gianni ou fragments de vie sauvage

Publié le 24 Janvier 2024

Sous le tapis

Nuages qui semblent établis
Dans la grande demeure du ciel
Nuages probablement essentiels
Au fard gelé à l’haleine embrumée
Nuages au sol,
Tombés :

Pluie battue,

Sous le tapis

Sous votre tapis qui git ?
Sous votre moquette, qui végète ?
Qui grandit, qui croît sans bruit ?

Sous le tapis

Il nous faut grandir aller droit devant
Jusqu’à l’avènement de la lumière
Y compris sous la couchette frigorifique
Il nous faut verdir, remplir la feuille de route
De la chlorophylle
Coûte que coûte, surgir
Promesse du printemps précoce.



Carole Radureau (24/01/2024)



Inspirée par ces photos de Gianni

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 23 Janvier 2024

Marcher blanc

Suivant le scintillement

Le serpentin de diamant

Marcher yeux au vent

Oreilles au soleil renaissant

Marcher pas léger

Sur œufs à la neige

Cheminer chemin faisant

Suivre le parcours familier

Tout juste un peu saupoudré :

Magie du paysage reconstruit

Cheminer lumière

Prendre pour argent content l’argent

De neige, le fruit non défendu

Le glisser dans son porte-monnaie :

Attendre la surprise

Cheminer, féérie

Vers quoi me mènes-tu petit sentier

Vers quel mystère, vers quelle veine neigeuse

Vers quel oiseau poudreux

Vers quelle décalcomanie ?

 

Carole Radureau (23/01/2024)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

Marcher blanc
Marcher blanc

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 5 Janvier 2024

 

Ici, précisément

Se trouve la trouée de lumière

Source d’enseignement

Vers la fontaine libératrice

Tes pas protégés par le feutre des ondes pures

Qui baignent la forêt en cet instant.

 

Le petit chemin qui ne mène nulle part

Sinon au grand tout qui te baigne

Comme la lumière du projecteur

Visant, précisément son parcours.

 

Marche, là où t’éclaire le chemin de vie

Tu n’es pas seul

La nature est ta mère, la lumière ta grand-mère

La terre est ta mère et toutes les femmes de l’univers

Veillent sur toi.

 

Ne fais pas de bruit, quand

Le silence est roi

Ne fais pas d’éclat, quand

La lumière est reine

Observe, écoute, relaxe-toi

Laisse-tomber tes épaules

Avec le poids trop lourd :

Ici c’est l’endroit !

Respire-bien, car ici c’est l’endroit

Sens-toi tout petit dans cet espace

Où tu es invité

Où tu dois entrer, respectueux

Et repartir, respectueux

En ayant reçu, pris et donné

Car en retour, il faut toujours

Un petit quelque chose

Dans ta poche, une pincée de thé

Un biscuit, qu’importe,

Des plantes séchées, il faut rendre

Quand on a reçu.

 

La lumière a accueilli

Ta quête de paix

Elle a guidé ton chemin

Peut-être n’as-tu pas observé l’oiseau convoité

Le champignon gourmand

La mésange voyageuse

Mais tu as recueilli quand même

Tu as recueilli la vie pure

Le silence précieux

La veine transparente et l’onde permanente

Rentre et sois heureux

Car un peu de temps est resté dans cet espace

Que tu aimerais retrouver

Comme une partie de toi.

 

Carole Radureau (05/01/2024)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

Ici, précisément

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 2 Janvier 2024

…….parle-moi de Quetzalcoatl…….

2. Au bain-Georges



Au bain-Georges
L’eau est bien froide
Accueillante, réconfortante
Oh : coquinou
Sa petite tête effrontée dépasse
On ne peut pas la manquer !

2. Au bain-Georges

Voilà ! mission accomplie !
Je suis tout propret
Mon plumage est aqua proof
Les gouttelettes glissent
Toutes timides sur ma cape couleur kaki
Et j’ai la goutte au menton.

2. Au bain-Georges

Tout est bien conçu dans cette salle de bains
Il y a même le perchoir !
Ah ! quel délicieux petit jardin, jugez donc :
Je viens de déjeuner directement dans la gamelle du chat
De délicieuses croquettes qui me remplissent rapidement le bidon
Maintenant je viens me désaltérer
Puis me baigner
Ensuite j’ai un perchoir pour sécher :
La belle vie de Georges dans le jardin de Rosacorleone.

2. Au bain-Georges

J’en tire ma révérence !
Et pour tout récompense :

2. Au bain-Georges

J’y retourne
J’ai oublié de laver sous les bras !



Carole Radureau (02/1/01/2024)

Inspirée par ces photos de Gianni

2. Au bain-Georges

A propos de « parle-moi de Quetzalcoatl….

