oiseaux-muses

Publié le 26 Mars 2025

Cousins croisés

Je suis de la lignée des Moissons
Fils de l’eau à profusion

Cousins croisés

Moi je suis de la lignée du Beurre
Fils du poisson à toute heure

Croisons-nous, cousin, croisons-nous

Et de 2 lignées fusionnons

Nos coutumes, nos droits de pêche, nos langues

Pour être les dignes fils des sieurs Cormorans

Nous n’en seront que plus grands.

 

Où nous croiserons-nous, cousin

- Chacun, faisons la moitié du chemin

Il y aura bien un lieu d’eau

Entre Les Moissons et le Beurre

Sur la carte la jolie carte de France.

 

Mon sang n’a fait qu’un tour

Ma géographie est sublime

Et le GPS, eh bien, c’est moi qui l’ait inventé

Ou plutôt, les humains m’ont copié

Je te dirais le nom du lieu de rendez-vous, cousin

Mais, non, pas en ligne

Gare aux espions !

Il y a des rencontres qui ne doivent pas être gâchées

Et les liens du sang, cousin, c’est sacré.

 

Emmène dans tes bagages des poissons de Beurre

Moi je t’offrirais mon poisson de Moisson

Tu m’en diras des nouvelles !

 

Carole Radureau (26/03/2025)

 

Inspirée par ces 2 photos de cormorans de Gianni et Serge

 

 

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Publié le 24 Mars 2025

 

        .......fragments de l’île du Beurre……

 

Quand tout a été épuisé

Envole-toi

Envole-toi, léger

Vers là-bas où tu sais

Pouvoir, sans danger

Te poser.

 

Quand il n’y a plus rien à attendre

Envole-toi

Envole-toi, sans remords

Vers une autre île

Où le beurre est tendre.

 

Quand il faut bien bouger, un moment

Après l’autre s’en vient

Envole-toi

Envole-toi, hardi

Vers les lacs, les rus, les cours d’eau jolis

Envole-toi confiant

Il y a un moment qui t’attend

Dans les bras de la vie

Avec peut-être, qui sait

Le couvert mis.

 

Carole Radureau (24/03/2025)

 

Inspirée par ces photos de Serge

L’envol
L’envol

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de l'Ile du Beurre, #Oiseaux-muses

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Publié le 10 Mars 2025

……fragments de l’Ile du Beurre…..

 

 

J’ai le dos rond

Ça vous amuse ?

J’ai le dos rond

Quand je veux.

 

Je sais, tel le chat

L’arrondir au mieux

Quand il y a de la bise

Quand le froid mordoie.

 

Je suis le roi du camouflage

J’ai 10 plumes grises dans mon corsage

Pour étoffer mon espalda

Et pour faire mine de chuis pas là !

 

J’ai le dos rond

Cela ne vous gêne-t-il pas ?

Ne rêvez pas non plus qu’on m’empoigne

Car sur mon dos, nulle poignée…..

 

….Sinon une mapa bien étudiée

Et des mots-clés emplumés.

 

Carole Radureau (10/03/2025)

 

Inspirée par cette photo de Serge

Le héron Dos-rond

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de l'Ile du Beurre, #Oiseaux-muses

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Publié le 6 Mars 2025

Queue-de-pie

……fragments de l’Ile du Beurre…..

 

 

Œil noir dans le front noir

Bec noir crocheté noir

Epaules noires

Bavette noire d’amertume

Attention aux éclats de blanc

Ventre blanc

Comme pour illuminer les brumes.

Queue-de-pie.

 

Queue-de-pie.

Ce n’est pas moi qui le dit

Ils t’ont copiée, Bella

Ils ont craché sur toi

Comme à l’habitude

Te traitant de tous les noms

Il n’empêche ils ont pris

Sans gêne

Ta noblesse.

Queue-de-pie.

 

L’habit.

Celui du faste et de la noblesse

De la servitude accomplie

Celui du pas un mot de trop

De la discipline et de la règle

Celui des soumis

celui de ceux qui n’ont pas le choix.

 

Toi tu t'en fiches, ta queue-de-pie à toi

C’est ton balancier

Ton étendard

Ton fleuron

On pourrait en faire une épée qui sait

Mais toi, Pie

Malgré tous les bruits courant sur ton compte

Tu es une pacifique

Comment penser qu’un oiseau, quel qu’il fut

Ne le soit pas ?

