Publié le 22 Avril 2024

Foto: Nicolás Pousthomis < Minga. Fotos libres para la soberanía alimentaria y el buen vivir.

Foto: Nicolás Pousthomis < Minga. Fotos libres para la soberanía alimentaria y el buen vivir.

Une journée pour la terre !

Une !

Au milieu des bombardements des destructions

Des va-t-guerre enragés

Des marchands d’armes

Au milieu des exploitations minières de l’orpaillage illégal

Qui n’est pas pire que le légal car l’orpaillage tue la vie

Une journée de la terre, et une !

Au milieu des catastrophes du fascisme grandissant

Qui n’a que faire des vies humaines

Encore moins de la terre

Chaque jour des peuples inondés

Chaque jour en face d’eux des lacs asséchés

Des rivières en carton

Des glaciers en fusion

Des virus qui s’échappent

Des espèces qui disparaissent

Un climat qui nous échappe

Des conditions de vie encore plus difficiles.

Et la poésie pour la terre ?

Ne la lisez-vous pas chaque jour de l’année

Quand on fête le chant des oiseaux

L’arrivée des rayons de Dame Soleil

Qui font briller les yeux des premiers bourgeons ?

Quand les fleurs sont nos amies

Dès leur réveil ébauchant leurs sourires

Avant de très vite faner car Dame Soleil ne se contrôle plus

La terre doit chaque jour être fêtée remerciée adulée

C’est notre mère et nous lui devons ça

Qui oserait faire subir à sa mère humaine

Ce que l’on fait subir à la terre

Lui déchirer le ventre pour atteindre ses entrailles

Pour s’enrichir personnellement du fruit de ses entrailles

Abattre des arbres centenaires voire millénaires

Pour en faire des meubles de luxe pour crâner faire les fiers

Sans aucune pitié pour les forêts et ceux qui y vivent

Polluer les cours d’eau intoxiquer toute une chaîne de vie

Polluer la chaîne alimentaire explosant les concentrations de mercure des petits enfants

Intoxiquer l’air envahir le monde d’ondes électromagnétiques

Poussant des personnes à s’enfuir dans les bois et vivre à la dure

Chaque jour la terre se fête, oui

En la piétinant sauvagement en la rabrouant en l’insultant en l’irradiant en la maltraitant

Terricide, oui

Comme un féminicide, oui

Car la terre est une mère donc une femme

Ne pas la respecter c’est exactement la même chose que ne pas respecter le corps des femmes :

Ces donneuses de vie

La terre va mal car les humains sont atteints de maladie mentale de masse

La haine remplace tout

L’autre est un ennemi à abattre

La haine avance partout avec sa folie meurtrière et les tapis rouges partout

Lui sont déroulés : maladie mentale, folie destructrice la même que les faiseurs de guerre

La même que les pilleurs et les pollueurs

La terre ne veut pas de cette journée où l’on se souvient d’elle

Ce n’est pas ce qu’elle a demandé aux débuts de l’humanité

Le deal c’était de la respecter chaque jour et pour chaque bienfait tiré de son corps :

C’est-à-dire : tous.

Le deal c’était le respect et la reconnaissance, chaque jour, chacun et chacune

Toutes générations confondues

Ce message s’est perdu, nous n’en sommes pas responsables

Maintenant qu’on le sait grâce aux peuples autochtones qui n’ont pas la mémoire courte

On peut rectifier et se connecter à notre chère terre-mère et la remercier

Et l’aimer tendrement

Et lui parler lui dire comme elle est belle

Comme ses présents nous sont précieux

Comme ils n’ont pas de prix

Comme ses dons sont des cadeaux de la vie

Comme tout pourrait être autrement si seulement…….

 

Carole Radureau (22/04/2024)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

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Publié le 21 Avril 2024

Les porteurs
Les porteurs

Je porte bonheur dit-il
Quand l’heure est venue
De parler de paix, d’amour et de fraternité
Dame Soleil fait tinter de son rayon de velours
Chaque clochette pour qu’elle récite alentour
Le droit à la dignité.

Les porteurs
Les porteurs

Je porte la couleur mauve et la joie des insectes
Le lent cheminement du temps dans la robe de lumière
Mauve est la promesse
Mauve est le parfum
J’emplis l’air de ma joie, de ma beauté
Parfois il leur est difficile de me regarder
Car
J’illumine
Tout.