Chaque jour il y aura un thème différent que je choisirais selon mon humeur pour alimenter un calendrier poétique 2024 sans stresser.

Le thème sera présenté par une catégorie symbolique souvent une muse ou un dieu ou déesse.

Aujourd’hui, Georges entre tout naturellement dans le thème Ornithologie. La muse choisie est Quetzalcoatl, le fameux serpent à plumes des peuples autochtones du Mexique que l’on retrouve sous différents noms.

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage, #Le fil de la vie

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Publié le 21 Décembre 2023

Tête plate

Comme raccourcie du chef

Comme étêtée

Chapeau plat (est-il un champignon chinois ?)

S’est-il fait rouler dessus

Par le rouleau compresseur du temps ?

 

Ou l’arbre-père

Pour le biger

S’est-il penché un peu trop ?

 

Il est beau.

Il est surprenant.

On dirait une coulemelle aplatie.

Sur sa longue tige

Super droit

Il trône

Tel un champignon de paradis.

 

Il ne demande rien.

Ne souhaite pas être consommé.

Il ne souhaite qu’une chose :

Vivre son cycle à lui

Rendre service à l’environnement

Se reproduire

Aussi souvent que nécessaire

Les champignons sont un peuple partageur

Ils avancent même

Invisibles

Tressés

Dans le labyrinthe racinaire

Pour créer l’osmose.

 

N’y a-t-il pas de plus beau mot que celui -ci ?

 

Allez, chapeau plat

Ton nom sera Osmose

En attendant d’avoir confirmation.

 

Carole Radureau (21/12/2023)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

Chapeau plat

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 20 Décembre 2023

Souviens-toi de Hiawatha

 

Souviens-toi de Hiawatha

Dans ton jardin

Avec sa petite famille

Hup, hup, hup, hourrah !

Hiawatha, dans ton jardin

Comme une joyeuse petite bande

D’indiens.

 

Huppe par-ci,

Huppe par-là,

Quelle joie pure,

Quel délice

De voir les petites frimousses

Les petites huppes dressées

Les expressions si tendres.

 

Seulement Hiawatha et sa bande sont partis

On leur a coupé le pin

La source de nourriture

Là où la vie s’épanouit

Même si s’épanouissent aussi les nids

Malvenus.

 

Dans la réserve où dorment encore les pins

Avec leurs boules du noël éternel, pendues

Nids blancs, nids délétères, nids que l’on préfère

Ne pas voir

Nids où les oiseaux s’affairent

Car certains y font leurs emplettes.

 

Hiawatha a dressé sa petite tête

Hé ! mais elle est parfaite !

C’est une digne représente du genre

Une qui a des cousines en Amérique

Avec la même petite huppette

Comme un toupet.

 

En ont-elles du toupet ?

Pas du tout !

Ce sont de petites mésanges sages

Intelligentes comme tout

Qui se comportent bien

Qui ne font pas d’éclats

Qui se tiennent sur leur séant

Amenant avec elles leur éclat de diamant.

 

Ce sont de minuscules récompenses

Pour celui qui les voit, les reconnaît, les

Apprécie, les photographie, emporte

Avec lui la joie et l’harmonie de l’espace sacré

Ce sont des révélatrices de la beauté

Car,

Si la nature a su créer d’aussi parfaites créatures

C’est bien qu’en elle existe la beauté

L’adaptabilité et l’efficacité

Toutes synonymes d’environnement.

 

Hiawatha est une révélatrice

Quand on nous l’enlève nous perdons gros

Rien qui ne la fera revenir

Dans le jardin aux oiseaux

Les pins sont condamnés

Les pins ne poussent pas comme un trait de rosée

L’habitat qu’ils procurent

Manque à bon nombre d’oiseaux.

 

Carole Radureau (20/12/2023)

 

Inspirée par ces photos de Gianni de la mésange huppée

Souviens-toi de Hiawatha
Souviens-toi de Hiawatha

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 19 Décembre 2023

Castagnettes inversées

 

Un korrigan est passé par là

Il a déposé sa facétie

Telle une offrande au tronc

D’un bouleau passablement décomplexé.

 

Il y a de la magie dans la vie

Dit le korrigan qui s’exécute

Le démontre et l’embellit

La musique est fille de magie dit-il

Et glisse sur la harpe du ciel

Une mélodie à nulle autre pareille.

 

C’est dans les rythmes latinos

Que rêve chaque nuit le korrigan étourdi

Il aime le son chaud

L’harmonie défaillante

Bien loin des sens subarctiques du bouleau forestier.

 

Il a besoin d’un bon grog

Il lui faut de la chaleur tellurique et cosmique

Pour rassembler un à un ses pores

Reboucher tous les trous

Glisser dans son escarcelle

Une beauté sans faille.

 

Rien de telles que des castagnettes !

