Publié le 30 Décembre 2020

 

…….31 poèmes d’amour à la terre-mère pour en finir avec 2020……

 

Regarde la lune !

Elle est belle et grosse et brille

Elle nous envoie un clin d’œil mais

C’est à la terre qu’elle cligne

Comme une complice la lune vient allumer

Les cieux

D’un air chaque fois répété.

 

Je suis la dernière de l’année dit-elle

Vous la finirez avec moi,

Pleine,

Comme une chatte gravide

Qui promène cahin-caha

Son bedon.

 

Lune de transition

Lune de devenir

Lune à laquelle on prête tant de leçons

(Et je ne suis pas la dernière)

Lune toute de simplicité

Eclairage profond.

 

La terre-mère aime cette lumière

Cette petite compagnie

Elles rivalisent leurs rondeurs quand la lune est enceinte

Quand elle rit de son croissant

La terre serre des dents.

 

Est-ce sa cousine ?

Sont-elles apparentées en quoi que ce soit ?

La galaxie a posé sans embarras

Les planètes sur un papier d’argent

Elle les fait se mouvoir chaque jour

Quand elle sert les plats aux géants

Couchés sur leurs divans de velours.

 

Et la lune parfois sourit

Parfois rit

Parfois pleure

Quand le nuage l’assombrit

Elle est triste car son visage d’opale

Aux hommes est caché

Elle aime qu’on l’admire la lune-répétée

Et chaque mois

Recommencer ses mimiques

En y mettant un peu de piment.

 

Carole Radureau (30/12/2020)

 

 

30. La lune-répétée

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère, #Perles de lune

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Publié le 29 Décembre 2020

 

…….31 poèmes d’amour à la terre-mère pour en finir avec 2020…..

 

Par les chemins de la vie

Je vais, peau d’âme

Ame de terre

Mon poncho élimé.

 

Mes pas évitent les cailloux

Les écueils, les ornières

Mes pas portés par de vieux godillots

En peau de terre.

 

Je ne suis pas pressé

Mon parcours est fait d’air

De riens, d’ères et de pauvreté

Chemineau toute richesse

Dans la sève du moment présent.

 

J’observe le monde

Mon repas porte le nom de débrouillardise

J’ai souvent l’estomac qui gargouille

Ça va !

Je dîne d’un tian de vérités les idées jamais ne manquent !

 

Ma terre que je t’aime tendre et tiède et froide et brûlante

A toutes les sauces de chaque matinée que tu lèves et proposes

Je prends ma subsistance dans ta clairière et

La forêt est mon épicerie.

 

Si je souffre d’un petit bobo

A la lisière d’un pré je collecte

Mon précieux médicament

La nature est ma pharmacie ma pharmacopée de survie.

 

Je pose sur ma tête un sombrero en joncs tressés

J’ai dans ma besace tant de baies succulentes

Parfois on me fait la grâce d’un pain pour sustenter ma faim

Cette faim elle est de découvrir ma peau d’âme

C’est la seule faim l’essentielle.

 

Mon âme, ma pachamama

Celle qui transmet les éléments vitaux

Par tous les interstices de mon corps

Je la bois l’absorbe la mastique la sent la ressent la caresse  la transporte la déporte

Je suis l’absorbeur d’âme de terre vierge et pure

Le grand communicateur.

 

Partout où je m’arrête je discute

Je diffuse le message de ma peau d’âme

Ils le prennent ou le jettent, le dénigrent ou l’infusent

Ils en feront ce qu’ils voudront

Moi j’ai diffusé : radio-Hobo 365 MGZ/an 100% naturel sans

OGM ni pesticides ni idées préconçues !

 

Je suis le vagabond qui caresse sensuellement la peau d’âme

Avec sa plante des pieds éprouvée sensitive curieuse :

Que de tendresse ! Que de tendresse !

Il y a une question que personne ne se pose et qui est :

«  Savez-vous capturer la tendresse de peau d’âme ? »

Chaque jour elle en diffuse tant et tant : c’est en libre service :

Servez-vous, faites-vous plez !!