 

Carole Radureau (06/03/2025)

 

Inspirée par cette photo de Serge

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Fragments de l'Ile du Beurre

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Publié le 4 Mars 2025

Le roi qui ne s’y croyait pas

 

Il avait sur sa tête bandeau doré

Mais nulle couronne

L’or était puissant

L’or brillait mais lui, le roi

Grosse tête n’avait pas.

 

Il était roi, petit roi

On dit roitelet

D’un minuscule royaume

Grand par son cœur et par son harmonie

Il régnait sans autocratie

Il était roi de la nature, roitelet

(avec le let de fin non pas de laid

Mais de ley la loi de la Terre-Mère).

 

Ah ! la Terre-Mère

Le roitelet en était le petit page

Il portait couleurs tendres comme étendard

Pour rappeler la beauté et la simplicité

De la mère

Ce silence non pas complice

Ni réprobateur

Face à toutes les misères dues à l’homme sur la terre

Ce silence comme évidence

Comme le fait qu’il n’y a plus rien à dire.

 

Roitelet était porteur de ce message

Etincelle vive et joyeuse

Petit page de paix et de douceur

Il virevoltait, lumière

Dans son minuscule royaume

Tout occupé à son mode de vie

En diffusant malgré lui

Des messages profonds

Pour les initiés.

 

Les voici révélés

Mais vous les connaissez déjà

Que ceux qui ne les connaissent pas

S’en inspirent, respirent en pleine conscience

Sortent et regardent le monde

Avec les yeux de Roitelet.

 

Carole Radureau (04/03/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

 

Le roi qui ne s’y croyait pas

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 3 Mars 2025

........Fragments de l'Ile du Beurre.....

 

L’automne n’avait laissé aux arbres

Que des baguettes chinoises dénudées

Et l’hiver, ce passant morose avait fléchi l’injustice

Pourtant sur cette nudité

Il fallait bien loger

Et quand un semblant de printemps s’éclaira

Les logements patiemment

Apparurent

Ce n’était au départ que jeu de mikado

Où l’adresse et la patience étaient principales vertus

Ici et là à bonne distance

Commencèrent à se monter des édifices

C’est social car on se voit d’un voisin l’autre

On peut se prêter du sel ou du sucre

Ou bien de la levure pour faire monter le gâteau

Ou encore taper une petite bavette sur le paillasson d’entrée

Tout est bien pensé dans cette cité

Même si l’on est pressé, on peut crier par la fenêtre.

 

Ils sont arrivés une fois les travaux terminés

Ils commencèrent à l’occuper et c’était confortable

Assez

Pour y prévoir d’agrandir la famille

Assez

Pour y trouver le gîte, le repos et la convivialité

Tant de grandeur dans cet habitat simplissime

Tant d’espace à découvrir une fois la crémaillère pendue

Tout à coup l’avenir n’était plus à la brume

Tout à coup la destinée était bien avancée

Il fallait de la vie, de la joie et des rires

Dans la cité de l’île du Beurre

Et ça, les promoteurs à peine l’avait prévu

Il manquait bien des chambres

Des tricycles et des bacs à sable

Mais les petits savent bien jouer avec ce qu’ils trouvent

Une fois l’émancipation arrivée (comme le temps passe vite)

Avec grand renfort et entraînement les jeunes se préparaient

Puis, l’heure était venue du voler de ses propres ailes

Et prenant d’un coup leur cœur dans la gorge

Leurs ailes à leur cou

Ravalant leurs larmes face à l’incertitude

La séparation avait lieu

Et parfois pour toujours.

 

Il en était ainsi du cycle de la vie

Dans l’Ile du Beurre comme dans la forêt à côté

Ou la grande ville ou il n’est moins sûr

Que le social vive encore

Du moins la solidarité.

 

Je te vois, tu me vois

La fenêtre et la porte sont toujours ouvertes

Et le cœur a laissé sur la table

Une rose toute fraîche.

 

Carole Radureau (03/03/2025)

 

Inspirée par ces photos de Serge de hérons dans l’Ile du Beurre sur le Rhône

 

Logement social de l’Ile du Beurre
Logement social de l’Ile du Beurre

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Fragments de l'Ile du Beurre

