Publié le 19 Mars 2021

Meneham 2015

Meneham 2015

 

 

Pressée

Non oppressée

Pressée

Non par l’urgence

Sous une pression

D’orange amère

Le jasmin a fleuri

Dans un nid de granite ébloui.

 

Pressée

Comme ce fruit

Dont on veut à tout prix

Exprimer un contenu

Mais non oppressée qui s’affaire

A digérer le sable et la vertu.

 

Pressée

Mais qu’ils sont doux et

Forts et

Beaux

Ces bras de titans lourds dans leurs oripeaux

De peau minérale et fine et grasse et calcaire et

Solide

Et fière

D’avoir résisté au temps aux tourments aux vagues.

 

Non pressée d’en finir

D’agrandir la faille dans laquelle

S’inscrit le nid

Juste pressée de presser encore

Non l’oppressé mais le supposé

Présent parfait indicatif pluriel asexué

Celui qui entre dans la maison

Pressée, n’est pas

Pressé d’en sortir

Il y a cette force qui émane de deux mâchoires

De pierre comme deux ailes non prêtes à

S’envoler

Il y a cette ouverture sur la mer : qu’elle est belle

La mer

Avec sa furie avec son chant avec ce que l’on devine dans son ventre

De sirènes florissantes bourgeonnantes rutilantes écailleminées

Il y a cette sensation d’entièreté

Cette communion entre toutes les matières

Le goémon vient un peu aromatiser l’ensemble

L’histoire y est liée et sur les plages les récoltes

Fruits de la vie.

 

Pressée

Mais non pressée d’en finir avec ce poème

Les deux ailes de granite sont deux bras de grue qui

Prennent l’être pour le déplacer là où il veut :

Sur la plage

Dans la petite maison-citron qui n’attend pas

Mais surtout pas qu’on la

Presse.

 

Carole Radureau (19/03/2021)

 

……poésie de mars 2021…..

……pas un jour sans poème……

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Pierre-Fleur-Oiseau

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Publié le 18 Mars 2021

 

 

Bien chapeauté

Sur sa tête un coin de forêt

Bien coiffé

Sourire sous le bras

Peigne d’énergie

Pas compté, pas prévoyant

Emmène-moi avec toi

Hobo des bois

Je veux sous ta dictée tout connaître

Je veux sous ta chanson reconnaître la hulotte

Je veux de ta main apprendre à cueillir

Le champignon

Emmène-moi avec toi

Hobo des bois

Le terrier du renard

La maison du blaireau

Le trou du pic

Le garde-manger de la fauvette

La ligne d’horizon

Le cours du petit ruisseau

La brume qui se lève et le soleil

Aussi

Qui rivalisent de couleur et de subtilité

Emmène-moi avec toi

Hobo des bois

Dis : tu as un petit calepin ?

Tu as déjà tout noté ?

Viennent-elles de tes anciens tes connaissances ?

Tu as appris tout seul

Dans l’enfance en culottes courtes

Quand en poète tu errais, l’âme en bandoulière

L’oreille à l’écoute

Le châtaignier te connais il sait

Que ton pas est respect

Que son fruit sera béni

Que la petite vie qui s’affaire

Non dans un dictionnaire sinon sur une vidéo

Vivra encore

Mille ans de vie

Le ru te connais il sait

Que ton pas traverse son passage secret

Au gué où attendent des grenouilles en bikini

Le cèpe te connais il sait

S’offrir à ton couteau car c’est un opinel qui ne blesse pas

Qui laisse en terre la racine profonde et son jus

De réconciliation

La colline en face te connais elle sait

Que ton regard est celui du milan caressant

Volant à-propos reconnaissant à-propos

Jamais cassant

Le sentier te connais il sait

Que si tu ramasses le gland c’est pour que là-bas

Dans la ville, enfermée

Une comp@ s'attendrisse du petit bonhomme coiffé

Du fruit de bois

Hobo des bois

Elle est jolie ton histoire, laisse-moi la raconter.