Les porteurs

Je porte les fleurs qui vieilliront, miracle
En têtes de vieillards échevelés
Je suis la perruque des sages
La vérité qui jaillit.

Les porteurs

Je porte la neige chaude du printemps
La fleur entre les dents
La boule qui n’a pas pu partir
Faute de neige
Faute d’enfants avec l’envie de jouer.

Les porteurs

Je porte l’étendard sublime la couronne éternelle
L’arbre-étincelle
Que ne dédaignent pas les oiseaux
Quand mes fleurs étreignent l’air de leur vérité
Rien n’est plus pareil ici
La nature résonne du son de la cloche dure
Comme pour dire attention le catalpa a parlé.

Les porteurs

Je porte la jaunitude-exactitude
Preuve que la grappe ne regardant pas le ciel
A son zénith en parenthèse.

Les porteurs

Je porte l’étoile bleue, la grâce cristalline
La délicatesse de la plume qui glisse sur le poème comme un cil.

amélanchier

amélanchier

Je porte les fruits précieux
Déjeuner du merle et de la fauvette
Les fruits qui font le délice des gourmets
Quand les oiseaux en laissent assez
Pour les glisser dans confitures et gelées.



Carole Radureau (21/04/2024)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Le jardin de Rosacorleone

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Publié le 20 Avril 2024

Je précise que toutes ces merveilleuses fleurs blanches sont de futures amélanches pour merles et fauvettes (peut-être aussi pour nous si je ne me lève pas trop tard)

Je précise que toutes ces merveilleuses fleurs blanches sont de futures amélanches pour merles et fauvettes (peut-être aussi pour nous si je ne me lève pas trop tard)

Dans la bande à Bonnot
Je voudrais les
Eclaireurs.

Eclaireurs

Ils ont tout appris du manuel
Des Castors juniors
Y compris la veille
La surveillance du territoire :
N’y aurait-il pas une petite offrande-providence
Qui surgit devant la porte de la cuisine ?
Ou bien un délicat plumetis de miettes
Petit écot du « pauvre » pour partager le pain ?
Ou encore quelques délicieux flocons d’avoine bio
Idem comme écot en partage de l’avoine
(mais non, ici, personne encore n’est cheval
même si, amateurs d’avoine).

Eclaireurs

Le scout moineau est très important
C’est de lui que vient la sécurité de la Bande
La Bande c’est ce qui fait la force du moineau
Il est très bien organisé
C’est ainsi que l’on peut les penser espèce adaptable aux changements
Ce qui n’est peut-être pas gagné.

Eclaireurs

J’ai remarqué avec mes maigres compétences
Comme le moineau s’adapte vite aux nouveautés
Il n’aime pas s’avouer vaincu
Quand se présente à lui un défi
Foi de petit moineau fier !

Eclaireurs

Mais il n’a pas encore concurrencé Georges !
Ni Dame Merlette
Ceux qui se délectaient, sans façons
Des croquettes de feu le Gato Negro
Qui portait (nous ne le savions pas !)
le nom de Croquette avant son abandon.



Carole Radureau (20/04/2024)



Inspirée par ces photos de Gianni des moineaux du jardin

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage, #Oiseaux muses

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Publié le 19 Avril 2024

Jolie petite grive

........fragments de Vivarais......

 

Comme par magie la grive

S’est laissé capter son image

Fille de la rosée

Petit enfant de l’onde

La grive

Aime cacher son plumetis

Entre les herbes, parmi les gris-verts

Au sein des taillis

La petite grive est trop timide

Une légende nous raconte pourquoi

Un jour je la raconterais si vous êtes sages.

 

Une petite grive en Vivarais

Se croyait seule

Elle n’avait pas vu l’œil curieux

Caché au milieu des pâquerettes :

Nul dégât !

Elle n’y était pas préparée

N’avait nullement préparé son visage

Rimmel, fond de teint, coiffure appropriée, anti-rides, mortier, botox etc…

C’est une petite grive nature

Très fraîche dans ce matin frais

Très naturelle, limite sauvage :

La véritable beauté, quoi !