 

Carole Radureau (29/12/2020)

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère, #Hobos et cie

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Publié le 28 Décembre 2020

28. Longs cheveux

….31 poèmes d’amour à la terre-mère  pour en finir avec 2020……

 

Longs cheveux

Longues ficelles d’argent, de

Verte candeur de

Simplicité

Tombant suivant l’époque sur la

Terre,

Supposée.

 

Longue chevelure

Qui n’en finit plus de rire à la lune

Quand la dormance fait son nid

De fruits en devenir.

 

Cheveux raides

Roides et austères

Comme voulant vers le mystère

Fuir…..

Impermanents.

 

Longs cheveux sous le froid

Sous le vent

Courbant le fil d’un tranchant

Sec

Crinière par la force végétale

Portée.

 

Carole Radureau (28/12/2020)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

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Publié le 27 Décembre 2020

 

………31 poèmes d’amour à la terre-mère pour en finir avec 2020…..

 

La tempête

Tape à ta fenêtre

Tiens-toi bien !

L’eau mouille sa terre la mouille bien

Et le vent tout content

S’engouffre dans les branches dénudées.

 

La tempête te secoue

Le bénitier

Que d’eau, que d’eau

Que d’eau bénite non bénite d’eau pure ou presque

D’eau d’éternité.

 

Le prunus pissardii est secoué comme

Un prunier

Balancement balancement

Mais où vont se cacher les oiseaux ?

 

Sur la fenêtre quel décor !

Toutes ces gouttelettes ces transparentes

Dessinent la carte d’une conquête

Permanente.

 

La neige est loin la pluie a retrouvé

Son chemin habituel

Son lendemain de noël et le

Vent

Lui va comme un gant.

 

Une dernière

Une seulette

A décidé de regarder par la fenêtre

Ce matin elle me parle me dit :

Raconte-moi !

 

J’ai quitté ton rosier, ça y est

Il va avoir froid et

Les tendres roitelets sur lui

N’auront plus de repas tout prêt.

 

Je te raconte je te parle je te poétise

Feuillette au sourire si doux

Collée comme une bouche d’enfant

Sur la vitre endimanchée.

 

Carole Radureau (27/12/2020)

 

27. La tempête

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

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Publié le 26 Décembre 2020

 

……Le conte d’après-noël……

 

J’ai la souris qui bégaie : comment ?

Elle aime tout répéter.

 

Pourquoi une seule fois quand deux c’est mieux ?

 

Ma souris est farceuse

C’est une audacieuse

Elle a entre son œil droit et son cortex

Une grosse bulle de tendresse.

 

Ça ne lui fait pas mal, non

Ça la corrige de son conformisme

Elle est comme ça, ma souris :

Simple et complice.

 

D’ailleurs sait-elle qu’on la nomme souris ?

Elle, se croit princesse Tam Tam

Cordillère blanche

Sans importance dit-elle

Ce qui compte c’est la lettre le point et la virgule

A diffuser coûte que coûte.

 

Vous en reprendrez bien un autre de commentaire ?

C’est pour la route !

Copié/copié

Ne cherchez pas la différence

C’est le même

Le petit sosie, le siamois

La douce reproduction.

 

Lequel faut-il lire ?

La souris laisse le choix

Offrant deux de ses magies

A l’équivoque magnanimité.

 

Laissez vivre votre inconscience

Prenez en toute confiance

La version qui convient

Mais surtout, ne jetez rien

La souris serait vexée

D’un atout, un défaut vous feriez

Et ça, foi de ma grand-mère, c’est mal

On reste coi, on fait signe de rien

La souris est contente :

Mission accomplie/accomplie.

 

Carole Radureau (21/12/2020)

 

.......Inspirée par Serge et sa souris qui bégaie......

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fleur de sourire

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Publié le 26 Décembre 2020

26. Ceci est mon offrande

 

……31 poèmes d’amour à la terre-mère pour en finir avec 2020……

 

Prends !