 

Carole Radureau (18/03/2021)

 

Merci mi comp@ pour ce joli fruit de sourire

 

Hobo des bois

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Hobo des bois

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Publié le 18 Mars 2021

 

Naître dans un nid
Tapoter à la porte d’une coquille
Un univers de douceur
Derrière un mur de branchages
Là-haut dans un arbre accommodant
Naître au milieu des furies des tracas
Se retrouver nu, aveugle, hésitant
Cherchant une chaleur
De quoi se sustenter
La vie est un combat dès la coquille
Brisée
Vite : à manger
C’est le ballet incessant
Que d’énergie, que de patience, que d’amour
Mener à bien une nichée
C’est une œuvre de titans
L’oiseau est détaché
Dévoué fidèlement dévoué
Respectant le cycle de la vie
Parfois toute ne se passe pas bien :
On recommence
La saison est propice il faut qu’on se le dise
Participer
Participer à la pérennité de notre espèce
Ils le savent, personne ne leur a dit
Nous, nous ne le savons pas ou peu se le disent
C’est identique para nosotros
La même énergie pousse à faire son nid
A le construire comme il faut avec amour
Passion
Choisir avant tout un partenaire fiable, sérieux, éprouvé
Car il faut être deux pour construire un nid
Il faut être deux pour construire des vies
Il faut d’être deux pour assumer
Les oisillons sont de petits tyrans
Brave est le nom que l’on trouve pour désigner chaque parent
Sans se poser de questions ils font, ils savent faire
Sans se poser ils vont, ils s’affairent
Aucun manuel aucun google aucun wikipedia
N’imprimera la bonne formule :
Toi le merle tu construiras un nid en coupe
Toi le rouge-gorge tu bâtiras un nid en tronc
Toi le pluvier tu nicheras au sol
Toi le pic tu agrandiras un trou dans le tronc d’un arbre presque mort
Toi le rapace tu construiras un nid en plateforme
Toi le coucou tu parasiteras un petit innocent
Et tes petits auront plus de chance de survie que si tu avais fait le boulot toi-même
Quelle organisation, tout ça de tête : oiseaux baromètres  oiseaux
Savants, oiseaux précurseurs, oiseaux
D’avant-garde, oiseaux
Rêveurs,
Oiseaux
Imaginatifs,
Oiseaux poétiques, oiseaux
Avant-coureurs,
Oiseaux-nos enseignants.

Carole Radureau (18/03/2021)

Inspirée par cette photo de Serge

…….poésie de mars 2021…..
……pas un jour sans poème…….

 

18. Le nid

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 17 Mars 2021

17. La fleur de la conscience

 

Evidemment on tournait en rond

Evidemment on le savait

On ne peut prendre, consommer, jeter

Impunément

Reprendre, re-consommer, rejeter

Impunément

Sans cesse

Eternellement.

 

Ça me gêne aux entournures depuis un âge

Que l’on dit tendre

Je n’ai pas su inverser la vie liée au progrès

Je n’ai pas su éviter la pollution du progrès

Pourtant la conscience était là

De cette nature qui périt

De cette consommation en vase clos :

Plus de respect, plus de respect !

Moins d’inconscience, moins d’inconscience !

Si c’était aussi simple qu’un respect de quelques lignes

De quelques idées bien pensées

De quelques logiques éprouvées

De quelques savants alarmistes

L’inconscience humaine (celle qui n’a pas conscience de son ego)

Venait soutenir l’inconscience destructrice de planète

Consommatrice, gens-foutiste.

 

Maintenant l’on sait

Maintenant l’on ne peut pas ne pas voir

Maintenant ça urge

Maintenant il convient de faire quelque chose

Faites ce que vous croyez juste mais faites !

Faites à votre niveau mais faites !

Il y a une entité, complète, source de vie

Qui la prête et la reprend si nécessaire

Il y a une entité généreuse et sincère

Qui selon toutes les leçons de vie des peuples premiers

N’attend pour toute réponse qu’un merci

Ça semble ridicule pour le non indigène de se dire :

Si je vais dire merci à la terre, on va se moquer de moi !

Pourtant cet exercice est utile

Pour soi-même, pour la terre, pour bouger une ligne

Nous n’avons pas tous la capacité de guerrier, de guerrière

De gardien, de gardienne

Soutenir ceux qui le sont, c’est comme dire merci à la terre-mère

Soutenir les actions de ceux qui sur le terrain

Connaissent, lisent les messages, comprennent, anticipent

C’est soutenir une chaîne d’or et d’amour autour du ventre de la terre.

 

La conscience de son ego ne peut se faire sans la conscience de cette mère

On ne peut être, ébloui par sa pleine conscience

Sans se sentir vivant, faisant partie d’un grand tout

Où l’homme est complémentaire de la nature sauvage.

 

La fleur de la conscience est là pour le rappeler.

 

Carole Radureau (17/03/2021)

 

Merci à Serge-Hobo pour la sublime photo

 

……poésie de mars 2021…..

