Publié le 22 Mars 2015
image Stéphane Picot
L’art d’habiller les murs à l’abandon,
Afin d’évoquer des embryons de vie
Que des squatteurs-graffeurs ont partagé le temps d’un instant.
Ce lieu méconnaissable porte,
Inscrits dans les veines de ses murs borgnes,
Des signes codés ou non,
Parfois joyeux ou désespérés,
Mais toujours aux couleurs variées et crues,
Donnant à penser que nombreux ils furent
A signer et à immortaliser leur passage.
Certains diront que ces graffitis sont laideur,
D’autres reconnaîtront leur nécessité, traces d’une liberté
Et d’un reproche à l’abandon dans lequel se trouve cette demeure,
Qui, peut-être un jour, fut splendeur
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