 

Carole Radureau (1/04/2024)

 

Inspirée par cette photo de Serge

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais, #Oiseaux muses

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Publié le 18 Avril 2024

Nous nous enfonçons à travers la nuit.

Nous nous enfonçons à travers la nuit.

Où es-tu, rose lumineuse ?

Ton parfum s’est enfui sur le chemin de Damas.

Les cloches ne tintent plus quand la lame atteint le rocher percé.

A sa solitude, le cheval est laissé et il pleure.

Pourquoi as-tu essuyé du revers de ta manche le dessin qui souriait, amour/espoir sur le mur ?

Les yeux qui ne veulent pas voir s’enfuient, un mouchoir tâché sur leur agonie.

Nous marchons vers des ténèbres inconnues qui, pourtant ont déjà résonné.

A sa solitude la poésie est laissée et elle pleure.

Elle n’a pas peur, non.

Elle cherche seulement un phare dans la nuit.

Il y a sur le chemin des flèches qui indiquent la mauvaise direction : leurres.

On entend les paroles de l’effraie qui file à travers le temps qui passe : peigne de la nuit.

Silence.

Le noir a tout recouvert et nous cherchons en vain la beauté :

Ame.

Où as-tu caché la clé du retour ?

Les oranges parlent entre elles et leurs paroles semblent inaudibles.

« nous ne serons pas complices du crime » disent-elles !

Bien.

Au moins les oranges tiennent-elles leur rang et leur sang est digne.

L’orange sanguine ne laisse jamais échapper une goutte par mégarde quand la haine lui ordonne de pleurer.

Nous aurons droit à l’arc-en-ciel après cette nuit et je choisirais le violet pour peindre la rose triste.

J’ai pris le jasmin tendrement dans ma main et je l’ai embrassé : soif.

La mer n’iode plus.

Chaque nuit qui est nôtre ne permet plus aux étoiles de se perdre dans la mer : filles des toiles déposées plus tard sur le sable.

Combien de jours sans toi, étoile de mer ?

Combien de nuits sans lune, étoile-mère ?

Nous nous enfonçons à travers la nuit.

Le hibou a tourné la tête vers le mur ébranlé.

Il y a des mots à ne pas dire.

Se taire n’est pas au programme, poète à vos devoirs !

La parole est un sucre que l’on peut convertir en paix puis en épée pour trancher la langue venimeuse.

Suis-je sur le bon chemin mon cheval ?

J’ai égaré ma rose lumineuse, celle qui récite des vers en se tordant les cheveux.

J’ai semé tes crins, mon cheval, sur la route…..petits cailloux doux. Espoir de retour.

Nous retrouverons les traces de nos pas quand l’heure sera venue de caresser des yeux le velours de l’olivier étendu sur le fil de la paix.

 

Carole Radureau (18/04/2024)

 

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Lance-pierre, #Aragonite

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Publié le 12 Avril 2024

Pouponnière de fougères

Portés par le vent les spores ont atterrit
Ici
Ici où la nature est reine où
L’espace est dédié à sa liberté
Sur un lieu-dit la Pampa
Au cœur de l’herbe (pas encore là)
De la luzerne, de la mélisse
Le petit endroit des pollinisatrices.

Pouponnière de fougères

Deux bébés fougères
Petites et fragiles, néanmoins
Cachées là, sous un rondin qui les a arrêtées.
C’est comme si la maman fougère made in Gâtinais
Voulait
à
tout
prix
Déposer ses fruits à Magnanville
Dans le lieu-dit la Pampa
(n’était-ce pas là le but non-dit ?)

Pouponnière de fougères
Pouponnière de fougères

Ici c’est un lieu sacré
Il y a la Mesa
La table d’offrandes à la Pachamama
Qui est gâtée en ce début de printemps
Un bouquet aux fleurs multicolores
Où ne manque ni rose (1er bouton)
Ni lilas
Offert en guise de remerciement.

Pouponnière de fougères

Plus loin dans les marches qui mènent au talus
Deux sœurs aînées se développent
Elles profitent bien
Voisines du muguet
Rattrapées par une invasion de coucous
Les grandes sœurs veulent nous dire quelque chose :
La nature reprend ses droits.

