Le caillou veut être lumière. Il fait luire en l'obscurité des fils de phosphore et de lune. Que veut-il ? se dit la lumière, car dans ses limites d'opale elle se retrouve elle-même et repart. Federico Garcia Lorca
A trop se projeter sans cesse ne nous projettent-ils pas
Vers un aujourd’hui de peine ?
Mon petit quart d’heure atterré déterre
Quelque terre sèche remplie de misère
Pour en faire un gros quart
D’heure
De
Gaieté.
Une image en tête.
Une idée de poèmes en chaîne pour la suite ?
L’image c’est un petit chien préhispanique
Qui en pot se décline
Avec sa petite rondeur sa petite figure mexicaine
Et voici l’idée pour contrer le quart d’heure atterré
Le BON COTE
Ou plutôt Poèmes du bon côté.
Non ce coté comme une toile aux enchères
Ou bien ce petit pot préhispanique sans prix
Pas question de les faire ici, monter
Juste poser sur
Nos vies
Aux cheveux nuageux
A défaut d’étoilés
Une petite feuille très légère d’harmonie
Pour déchirer l’ambiance délétère
Faire fleurir un printemps comme jamais.
Prenez ceci pour ce jour d’hui
Cette ode légère qui reflète
L’écho d’aboiements de chihuahuas d’autrefois
Tous ronds comme des poteries
Tous tendres comme le sont je pense ces petits toutous
Tous fous comme ceux qui vivent sans se soucier
Chaque moment comme un présent.
Carole Radureau (19/08/2022)
Chien Techichi portant un épi de maïs dans son museau - Musée National d'Anthropologie (MNA), Mexico .Par Juan Carlos Fonseca Mata — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=80038553