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Publié le 1 Mars 2025

Que me dit cette image

Les ondes grandissent dans un silence surnaturel

Que nul avion ne vient troubler

C’est une gamme sur une portée non née

Qui peine à dessiner les notes et qui louvoie

Suivant la trace sœur

Juste devant elle

Pour l’instant, elle ne peut faire que cela    la gamme

Est en cours

Et le style manque

Les herbes folles qui n’ont pas supporté le froid de l’hiver

Sont là ramollies et on les envie

Elles sont là les résistantes qui perdurent quoi qu’il arrive

S’en fichant à vrai dire de leur mollesse

Elles peuplent la surface

Elles donnent au photographe ce premier plan

Comme un diamant dans son écrin

Se prenant pour les stars déchues d’un moment

Elles s’en fichent

Car sous l’eau leurs pieds au chaud

Ont préparé l’avenir

La paix suit le mouvement invisible des pattes de canard

On les imagine brasser cette eau froide sans aucune tumeur sur leur peau

Consécutive à ce froid

Ah ! comme j’aimerais être dotée de ces pattes d’oiseaux, oui

Même de pattes palmées

On imagine très bien le mouvement, le pédalier suprême

Le propulseur des rêves qui s’active, là, dans l’ombre liquide

Quelle beauté

Cet oiseau se déplace ainsi sur l’eau l’air de rien

Si calmement, si tranquillement

On comprend donc tout à coup

Pourquoi les gens aiment tant regarder les canards sur l’étang

Le cygne majestueux, la parade des grèbes

Car c’est ici la paix, c’est ici :

Allons-y, allons-y

Oublions le pain, oublions les haines et le bruit des bottes

Plongeons en nous-même et agitons nos neurones comme le mouvement de pattes des canards

Nous brasserons tant de beauté et de créativité

Nous ferons remonter tant de bonnes ondes et d’énergie

Que tout à coup le réveil sera gai

Et les herbes rigoleront en nous voyant repartir

Bras dessus/pattes dessous.

 

Carole Radureau (01/03/2025)

 

 

Inspirée par cette photo de Gianni

Poème écrit en écoutant ceci :

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 18 Février 2025

 

Tite Bleue ?

C’est toi qui a fait ça ?

-Oh, non, je le jure !

Jamais je ne serais revenue

Sur les lieux du crime.

 

Moi, j’instille mon bec dans les fissures

Pour y déloger les insectes savoureux

Qui s’y logent, logent, logent.

 

Moi, je suis une adepte de la fricassée de pucerons

Mon rêve serait de pouvoir confectionner

Une brochette de larves bien juteuses

Et les griller sur un grand feu de joie.

 

Je ne sais pas qui a fait ça

Mais, en menant l’enquête

On peut trouver

Il y a ici des bûcherons au bec acéré

Qui laissent souvent traces de leur passage

Suffit de regarder au pied de l’arbre

Et il y aura la marque et le nom.

 

Je n’ai rien, je n’ai rien dit

Je suis une adepte de la vie qui se vit

En liberté dans le bois

Et chacun de nous doit vivre, n’est-ce pas ?

 

La nature nous a déposés, chacun à notre place

Tout a été bien pensé et c’est comme un aparté

Rien ne devrait troubler notre écosystème

Mais un jour, il y a eu un loupé et puis…..voilà…..

L’homme est arrivé.

 

Carole Radureau (18/02/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

Tite Bleue, l’écorceuse ?

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 11 Février 2025

 

Pour faire le portrait d’un oiseau

Il faut un rêve

Et une paille trempée au fil de l’eau

Un mannequin très très bien préservé

Avec tout ce qu’il faut

Pour lui tirer le portrait

Il doit avoir belle allure

Savoir se tenir

Son port doit être altier

Il doit être d’équerre

Savoir garder timidité

Humilité et gaieté cachée

Sa parure doit être nickel

Super bien repassée, lissée

Amidonnée, pas un truc qui ne dépasse

Ni un fil de tiré

Les couleurs sont souhaitées bien vives

Ici le vert est brillant

Le blanc, éclatant

Le noir s’obscurcit pour ne pas ternir l’ensemble

L’orangé de la patte est subtilement montré

Le mannequin baisse la tête

Comme en méditation

Il n’a pas oublié la frisette

Tel un nœud papillon de l’oiseau

Ou bien une poignée pour l’emporter

Au pays des rêves.

 

Carole Radureau (11/02/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

Le mannequin

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 11 Février 2025

Georges tout rond

C’est de saison

Il faut être gonflé

A chaque heure

Porter duvet

Et s’arrondir

Comme un raisin

Trempé dans le rhum

Pour devenir tout rond.

Tout rond

Tel un ballon.

 

 

Tout rond.

Tout mignon.

Avec l’œil toujours vif

Le poitrail toujours d’un bel orangé

Et ce petit air naïf

Qui nous fait l’aimer

Voire, l’adorer

Ce Georges tout rond.

 

Carole Radureau (11/02/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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