Souviens-toi de Hiawatha
Dans ton jardin
Avec sa petite famille
Hup, hup, hup, hourrah !
Hiawatha, dans ton jardin
Comme une joyeuse petite bande
D’indiens.
Huppe par-ci,
Huppe par-là,
Quelle joie pure,
Quel délice
De voir les petites frimousses
Les petites huppes dressées
Les expressions si tendres.
Seulement Hiawatha et sa bande sont partis
On leur a coupé le pin
La source de nourriture
Là où la vie s’épanouit
Même si s’épanouissent aussi les nids
Malvenus.
Dans la réserve où dorment encore les pins
Avec leurs boules du noël éternel, pendues
Nids blancs, nids délétères, nids que l’on préfère
Ne pas voir
Nids où les oiseaux s’affairent
Car certains y font leurs emplettes.
Hiawatha a dressé sa petite tête
Hé ! mais elle est parfaite !
C’est une digne représente du genre
Une qui a des cousines en Amérique
Avec la même petite huppette
Comme un toupet.
En ont-elles du toupet ?
Pas du tout !
Ce sont de petites mésanges sages
Intelligentes comme tout
Qui se comportent bien
Qui ne font pas d’éclats
Qui se tiennent sur leur séant
Amenant avec elles leur éclat de diamant.
Ce sont de minuscules récompenses
Pour celui qui les voit, les reconnaît, les
Apprécie, les photographie, emporte
Avec lui la joie et l’harmonie de l’espace sacré
Ce sont des révélatrices de la beauté
Car,
Si la nature a su créer d’aussi parfaites créatures
C’est bien qu’en elle existe la beauté
L’adaptabilité et l’efficacité
Toutes synonymes d’environnement.
Hiawatha est une révélatrice
Quand on nous l’enlève nous perdons gros
Rien qui ne la fera revenir
Dans le jardin aux oiseaux
Les pins sont condamnés
Les pins ne poussent pas comme un trait de rosée
L’habitat qu’ils procurent
Manque à bon nombre d’oiseaux.
Carole Radureau (20/12/2023)
Inspirée par ces photos de Gianni de la mésange huppée