C’est trop, projecteur-soleil, trop d’éclat

Tue l’éclat

« Vous n’êtes jamais contents ! 

Grogne dame soleil

Adaptez-vous, rusez, trichez

Faites comme bon vous semble

De grâce laissez-moi briller de mon âme

Sincère et particulière

Le feu qui brûle en moi j’aime le partager. »

Transparences : La lumière accompagneTransparences : La lumière accompagne
Transparences : La lumière accompagneTransparences : La lumière accompagneTransparences : La lumière accompagne
Transparences : La lumière accompagneTransparences : La lumière accompagneTransparences : La lumière accompagne

Nous ne sommes jamais contents

Nous en demandons trop

A nos portes s’éveillent des vies comme des plateaux

Servis

Sur la table de l’évidence

Il ne suffirait que d’un mot pour se servir

De la beauté en sauce groseille et un caviar de mots bourdonnants

Nous en voulons toujours plus

Ou parfois moins

 

La lumière est là, elle est là

Cette sœur

Celle qui rend bien le bonheur

Qui étale sur la vie la beauté toute nue

Elle arrive et je vois un éclat de rire

Comme si elle disait

"me voici avec ma bonne humeur"

D’un grand éclat de rire j’égaye vos quotidiens

Vous ne me voyez pas

Pourtant chaque jour

Je m’emploie à flécher vos parcours

Ici vous dis-je une beauté, cette feuille

Ici encore : un jeu de moi-même particulier

Et là, j’ai fait fort : un chat qui dort sous ma caresse

Tout gonflé ronronnant

Roi du moment présent.

 

Carole Radureau (09/05/2021)

 

2e photo ma 1ère rose fleurie de l'année2e photo ma 1ère rose fleurie de l'année
2e photo ma 1ère rose fleurie de l'année2e photo ma 1ère rose fleurie de l'année

2e photo ma 1ère rose fleurie de l'année

Transparences : La lumière accompagne

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 8 Mai 2021

Le nid cotonneux

Le rêve maternel,
C'est le tiède tapis,
C'est le nid cotonneux
Où les enfants tapis,
Comme de beaux oiseaux
Que balancent les branches,
Dorment leur doux sommeil
plein de visions blanches !

Arthur Rimbaud

Il n’y a que le blanc

Cadrant du poème

Qui rime avec coton

Qui tranche avec branche

Le blanc du plumage

Le collier noir apparaît

Et un œil pétrole brillant

Qui rime avec patience

Rien de cotonneux dans l’histoire

Un nid à la va-vite

Posé comme un petit phare

Entouré de feuillages

Tout semble presser

Ça urge dans les chaumières

Il y a l’huile sur le feu

Et les œufs aux frontières.

 

Carole Radureau (08/05/2021)

 

Le nid cotonneux

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Oiseaux muses

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Publié le 7 Mai 2021

Exclusion volontaire (Témoignage poétique sur l’hypersensibilité chimique multiple)

 

Accepter ce qui semble inacceptable

A quoi sert de résister ?

Ce n’est pas une résistance ouverte, non (plus la force)

C’est une résistance passive qui ne dit pas son nom

Mais qui persiste qui prend son temps

Comment accepter ce qu’une telle maladie implique ?

A savoir le fait de devoir s’exclure volontairement

Sortir en catimini de la vie de ses proches :

« Je suis morte » dit-elle, « de mon vivant ! »

C’est une façon de disparaître

Peut-être pas, non, peut-être pas

Moi c’est ainsi que je le vis

C’est qu’il faut avoir encore des forces pour affronter

Ne serait-ce qu’une faible odeur

Une odeur ou parfois même aucune odeur

C’est un malaise assuré

Voire un malaise vagal subit

L’extinction des feux

S’ensuivent 3 jours au moins de dégradation

Etat général inflammatoire

L’impression d’être une moribonde

L’envie de disparaître pour de bon

 

Il faut l’accepter

Elle veut être agréée cette maladie qui fait partie de toi

C’est ta nouvelle compagne de route

Tu en voulais une ?

La voici !

Accepte-là dans ta méditation, accepte-là sans la juger

Accepte-là non pas pour guérir : nulle guérison !

Accepte-là pour moins souffrir

Et c’est comme si tu vivais avec un ennemi que tu dois aimer

Accepte-le cet ennemi, te dis-je

Il fait partie de toi

C’est comme vivre une aventure permanente

En restant chez soi sans nul autre univers

En s’en satisfaisant

Parce que pour d’autres c’est bien pire

 

Je sens bien qu’il y faudra plusieurs séances, dit-elle

Accepter ceci c’est n’est pas comme tremper le doigt dans le pot de miel

Il faudra faire la lumière sur elle comme pour les autres maux

Que le moment présent glisse son voile d’à-propos

 

Je vis et pense à des choses cruelles

Le COVID est tombé à point nommé

D’un seul coup, sans que je n’ai encore pu me retourner sur ce MCS

L’ensemble des habitants de la terre

Avait reçu sur sa jambe gauche le toit de ma maison

Chacun vivait en accéléré un mode de vie

Très semblable au mien

Je ne m’en réjouis pas

Rien ne me fera dire un jour que je souhaiterais mes conditions de vie

A quiconque même un vilain méchant

Le COVID me fait gagner du temps

Que faire de ce temps en dehors de sortir du moment présent

Et d’avoir peur de la suite ?

 

Il y a des personnes qui vivent l’enfermement dans le cadre de la justice

Il y a des personnes qui vivent l’exclusion volontaire dans leur univers douillet

Il y a pire que toi

Il y a pire

Répète-le et convainc t’en

En vivant le moment présent la vie peut s’écouler

Il ne faut rien attendre

Juste écouter le chant des oiseaux

 

Il y a un constat terrible que nos proches ne peuvent entrevoir

C’est au quotidien que le temps s’arrête

Que le vent mauvais est perçu

A son juste niveau

Savoir que l’on détecte 100 fois plus que la normale la moindre odeur

Donne un aperçu du décalage entre vous et nous

Il faut accepter également de ne pouvoir se soigner

D’être son propre médecin

Le seul à même de savoir ce qui passe ou non

Ce n’est pas un handicap

C’est une force

Tant que le temps te laisse en exclusion

Tu peux garder cette force

Au-delà dans le monde civilisé :

L’enfer !!

 

Vous sentez tous trop bon !!

Je ne peux plus vous sentir !

Dit-elle avec un sourire.

 

Ce sera la morale de cette histoire

Une morale à mâchouiller entre le midi et le couchant de la vie.

 

Carole Radureau (07/05/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Poèmes pour les MCS, #Pas un jour sans poème, #Aiguillons en balade

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