1. La Nébuleuse de la Tête de Cheval

Publié le 1 Janvier 2024

......Parle-moi d'Uranie....

 

A 1600 années-lumière dans une prairie ouverte

Un troupeau d’appaloosa galope à lance-crinière.

Le chef est à la tête c’est lui que les hommes voient

Reposant leur vue et leurs idées dans la lunette magique.

Petits chevaux indiens

Sélectionnés par les autochtones

Fières montures des étoiles

Certaines ont élu domicile sur la magnifique Tête

Qui hennit de plaisir

Parfois de chatouillement.

Nous l’entendons dans nos rêves mais l’inconscient est de marbre

Le matin, jamais, ne nous en souvenons

Pourtant tout le jour nous entraîne dans la prairie

Tout le jour nous avons la crinière dans les yeux

Le désir de LIBERTE fortement ancrée au cœur

Tout ceci sans en être purement conscient.

C’est le chef de meute, le grand leader qui était dans sa vie terrestre

Le cheval d’un guerrier

Sans doute a-t-il trouvé la mort sur le champ de bataille

On le fêta dignement car il était très brave

Il était capable de s’approcher au plus près des bisons

Pour que le cavalier les flèche facilement

Il en fallait du courage pour un petit cheval

Ils étaient dressés comme de véritables flèches équidées

Des fusées tintinnabulantes d’étincelles aux robes piquetées

Comme des taches de rousseur diffuses

Jusque sur leurs croupes développées.

La Nébuleuse de la Tête de Cheval nous invite

A cultiver la LIBERTE à la conjuguer dans toutes les langues

Vibrez au chant du petit cheval appaloosa

Qui a gravé de ses sabots la prairie

Qui grave à présent le ciel étoilé de ses sabots d’obsidienne.

 

 

Carole Radureau (01/01/2023)

 

Inspirée par cette photo de Serge de la Nébuleuse de la Tête de Cheval ou IC 434

 

 

1. La Nébuleuse de la Tête de Cheval

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Les nébuleuses, #Le fil de la vie

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H
Parce que nous en avons assez d’être parqués dans les<br /> <br /> pâtures empoisonnées du malheur<br /> <br /> parce que nous en avons assez de loger dans l’aile en<br /> <br /> ruine de l’histoire<br /> <br /> parce que dans nos poignets brûlent des avoines et des<br /> <br /> seigles de tendresse<br /> <br /> parce que des faims neuves provoquent des émeutes au<br /> <br /> fond des faubourgs du sang<br /> <br /> et que les écluses de la patience fléchissent à travers la<br /> <br /> géographie mouvementée de notre rêve<br /> <br /> Nous allons seller les chevaux fabuleux de la révolte et<br /> <br /> du courage…<br /> <br /> André Laude, extrait de “Nous sommes présents au monde” (1962)
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C
C'est très beau, j'adore. Merci Serge
K
Je te lis en silence Caro et je suis admirative de tes écrits.<br /> Belle année à toi et surtout, une excellente santé, car c'est grâce à elle que nous pouvons apprécier toute la splendeur de ce qui nous entoure.<br /> Merci à Serge et à Gianni pour le partage des clichés et meilleurs voeux à eux.
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C
Merci Katia, je te souhaite une bonne année avec encore de très jolies photos de cette petite vie qui nous plait tant.
A
Très belle histoire, on part loin avec toi et avec Serge puisqu'il est à l'origine de ton inspiration. <br /> J'en profite pour te souhaiter une bonne année, Caro, même si ça ne change rien, on le sait bien... Je t'embrasse.
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C
Merci beaucoup Alma, je te souhaite aussi le meilleur. Tu sais, ça ne change rien c'est vrai mais cela part toujours du fait de penser aux autres et c'est un peu ce qu'il manque aux gens de nos jours (enfin pas tous heureusement!). Bises et bonne journée