17. La fleur de la conscience

Publié le 17 Mars 2021

17. La fleur de la conscience

 

Evidemment on tournait en rond

Evidemment on le savait

On ne peut prendre, consommer, jeter

Impunément

Reprendre, re-consommer, rejeter

Impunément

Sans cesse

Eternellement.

 

Ça me gêne aux entournures depuis un âge

Que l’on dit tendre

Je n’ai pas su inverser la vie liée au progrès

Je n’ai pas su éviter la pollution du progrès

Pourtant la conscience était là

De cette nature qui périt

De cette consommation en vase clos :

Plus de respect, plus de respect !

Moins d’inconscience, moins d’inconscience !

Si c’était aussi simple qu’un respect de quelques lignes

De quelques idées bien pensées

De quelques logiques éprouvées

De quelques savants alarmistes

L’inconscience humaine (celle qui n’a pas conscience de son ego)

Venait soutenir l’inconscience destructrice de planète

Consommatrice, gens-foutiste.

 

Maintenant l’on sait

Maintenant l’on ne peut pas ne pas voir

Maintenant ça urge

Maintenant il convient de faire quelque chose

Faites ce que vous croyez juste mais faites !

Faites à votre niveau mais faites !

Il y a une entité, complète, source de vie

Qui la prête et la reprend si nécessaire

Il y a une entité généreuse et sincère

Qui selon toutes les leçons de vie des peuples premiers

N’attend pour toute réponse qu’un merci

Ça semble ridicule pour le non indigène de se dire :

Si je vais dire merci à la terre, on va se moquer de moi !

Pourtant cet exercice est utile

Pour soi-même, pour la terre, pour bouger une ligne

Nous n’avons pas tous la capacité de guerrier, de guerrière

De gardien, de gardienne

Soutenir ceux qui le sont, c’est comme dire merci à la terre-mère

Soutenir les actions de ceux qui sur le terrain

Connaissent, lisent les messages, comprennent, anticipent

C’est soutenir une chaîne d’or et d’amour autour du ventre de la terre.

 

La conscience de son ego ne peut se faire sans la conscience de cette mère

On ne peut être, ébloui par sa pleine conscience

Sans se sentir vivant, faisant partie d’un grand tout

Où l’homme est complémentaire de la nature sauvage.

 

La fleur de la conscience est là pour le rappeler.

 

Carole Radureau (17/03/2021)

 

Merci à Serge-Hobo pour la sublime photo

 

……poésie de mars 2021…..

……pas un jour sans poème……

 

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Pierre-Fleur-Oiseau

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H
Si les camélias pouvaient parler ...
Répondre
C
.......ils ont envie de parler je crois.
A
Sublime photo oui et sublime poème plaidant la prise de conscience sans laquelle rien ne sera fait alors que nous devrions déjà être en train de "faire" il est consternant de voir que toutes les consciences ne sont pas encore éveillées...
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C
Ce n'est pas une mince affaire que d'éveiller les consciences, on voit bien que ne serait-ce que pour chaque individu en souffrance le chemin à parcourir jusqu'à l'éveil est relativement long, souvent c'est quand il n'y a plus rien d'autre à faire. Alors pour une masse complète !! Et puis pour la conscience collective en faveur de l'environnement, je crois que les gens sont encore trop individualistes pour que cessent les travaux d'extraction et le pillage des ressources, on voit bien comme en temps de crise aussi grave rien n'a été fait pour développer ne serait-ce qu'une petite autonomie ou un projet durable, aussi bien de préservation que d'agriculture solidaire.