Pouponnière de fougères

Dans ce jardin il y a maintenant
Plus de fougères que dans le bois
C’est la terre-mère qui a choisi
Qui peuplera sa pouponnière
Pour le grand plaisir de Dame-Fougère.



Carole Radureau (12/04/2024)

Ci-dessous petit bonus-photos du jardin

pommiers à fleurs déjà fanés en peu de jours !!

pommiers à fleurs déjà fanés en peu de jours !!

clématite montana très garnie et très fleurie qui remplit parfaitement son rôle : coloniser notre cerisier mort !

clématite montana très garnie et très fleurie qui remplit parfaitement son rôle : coloniser notre cerisier mort !

muguet : 15 jours d'avance !
muguet : 15 jours d'avance !

muguet : 15 jours d'avance !

boutons d'or, peu fréquents dans ce jardin (peut-être un retour ?)

boutons d'or, peu fréquents dans ce jardin (peut-être un retour ?)

en-dessous de l'arbre qui n'a pas encore de feuilles (catalpa) mon lieu-dit la Pampa

en-dessous de l'arbre qui n'a pas encore de feuilles (catalpa) mon lieu-dit la Pampa

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Jardin de Rosacorleone, #Dame fougère

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Publié le 6 Avril 2024

photo de Gianni (mahonia)

photo de Gianni (mahonia)

Nous sommes les amoureux de la nature....

 

Toi, toi, et toi (et moi)

La nature qui bien avant la culture

Domine le fondement de nos vies.

 

Nous sommes profondément épris

Tels des enfants

Le sourire s’épanouit

A la vue de la moindre étincelle

Sauvage qu’elle soit

Pissenlit, roitelet, genette

Grenouille, gendarme ou abeille.

 

La nature est dans notre âme

Elle irrigue nos veines aussi sûrement que le sang

Elle vibre dans nos tempes

Emplit nos narines de fragrances et de souvenirs

Elle imprime à jamais son empreinte

Quand on retrouve la marque de nos sens

On la revit sans cesse

Eternellement.

 

On se revit

On se revoit

On se régénère

On accélère ainsi

Le processus de guérison

Du corps et de l’âme

Qu’abimèrent très très certainement

La civilisation.

 

Je ne suis que nature disons-nous

Quand le chant de l’oiseau nous délivre

Des blocages de l’hiver

Quand les premières violettes embaument l’ancien temps

Que l’on fige leur empreinte sur notre mouchoir par hasard

Quand on la sniffe telle un bonbon au même parfum.

Je ne suis que nature disons-nous

Quand, fous de bien-être sous les rayons doux de Dame Soleil

Nous nous laissons caresser, bébés douillets

Qui prennent l’air véritable pour la 1ère fois.

Je ne suis que nature disons-nous

Quand nous constatons émerveillés

Avec les preuves précieuses

De nos reporters spéciaux

Les animaux sauvages, les constellations lumineuses,

La petite vie de la vie sauvage

Leur inventant des facéties.

Je ne suis que nature disons-nous

Quand l’écureuil pose, qu’il crâne avec sa jolie queue fournie

Que Carbonero pose, avec sa chenille processionnaire bien grasse

Quand la fauvette à tête noire

A posé sur sa tête sa plus jolie casquette.

Je ne suis que nature disons-nous

Quand le coquelicot rougit

Quand le bleuet bleuit

Quand le muguet blanchit et la rose des chiens

Se rosit.

Je ne suis que nature disons-nous

Absorbons, buvards cette belle énergie

Buvons des yeux, sans frein

La puissance de frappe des premiers bourgeons

Récoltons nos premières plantes sauvages.

 

L’orite à longue queue à envoyé le signal

Le printemps a bien démarré et l’été est probablement arrivé en même temps !

Qu’à cela ne tienne

Habillons-nous de nature

N’oublions jamais que nous venons d’elle

Que nous ne serions rien sans elle

Et l’on peut aussi la remercier

Nature = Terre Mère

La force est en nous, mi Madre Tierra

Offrandons-là de ce que nous récoltons

Tout en lui disant :

Nature je t’aime et je veux prendre soin de toi.

 

Carole Radureau (06/04/2024)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

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Publié le 6 Avril 2024

Galipette la genette

.......fragments de Vivarais....

