Publié le 30 Novembre 2018
Au fond de soi
Puiser les forces
Trouver de l’air et puis
La joie
D’être en vie et de sourire encore.
Au fond de soi
Imaginer la cordillère
Sentir des effluves
Serrer des mains
Dans chaque regard puiser
Une confiance en soi :
L’envie d’y croire.
Au fond de soi
Il y a une grande force
Que tu ne connaissais pas
Même pour l’avoir éprouvée
Parfois
Mais à moitié.
Au fond de soi
Se trouvent des armes
Des outils
Des mots
Des idées
Des conciliabules
Il faut au fond de soi
Trouver la notice
Pour les assembler
En faire
Des forces vives.
Au fond de soi
Il y a tant de peuples
Tant de gens aimés ou à aimer
Tant de luttes à mener à soutenir à partager
Tant de montagnes à gravir
Même
Au fond de soi.
Il y a une tendresse qui lisse le plat du monde qui a oublié cet ingrédient au fond de lui.
Il y a une feuille de poésie aussi douce que celle de la molène au tout début de sa vie.
Il y a une licorne bleue mauve ou rose qui dirige son doigt de corne vers toi et te dit que tu aimes.
Il y a un cheval qui est tombé du poème pour te dire d’écrire car écrire c’est pour cela que tu vis au fond de toi.
Il y a un citron né dans un nid avec des mots parfois durs de Pablo mais aussi des mots tendres.
Il y a des oiseaux qui vivent s’agitent et piaillent passant leur petite vie à se sustenter.
Il y a des personnes qui gravitent pensent et aiment et ce sont elles qui nous font aimer l’homme.
Il y a les autres que l’on ne nomme pas et qu’il faut oublier car ils portent en eux le germe du froid.
Il y a des combats à mener mais le plus grand combat il est au fond de toi car tu ne le sais pas mais ce qui mérite de vivre se trouve dans ton cœur dans ton ventre dans ton âme et c’est un bouquet à offrir à toi-même.
Carole Radureau (30/11/2018)