Comme l’oiseau mon frère, comme l’oiseau

Publié le 22 Mai 2019

Par Hansueli KrapfCe fichier a été téléversé avec Commonist. — Travail personnel: Hansueli Krapf (User Simisa (discussion · contributions)), CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14946854

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Prendre de la hauteur
Est une évidence éclairée et subtile
Que le vent
Jamais ne contredit.

A chaque moment être oiseau
Faire ce que nous dicte la parole de l’eau
Ce que nous chante la voix de la terre.

Etre libre
En être fier
Tenir entre ses serres
Deux brins de magie
Juste infusés par le limon des anges.

Se contenter de peu
Savoir se sustenter de la vérité des herbes
Et de la confusion de l’ignorance.

Comme l’oiseau mon frère
Souris au soleil
Et bois à la source même de la conscience.

Demain n’est-il pas qu’un fragment
De la seconde
Même ?
Et hier une pépite oubliée
De ce même fragment ?

Comme l’oiseau mon frère
Subjugue ton empreinte
Dans la stratégie du vol ascendant.
Naît fragile du fracas de la coquille
Pour vivre fort
Dans la nuée du temps
Chante chaque jour un chant différent
Inspiré par le tournis de la brume
Et le ronflement rosé des nuages.

Comme l’oiseau mon frère
Tu es clair comme le coq de roche
Comme l’eau pure encore vierge de toute
Fréquentation
Tu es doux comme le voile sucré de l’aurore
Amoureux comme la châtaigne chutant sur l’oreiller
De l’automne
Comme l’oiseau mon frère
Tu es poète, de ceux qui naissent avec une muse entre les dents
Tu es resté l’enfant
Dans ton cœur l’enfant dort mais veille
Un pétale d’argent brille avec l’ardeur de la témérité
Et la brise nacrée de l’obsidienne
Gite entre tes doigts
Tournés vers le ciel.

Carole Radureau (22/05/2019)

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oeil de faucon

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