Le caillou veut être lumière. Il fait luire en l'obscurité des fils de phosphore et de lune. Que veut-il ? se dit la lumière, car dans ses limites d'opale elle se retrouve elle-même et repart. Federico Garcia Lorca
Et penser les uns aux autres Y penser car les voir devient impossible et Se retrancher derrière ses lunettes, son écran, son mental affecté Ça met plus de barrières que les barrières officiel...
Vous ne m'en voudrez pas si je couche mes maux sur les mots de la poésie, il y a une expression qui se faufile et comme un message à délivrer et moi, à présent, ma façon de le faire, c'est en poésie.
De mon côté pas de combat, pas de procédure, pas trop de plaintes de mes maux ou du moins je l'espère, juste une réalité pour l'ensemble des malades qui prend des proportions inquiétantes et qui justifie que chaque citoyen, chaque médecin, chaque chercheur, chaque politique s'y attarde un peu.
Parce que le volcan, il n'est pas que dans nos têtes qui ont juste eu le défaut d'entrer en contact avec une petite odeur quelconque.
Il est là, le volcan et chacun le couve sous son aile, et les premiers touchés sont des lanceurs d'alerte. Alors je lance mon alerte avec ma poésie.
C'est dans le cadre de la pleine conscience que je vis ce syndrôme tout comme je vis mon allergie, parce qu'il y a une vérité pour dépasser la souffrance avec cette méthode ou du moins il y a la possibilité de la vivre mieux, de lâcher prise, de ne pas en faire un mélodrame et de profiter quand c'est possible du moment présent normal, aéré et joyeux.
Vous ne m'en voudrez pas si je couche sur mes mots, mes maux....
Carolita
…….Vivre avec une hypersensibilité chimique multiple……
Il y a un petit volcan dans ma tête
Il s’exprime, aimerait
S’exprimer davantage
Il est opprimé, se sent dans une cage
Sa lave en ébullition réclame
Plus de place, la liberté quoi
Comme tout le monde.
Il y a un petit volcan dans ma tête
J’en sens les flammes ardentes sur mon cuir chevelu
Je l’entends frapper à la porte de mes tempes
Bouillonner derrière mon crâne comme une bouilloire électrique
Et le bruit épouvantable qu’il fait parfois me gêne.