Ceci est mon offrande

Mon humble contribution

C’est un petit bagage de mots

Une offrande particulière

Qui ne se touche pas

Qui n’entre pas en ta chair

Mais qui va au-delà de tout.

 

C’est un morceau de moi

31 jours de ma vie ont à travers toi

Pris forme, matérialisés en ces 31

Offrandes de fin d’année.

 

Cette année particulière

Qui marquera et qui sera pour beaucoup

Enterrée dans le tiroir de leur chambre de bonne

Cette année qui aurait permis de prendre conscience

Cette année où tout aurait pu être remis en question

Cette année de plus grande encore

Destruction.

Nous repasseras-tu le plat chère terre-mère

Laisseras-tu à tes enfants inconscients

Une seconde chance ?

 

Ils dévorent sans pitié ta matière

Ils te souillent et te piétinent

Arrachent de tes entrailles des trésors

Qui devaient y rester cachés

Les chamans amazoniens ont prévenu pourtant

De la dangerosité de sortir ces fruits nocifs de ta chair

Las : le profit passe avant tout !

 

Il y a pire encore !

Ta sève-même ton eau limpide

Ta grande régénération

Ils en ont finalement fait un produit

A spéculer sur sa rareté

Année de tous les dangers !

 

Et tes forêts !

Tes refuges de biodiversité

Ses arbres géants ses multiples espèces

Ses délicats appariements

Ses possibles adaptations

Ses poumons naturels à nous autres vivants,

Essentiels

Ils n’en ont cure

Ils brûlent ils pillent ils plantent ils polluent

Rien d’autre que leur profit !

 

Bien consciente malgré tout d’apporter moi aussi

Ma charge à ta peine

Je n’en suis pas fière

Les forces me manquent pour mettre en application

Un programme complet de déprogrammation

Les années de ma vie me semblent être celles

Où tout s’est développé de néfaste avec la modernité

Le temps que j’ai vécu et c’est comme si le chaos

Avait creusé ce fardeau

Je réalise qu’aucun développement n’est compatible avec la préservation de ta santé

Je réalise que l’on pourrait faire plus raisonnable

Cette pandémie pourrait nous le faire réaliser

Moins consommer

Plus cuisiner

Plus fabriquer de ces mains

Plus resserrer les êtres aimés autour du foyer malgré l’éloignement

Plus de valeurs d’autrefois de chaleur humaine pour réchauffer du froid

L’amour comme étoile du berger

La tendresse comme édredon.

 

Alors ma chère et tendre mère

Prends cette petite offrande

C’est mon petit merci

Mes paroles bafouillantes.

 

Ta terre est en moi comme un peigne échancré

Qui coiffe dans le sens des vagues

Mes pensées.

 

Ta mer est en moi comme une algue pure

Qui enlace mes souffrances et iode

Mes espérances.

 

Ton air est en moi comme un délicat frisson

Qui glisse sur mes paupières toutes empreintes

De lassitude.

 

Ta chaleur est en moi comme un utérus agrandi

Qui cherche en mon cœur des mots

Pour dire ce que l’on tait.

 

Ton froid est en moi comme un crabe qui se sauve

Qui va et revient ne sachant pas qui il est.

 

Carole Radureau (26/12/2020)

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

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Publié le 25 Décembre 2020

 

C’était un petit flocon

Un flocon isolé

Il s’était perdu au-dessus de la grande ville

Loin de ses parents flocons

Il avait voulu faire le fier

Montrer son indépendance

Maintenant il était servi

Seul dans la grisaille

La pollution et le virus.

 

Devait-il faire demi-tour ?

Rentrer à la bergerie des flocons ?

Se laisser entraîner dans la foule ?

Suivre le chemin des grands magasins ?

A quoi pouvait-il bien servir

Dans cet horizon de fête

Chacun occupé à ses achats

Comme si tout ceci c’était une obligation ?

 

Il se disait qu’à lui seul

Il ne pourrait pas blanchir de joie

Une vie esseulée

Faire sourire une ancienne derrière sa fenêtre

Attendant chaque année que :

Oui : la neige pour le réveillon !!