……pas un jour sans poème……

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 16 Mars 2021

 

Plein de petits nombrils de Vénus

Tendrement creusés comme pour recevoir

L’aumône du présent

Et dans la crèche après Vénus ne manque

Que le petit Jésus.

 

Une jolie fougère est l’invitée

On ne lui fera pas l’affront de lui coller

L’étiquette d’un roi mage, la fougère est au-dessus de ça.

Les nombrils nous tendent leurs ventres, prenons-les

Pour attendrir nos cors aux pieds

Prenons-les pour les croquer en salade

Avalons leur suc pour guérir nos vilains calculs.

 

C’est une crèche émouvante

On la dirait construite comme une scène

Hé ! C’est la nature qui a tout fait !!

Sauf la pierre qui est là, comme une invitation

Un havre de paix

Un refuge accueillant.

 

 Moi, si j’étais plante (nombril ou fougère ou autre)

J’adopterais cette crèche-là ce petit nid-là

Ce petit abri dans lequel croître et regarder le monde.

La lumière arrive juste ce qu’il faut

L’eau arrive juste ce qu’il faut

C’est un paradis foi de Jésus foi de Vénus

Non pas foi de roi mage non mais, faut pas pousser.

 

La plante s’en fiche de tout ceci

La pierre s’en fiche de tout ceci

Quelle libération !!

 

Pousser, grandir, s’épanouir, se reproduire,

Vivre !

S’éteindre et dans un souffle

Offrir

Ses vertus :

Quelle belle leçon.

 

Carole Radureau (16/03/2021)

 

Inspirée par cette photo de Serge

 

……poésie de mars 2021….

……pas un jour sans poème…….

 

16. La crèche aux nombrils

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 15 Mars 2021

15. Où sont les pucerons ?

 

 

Où sont les pucerons ? N’y a-t-il personne

Pour les avoir commandés ?

Où se trouve ma nourriture favorite

Je fouille, je prospecte :

Rien sous la dent !

 

Est-ce le froid est-ce le vent

Est-le printemps qui fout le camp

Est-ce le climat, est-ce la fin

Des haricots ?

 

Pourtant de jeunes pousses de rosiers

Il y en a peu à peu

Dans le cœur tendre de ceux-ci

Se cachent

Je le sais

Un nid de pucerons bien développés.

 

Personne pour songer à bibi

Je ne suis pas celui qui profite des mangeoires

Je n’ai pas encore enclenché le système de l’opportunisme

De la débrouillardise, de l’adaptation

Me suffisent les insectes quand tout va bien.

 

Que le soleil expose son art

Après cette pluie et ce froid

Les pucerons seront ravis et viendront

Oh ! joie

Peupler sur-peupler les rosiers.

 

Carole Radureau (15/03/2021)

 

Pouillot véloce du jardin

 

……poésie de mars 2021…

……pas un jour sans poème……

 

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Publié le 14 Mars 2021

Ile de Batz 2015

Ile de Batz 2015

Quand le bleu bretonnise son harmonie

L’agapanthe est le fruit favori

Fruit de la vie aux grands vents

Fleur de tête, fleur de conquête

De la rime sur le granite

De l’algue sur le sable.

 

Agapanthe qui rêve d’une rime

Non d’une rime d’épouvante

Ni d’une rime d’éprouvante, non

Une rime comme : charmante

Une rime comme : contente

Une rime comme : épatante :

 

Épatante petite agapanthe

Qui rêve d’une floraison charmante

Dans son soir d’été de l’île de Batz, contente

Elle secoue une à une ses têtes folles

Pour en sortir, oh ! Lucioles !

Non, papillons, mariposas comme des papillotes

Tout frais, tout poudrés et puis, par centaines, que dis-je

Par milliers des abeilles des bourdons des insectes en papillotes

Tout vibrants, tout coquets, tout chargés de bon pollen sucré.

 

Epatante grande agapanthe

Fulgurante ; passionnante ; frissonnante ; bourdonnante ; virulente, que dis-je

Elle n’a pour toute parole que celle de la sagesse

Elle n’a pour toute pensée que celle de la transmission

Elle n’a pour toute affection que celle du romantisme

Elle n’a pas de sein, l’agapanthe, sinon, se dit-elle

Combien de têtes amoureuses

Elle y coucherait.

 

Carole Radureau (13/03/2021)

 

 

…….poésie de mars 2021…..