Le champignon se plie à l’exigence

Voici le rêve réalisé et la musique d’ambiance

Qui chauffe tout doucement

A l’étouffée.

 

Seulement,

Le champignon

S’est égaré

Dans les couloirs du flamenco….

Il a confondu flamenco (la danse)

Et flamenco (le flamant)

Les castagnettes sont inversées

Comme un bec qui a dérivé

A trop vouloir, les crevettes

Filtrer.

 

Le korrigan de suite

S’empresse d’apprendre un nouveau pas de deux

Les castagnettes inversées

Inventeront-elles un genre musical nouveau ?

Le tango du bouleau

Le flamenco des bois

Ou la valse à oxygène perdue ?

 

Carole Radureau (19/12/2023)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

Castagnettes inversées
Castagnettes inversées

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 18 Décembre 2023

 

Ne sortent pas, fusées

De la trajectoire ailée

Les fumées tricolores

Souillant le ciel.

 

Son gouvernail

Traversé par la lumière

Resplendit.

 

Ses ailes longuement échancrées

Sont gage d’efficacité et

Nulle imperfection.

 

Il a croisé ou bien longé

La trace impure

Déposée dans l’espace infini

Par un objectif

De civilisation.

 

Là où les autres ont copié

La perfection

La nuisance a fait son lit :

Chaque sens est concerné,

Ceux qui permettent de connaître

De reconnaître,

Celui qui permet de comprendre

Que la trace mène

Au sens du non-retour.

 

Carole Radureau (18/12/2023)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

Chassé-croisé

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage, #Oiseaux muses

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Publié le 6 Décembre 2023

 

 

Je rêverais de jours meilleurs

Avec au-dessus de moi le paradis des oiseaux

Voletant pas dizaines dans le ciel fatigué

Ils seront mon tranquillisant.

 

J’aime cette idée d’habiller nos lieux

Avec la présence claire

Non ambitieuse

Juste harmonieuse

D’une envolée d’oiseaux.

 

Également animés dans nos cœurs

Leurs battements d’ailes

Ne sont-ils pas le reflet

Des battements de ce cœur

Qui s’émeut de leur représentation ?

 

Les oiseaux sont des reflets

De nos êtres intérieurs

Ils réveillent en nous les fondamentaux

Cachés

Occultés

Comme jetés dans un grenier

Car peu conformes aux rites de cette société

Alors que c’est d’eux

Que venait l’harmonie.

 

Comme un ciel de lit, oiseaux

Merci de nous révéler à nous-mêmes

Merci d’être et de paraître

Sans jamais vous y croire

Vous êtes nos frères et nos sœurs

Sans vous le monde serait si triste

Ils veulent vous enlever à nous

Ne se soucient pas de vos douleurs

Mais nous, nous vous aimons, oiseaux

Ne vous sentez pas seuls

Car l’énergie de l’amour

Est comme un voile réversible

Un jour il nous protège

L’autre jour il vous protège

C’est l’unité des êtres

Reconnaissant leur égalité.

 

Carole Radureau (06/12/2023)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

 

Poster (ou ciel de lit)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 3 Décembre 2023

 

Offrir en offrande

Ne pas gâcher tout cet or impromptu

Un or qui n’était pas prévu

Bienvenu et pourtant

Inutile.

 

Offrir au lieu de laisser pourrir au sol ?

Cette offrande-là est pour la terre

Impossible d’y échapper

Tout retourne à la terre

Quoi que vous pensiez, espériez, fassiez

Tout retourne à la terre

Sous n’importe quelle forme.

 

Offrir cette offrande

Une fois n’est pas coutume

Au ciel

Comme pour réunir ciel et terre

Autour

Du même trésor.

 

Car la feuille est un trésor.

Elle est un concentré de puissance vive, de

Lumière, d’

Amour et d’

Espoir.

 

Elle a fait vivre son support

Les personnes sous son ombrage

Elle a alimenté en oxygène

Elle a diffusé tant de précieux arômes

Tant d’énergie

Personne ne semblait juger de ses efforts.

La lumière l’ayant fuie

Elle a commencé à perdre sa verte qualité

Pour se parer d’or pur

De celui que nul orpailleur s’échine à extraire

Inconscients qu’ils sont.

 

Le véritable or est là

Que l’arbre, humble

Offre en offrande sacrée au ciel

Comme pour le remercier d’avoir été.

D’avoir été feuille, reine de la vie

D’avoir permis à l’arbre d’être aussi un roi

De croître et d’espérer.

 

Or non pas à demi gagné

Parfaitement gagné

Bijou pour parer avec joie

Le cou des étoiles

Bracelet au poignet des constellations

Collier d’or pur au cou de Dame Lune.

 

Carole Radureau (03/12/2023)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

Offrir sa flèche d’or au ciel

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

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