 

Lui c’était un éclaireur

Un précurseur

Il était là

Au fond de lui il savait que pour noël

Il était prévu de la pluie

Ni flocon de gaieté ni neige pure et blanche

Non, juste l’habituelle pluie grise et monotone.

 

Devant les faces de conformisme

Les tristesses qu’il ressentait sous les apparences

Le flocon s’était dit : chiche !

Je me démultiplie

Je me clone et m’éclate

En milliers de flocons pour habiller ce monde-là

De gai, de frais, de blancheur.

 

Le froid qui fige le temps

La poudre qui fait pétiller les yeux

Certes il fallait du cran

Braver les interdits

Briser les tabous ancestraux

C’était décidé, il le ferait

Parce que ces gens-là

Ce n’étaient pas de cadeaux, de dinde, de repas festif

Dont ils avaient besoin

C’était de renouveau

D’une pincée d’espérance

Ça tombait bien, Esperanza c’était son petit nom à lui :

Flocon Esperanza !

Parce que certains n’y croient pas à l’espérance

Tout comme ils ne croient pas au père noël

Ils se disent : c’est de mal en pis rien de bon

Autant brûler la chandelle par les 2 bouts

Pourtant un simple flocon du nom d’Esperanza

Un jour vint au-dessus de toi

Et fit neiger comme peu l’ont vu dans une vie

Une neige douce et molle comme des pépites de velours

Pas très froide

Caressante

Toute calme, intéressante

Recouvrant les trottoirs les toits

Mettant une couverture au-dessus des tracas

Le virus ne s’en remettrait pas, foi de flocon !

Car le blanc fige l’instant

Et quand l’espoir refait surface les forces reviennent

Avec elle les bonnes directions :

Il en faut peu pour être heureux !

Dit le flocon Esperanza

Et après lui je dis : Joyeux noël que la vie vous soit douce

Comme un flocon d’amour et de tendresse

Envoyé comme une simple caresse depuis la terre principe vital.

 

Carole Radureau (13/12/2020)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Conte de noël

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Publié le 25 Décembre 2020

25. Il y aura toujours le chant d’un merle

 

…..31 poèmes d’amour à la terre-mère pour en finir avec 2020…..

 

Il y aura toujours le chant d’un merle

Pour encenser nos vies

Dicter un air de gaieté

Prendre conscience de notre état de vivants.

 

Il y aura toujours un sifflet à reconnaître

A imiter

Une chanson de la pluie qui dit de rentrer son linge

Il y aura toujours une compétition de chant

Avec la fauvette à tête noire :

Un concours du plus beau chant.

 

Mais c’est un régal de miel

Qu’il coule dans nos oreilles !!

Mais c’est une chanson douce

Qu’il instille au compte-goutte !!

Mais c’est un chant de combat

Qui rime sans avoir froid !!

Mais c’est un petit folklore

Qui prend à la quena son sifflet d’autrefois !!

 

Il y aura toujours le chant du merle

Pour toi

Pour toi et toi

En ce jour de noël le merle a en son bec un lombric

C’est son chiffon à poumons

Le lombric astique les cordes vocales

Graisse les vocalises

Affine les futures tyroliennes :

Plus beau sera le chant du printemps

Quand monsieur merle à tue-tête

Nous dira peut-être qu’il est l’heure d’être heureux.

 

Toujours écouter son petit merle !

La voix de son merle

Pour être heureux

Vivons dans l’ère du merle

Avez-vous mieux ?

Avez-vous mieux ?

 

Carole Radureau (16/12/2020)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère, #Oiseaux muses

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Publié le 24 Décembre 2020

24. Curieux

 

……31 poèmes d’amour à la terre-mère pour en finir avec 2021…..

 

 

Nous ne sommes jamais assez

Curieux

Il me semble

Et n’entrons pas assez dans les

Détails

Ainsi, notre mère la terre

Dans nos coins

Et recoins

Ne connaissons pas.

