Publié le 6 Décembre 2022
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Le poète a la capacité de quitter son corps
De le laisser coquille vide
Pour, que l’habite la muse
Pour que s’écrive, librement
Le contenu de son subconscient
Le poète ?
Ce n’est qu’une main
Celle qui guide un stylo, mû
Par une mécanique, à lui, inconnue
Ils diront, ils analyseront
Ils en déduiront, ils s’en feront
De grandes palabres
Qu’apprendront dans les grandes écoles
Les jeunes apprentis
Mais, jamais, non, jamais
Ils ne sauront ce qui habitait
L’esprit et l’âme et le moment présent du poète
Au moment où il écrivait.
C’est simple,
Lui-même ne le savait pas.
Ai-je envie de dire que les poètes n’ont rien dans la tête ?
Se laissent guider par une licorne surréaliste
Bleue comme le lait d’étoiles
Tendre comme le chant du merle en la madrugada ?
Que nenni !
Je parle pour moi, pour moi unicamente
Corps fuyant quand le toc-toc du vers se pointe
Sur son grand cheval blanc coiffé d’une crinière rouge feu
Au rire céleste
Ame prête à tous les sacrifices
Prêtant son flanc aux cambrures
Aux sauts
Aux pirouettes
De la muse-cheval du jour
Libre comme le vent.
Carole Radureau (06/12/2022)