Réfugiées au bord du désastre

Publié le 18 Septembre 2021

 

…….campagne magnanvilloise…….

 

Qui synonyment le ciel

Qui synthétisent les devenirs

 

Réfugiées qui contemplent

L’évidence

Le rasage inconstant

Le désert né d’un champ

 

La couleur semble tirer son parti

Du fruit de la moisson

Son or est signe de profusion

Pourtant la terre a gémit

Quand on lui arraché

Sans la consulter

Son or précieux

 

Elle l’avait poussé haut

Du mieux qu’elle le pouvait

Rendant compte à ceux qui lui confièrent la graine

De sa grande capacité conductrice

De sa grande générosité compensatrice

De sa réponse toujours satisfaisante

Aux attentes

 

Mission accomplie pourrait-elle dire

Jetant son regard de tendresse habillée

Dans les yeux des réfugiées

Qui ont raté l’hallali

Qui ne finiront pas dans une gamelle

Dans une minoterie

Mais qui pour l’heure

Vivent leurs dernières heures

Car un jour ou l’autre gêneront aux entournures

Les espaces où se résignent

Les réfugiées.

 

Carole Radureau (18/09/2021)

 

Réfugiées au bord du désastre

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Campagne magnanvilloise

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H
ceci est un anti crop circle ! ;)
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A
:)))))))
C
Rôôô ! Tu me sors de ces trucs inconnus à mes oreilles !!
A
C'est toi qui fais de l'or en partant de cette photo, il n'y a que toi pour en tirer ce poème inattendu. j'avoue que tu e cesses de me surprendre :)<br /> Ces réfugiées vont réensemencer la terre ou faire le bonheur d'un oiseau ou d'une petite vie cachée dans l'herbe.
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C
Je ne sais jamais au départ d'un texte ce qu'il va advenir de lui, je laisse faire la muse, tout simplement même si je garde malgré tout un peu de trame consciente. Oui en laissant le temps aux plantes elles permettent à la vie de se construire.....il faut juste du temps pour la nature. Tout ce que lui refuse la société des hommes.