 

L’enfant , lui, a cette curiosité au

Cœur

Il ne se dit pas, tiens :

« Sois curieux ! »

Il l’est naturellement et nous

Devrions prendre exemple sur lui

Car quelque part entre ici et là

Il semble

Que nous ayons perdu cela.

 

Il faut avoir l’œil avisé

Et la vue

Aiguisée !!

Tant de richesses nichent par-dessus

Tout !

 

La petite vie est une affaire de science

Naturelle et c’est ici que l’école

A affaire

Avec nous.

L’enfant qui arpente son territoire de bout

En bout

De chaque élément de cette parcelle il

Connaît les vertus

Les utilisations possibles les

Bonnes et les moins bonnes choses

L’enfant qui vit dehors

Sans trop de falbalas chez lui

Dans la nature sait toujours

Trouver sa vie et

Son intelligence et

Sa débrouillardise et

Son esprit d’entreprise et

Son autonomie et

Sa curiosité.

 

Hélas peu d’enfants ont une parcelle à

Explorer un

Endroit où

Faire des bêtises et les

Assumer enfin pas

Toutes !!

 

Un imaginaire en proie au bestiaire, au végétal

Au naturel, aux éléments

C’est une poésie qui tient au corps comme

Un gruau !!

 

Pour écrire il faut avoir connu la magie ?

Peut-être.

Avoir connu le battement de la tempe de la terre-mère ?

Assurément.

Je sens en moi chaque battement d’elle-même

Dans ma réclusion

Je désire qu’elle me donne sa force car souvent

J’en ai besoin

Rebondir, se régénérer, relancer la machine

Chaque fois pour éveiller à chaque sortir

Sa curiosité, voir la beauté

Dans l’insecte, le cynorrhodon, la lune

Le sourire d’un nuage le cri

D’une corneille

Sourire des facétieuses mésanges

Des péripéties des moineaux et

Parfois rêver devant la perfection d’un visage

De mésange huppée.

 

Elle te regarde avec sa petite face effrontée

Tu sens sa force malgré sa petitesse

C’est sa huppe qui lui donne cette force

En avant, en avant

Hussarde sur le toit et que tombent dans sa glotte

De délicieuses graines.

 

Soyons curieux sans cesse

A jamais

Désirons découvrir les beautés et les éléments

De cette terre-mère qui n’a qu’un vœu :

Nous surprendre sans cesse.

 

Carole Radureau (23/12/2020)

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 23 Décembre 2020

23. Priorité

 

…….31 poèmes d’amour à la terre-mère pour en finir avec 2020……

 

Il n’y aurait qu’une priorité

Ce ne serait pas l’humain

Il n’y aurait qu’une priorité

Ce serait la terre-mère

Sans elle nous saurions que rien n’est possible

Se lever le matin

Sauter dans ses souliers

Prendre son petit déjeuner et des

Forces aussi

Aller travailler au vaccin

Aller travailler au pain.

 

Pour elle nous saurions encore remercier

Etre reconnaissants et puis

Confiants

En sa capacité à se renouveler et à travers

Elle

Nous renouveler également

Nous aurions fierté à prendre part à sa beauté

Nous aurions chacun notre charge à nous

Pour la soigner, la curer, l’entretenir, non l’embellir

Car elle sait bien le faire

Nous aurions des conseils des réunions

Non pas pour savoir comment limiter les dégâts, non

Pour continuer à bien la nourrir, bien la respecter

Bien la sauvegarder

Nous aurions compris la leçon de X civilisations perdues

Qui, se croyant les plus fortes

Avaient oublié la leçon première :

Le respect et le merci

Le développement raisonné

La limitation

Nous aurions compris que se croire au-dessus

C’était fermer la porte à la vie, c’était :

Tomber dans le chaos……tomber dans le chaos……tomber dans le chaos……tomber dans le chaos……

Nous aurions oublié peut-être ?

La priorité.

 

Carole Radureau (21/12/2020)

Lien du poème récité ci-dessous

Aux modernes

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

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