 

 

Vivarais, ô sauvage Vivarais

En ton sein plein et ferme

Dans ta nature profonde

Tes vallons échancrés

Tes bois jamais clairsemés

Vivarais dans ce coin-là de la Sialinette

Dis-moi, dis-moi

Si par hasard, vraiment par hasard

Tu ne cacherais pas une genette ?

Une genette ? Qu’est cela ?

Un animal pas de chez moi

Ou si peu.

Certains l’ont vue, ici jamais

C’est que la bestiole aime le noir

Pour errer, faire des cabrioles

Envoyer de droite et de gauche

Sa longue queue tachetée.

 

Ici c’est Galipette !!

 

La voici, la voilà !

Flashée on ne peut mieux

Il y a des pièges en Vivarais

Des pièges photographiques

C’est pour faire le topo de la gent locale

Uniquement.

 

Tel un enfant découvrant au pied du sapin

Son habit de genette ou son appareil photo à bulles

Serge a imité derechef

La Galipette :

Pour un peu il aurait pu

Décrocher le lustre à l’ancienne

Voir ainsi 36 chandelles

Tout émerveillé qu’il était.

 

Carole Radureau (06/04/2024)

 

Inspirée par cette photo de Serge

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais

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Publié le 5 Avril 2024

Fricassée de chenilles à la Carbonero

Qu’elle soit larve, jeune ou bien adulte
Carbonero la cuisinière
Sait dans quel plat les cuisiner
Aujourd’hui c’est pour une fricassée
Top Chef Carbonero ?
Aux fourneaux !

Fricassée de chenilles à la Carbonero

Je la prends délicatement
Lui dégage bien les oreilles
La débarrasse et l’écale
De ses piquant urticants
Voilà de la bonne matière
C’est nutritif, protéiné, juteux
J’en ai déjà l’eau aux babines
Oups : j’ai failli baver dans la cocotte !

Fricassée de chenilles à la Carbonero

Faire revenir la bestiole
Dans l’huile de pin locale, sans additifs ni conservateurs
Si ça fume, c’est pas bon,
Il faut une huile désodorisée
Ensuite fariner et mouiller avec un petit bouillon de poulet
Maison (2 à 5 heures de cuisson, sans sel)
Voilà, ça sent bon !

Fricassée de chenilles à la Carbonero

J’y mettrais bien de la verdure
Mais Carbonero c’est connu est insectivore
Nulle plante, nul légume entre dans son régime
C’est de la matière à guerrière je vous le dis,
C’est du concentré, sans peur,
Jamais froid aux yeux : remarquez :
Quand il faut toquer à la porte blindée des chenilles
Y a que Carbonero pour le faire.

Fricassée de chenilles à la Carbonero

Non, nul dessert ; pas de sucre pour Bibi
Peut-être un petit flan de pucerons
Directement cuisiné dans le cœur d’une rose :
Mignonne allons voir, mignonne ce matin si la rose
Est toute disposée à ouvrir son premier bouton
Pour que l’on y récolte rosée et pucerons
Comme 1er prix de Top Chef.

Carole Radureau (05/04/2024)

Inspirée par ces photos de Gianni

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage, #Oiseaux muses

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Publié le 3 Avril 2024

Et si Bonnot savait chanter
Non concurrent des grands ténors
Quelle ritournelle au-delà des chants
Sortirait de sa petite glotte énamourée ?

Et si Bonnot savait chanter

Il dirait comme il est beau le Bonnot de la bande
Comme il a bien astiqué ses plumes
Pris son bain dans le précieux marigot
Avant d’entonner la ritournelle.

Et si Bonnot savait chanter

Car nul passereau n’est muet.
Quoi ? Serait-il, lui aussi un oiseau chanteur ,
Quand on entend la bande à la fin de l’été
Piailler, pinailler, se chamailler
Le coin se trouve d’un seul coup
Transformé
En selva
Dans laquelle, pour le coup
On ne serait pas surpris que sort, tout-à-coup
L’aboiement d’un singe hurleur.



Carole Radureau (03/04/2024)



Inspirée par ces photos de Gianni du petit Bonnot du jardin

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage, #Oiseaux muses

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