Bécassine subliminale
Publié le 21 Octobre 2021
Moitié cigogne à l’œil errant
Quand le rimmel sur la face
Tire le trait aux larmes
Moitié poisson-volant
Un gouvernail bat l’entrain de l’air
Quand les ailes sont deux chapes de plumes
Bécassine ton chant m’enferme
En un calcul bien campé
Sur l’horizon des additions
Mon ego est trompé et se trompe
D’air subliminal quand il est sensé
Envoyer la musique du soir
(mon ego aime les disques rayés, les
Juke box non rechargés et les airs démodés)
Bécassine qui chante et qui rime
Deux brins de sainfoin entre la glotte et la commissure
Du bec
Ce long bec dans le prolongement des larmes
Comme pour tirer un trait sous l’addition.
Carole Radureau (21/10/2021)