……pas un jour sans poème……

 

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Publié le 13 Mars 2021

Meneham, Finistère, 2015

Meneham, Finistère, 2015

 

Elle a soigné sa coupe au bol

Passé un peigne fin sur son crâne de granite

Elaboré

Quelques cheveux de mousse calfeutrent ça et là

Son cerveau précieux

La pierre comme un présentoir pour la belle

La pierre comme un promontoire pour la belle

La pierre comme un reposoir pour la belle

La pierre la pierre la pierre

Comment feraient-ils sans elle ?

 

Pose tes petites pattes sur la surface glabre de mon crâne

Sens-tu sous elles la grande effervescence ?

C’est qu’il y a de la matière grise sous la matière grise

Le gris c’est ma vie et je ne m’en plains pas

Je suis passe-partout pierre du casse-cou de l’aventure subite

Pierre que l’on habite pierre que jamais l’on évite.

 

La belle, mais qui es-tu ?

Perdue dans ma mémoire la nomenclature des espèces

Perdu mon latin, perdue mon ivresse érudite qui a scellé

Dans ce crâne ici présent

Une encyclopédie des Lumières

Figée dans la matière.

 

Tu repartiras la belle emportant de moi

Un vague sourire vague

Un gramme de matière, un gramme d’énergie tellurique

Et tu reviendras

Il fait bon là-haut sur ma piste d’atterrissage

C’est que l’oiseau dans son cœur sage

Sait où se poser

Il exige la qualité

La vue et la sécurité

L’énergie et la chaleur

Puis un petit peu de connaissances

Afin de repartir plus fort.

 

Carole Radureau (12/03/2021)

 

……poésie de mars 2021….

…….pas un jour sans poème…..

 

13. La pierre et la belle

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Publié le 12 Mars 2021

12. Le familier

 

Il est un petit oiseau

Familier et précieux

Il va comme il va et il va

Dans ce jardin-ci

Dans ce jardin-là

Il est très commun

A nos yeux plus précieux

C’est-à-dire que lorsqu’on le voit

Il nous rend heureux

C’est grâce à sa bavette rouge

Oh ! Il la met bien en avant

Pour effrayer les compadres

Oh ! Il la met bien en avant

Pour nous éblouir

C’est lui c’est Georges notre familier

Il nous fait rire jamais pleurer

C’est un peu une fée ou un elfe

Un elfe à la gorge rouge qui distille un feu

Comme un feu intérieur qui réchauffe l’âme

Il est un petit oiseau

Il est chez lui ici est-ce celui chaque saison

Qui revient de nouveau ?

C’est Georges tant pis si c’est le même

Tant pis si c’est un lui si c’est une elle

Georges c’est son nom générique son nom

Précieux qui vole à tire d’aile qui joue les trublions

Qui se hisse pour être grand sur ses pattes

Qui s’invite au repas se fait voler dans les plumes

C’est Georges notre compagnon notre exotique à nous.

 

Carole Radureau (12/03/2021)

 

…..poésie de mars 2021….

……pas un jour sans poème….       

 

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Publié le 11 Mars 2021

 

Sourire naissant

Fleur aux dentelles jaunes

De la terre surgissant

Demoiselle de printemps

 

Une force en elle la pousse à s’épanouir

Fleur de sourire

Pour annoncer le renouveau

Couleur plus beau

 

A quatre pattes dans les hautes herbes

Voisine de l’ortie qui n’a pas bonne presse

La pierre pour demeure comme une grande sœur :

Fleur de bonheur

 

Elle a écopé d’un nom

Poétique à souhait en latin en espagnol en français

Rimant dansant chantant, les elfes

Sur elles

Font un pas de deux

 

Petit soleil amical et joyeux

Toujours frais en sa maison

On peut d’elle faire un mini bouquet

Sans contrefaçon

 

La biquette a trébuché : son pot de lait dans l’herbe

Est tombé c’est la faute à la primevère :

N’écrasez pas l’annonciatrice la grande conciliatrice

De saisons

 

Je voudrais m’étendre agrandir ma famille

Violacer ma garde-robe offrir plus d’éclat

Dit la primevère : que faire ?

 

Un jour l’oiseau y pourvoira et la biquette

Dans ses pas

Trébuchera sur un couple uni

Primevère en habit de coucou/primevère en habit d’améthyste :

Finie la solitude !

 

Carole Radureau (11/03/2021)

 

Inspirée par cette photo de Serge (merci @migo mío)

 

…….poésie de mars 2021…..

……pas un jour sans poème……

11. Primo vere

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Rédigé par caro et hobo

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