Publié le 30 Janvier 2023
Ils n’ont pas de honte
S’emploient à répéter
Une propagande bien huilée
Qu’on leur a tout à coup
Soufflée à l’oreille.
Ce sont les médias aux ordres
Les médias carpettes
Ceux qui font des ronds avec leurs gambettes
Qui roulent des yeux effarés
A l’idée de couper le jus aux députés
Qui ne s’offusquent en rien cependant
Quand ce qui est en jeu risque
Sans peine de coûter rien que la vie
Aux gens.
Ils les appellent des perroquets
Vous les connaissez bien
On ne peut les rater
Toute la journée à la télé
Leur charabia malodorant leurs
Inepties leurs brutalités verbales
Leurs faces de clowns pitoyables.
C’est avec ça qu’on gagne
Disent-ils les autres en haut sur leur trône
Qui nous dirigent soi-disant à leur guise
Qui tremblent cependant
Devant l’avancés d’une masse en colère.
A ces gens, pour se défouler
On prête souvent des noms d’animaux
Des noms d’oiseaux ou de porcins
Non ! c’est trop !
Les animaux sont au-dessus de cela
Les animaux sont sains
Ils ne dérivent, en rien,
De leur route,
Sauf
Pour éviter de croiser
Notre chemin.
Moi, j’utiliserais plutôt un vocabulaire
A leur image
Un qu’on a souvent envie d’envoyer
Loin,
Avec un filet d’eau non pas dans le ruisseau
Mais dans l’égout.
Ils me font penser à des excréments.
Je les vois, dégoûtants, j’imagine
Leur puanteur,
Ce qui sort de leur bouche est putride
Le pus leur sort par tous les pores
Même une crotte de chien
Aurait l’air plus fière.
C’est avec ces excréments
Que s’installent les dictatures
C’est avec le caca que glissent
Jusqu’au trône
Les tyrans
Ne nous leurrons pas avec leur blabla
Ils ont renié jusqu’à leur propre nom
Celui de leur mère
Je ne sais pas si le matin
Ils osent se regarder dans une glace
Ce que je sais
C’est que leur odeur épouvantable
S’étale comme un présage
Que la rue doit très vite
Eroder.
Carole Radureau (30/01/2023)