Publié le 5 Avril 2024
Qu’elle soit larve, jeune ou bien adulte
Carbonero la cuisinière
Sait dans quel plat les cuisiner
Aujourd’hui c’est pour une fricassée
Top Chef Carbonero ?
Aux fourneaux !
Je la prends délicatement
Lui dégage bien les oreilles
La débarrasse et l’écale
De ses piquant urticants
Voilà de la bonne matière
C’est nutritif, protéiné, juteux
J’en ai déjà l’eau aux babines
Oups : j’ai failli baver dans la cocotte !
Faire revenir la bestiole
Dans l’huile de pin locale, sans additifs ni conservateurs
Si ça fume, c’est pas bon,
Il faut une huile désodorisée
Ensuite fariner et mouiller avec un petit bouillon de poulet
Maison (2 à 5 heures de cuisson, sans sel)
Voilà, ça sent bon !
J’y mettrais bien de la verdure
Mais Carbonero c’est connu est insectivore
Nulle plante, nul légume entre dans son régime
C’est de la matière à guerrière je vous le dis,
C’est du concentré, sans peur,
Jamais froid aux yeux : remarquez :
Quand il faut toquer à la porte blindée des chenilles
Y a que Carbonero pour le faire.
Non, nul dessert ; pas de sucre pour Bibi
Peut-être un petit flan de pucerons
Directement cuisiné dans le cœur d’une rose :
Mignonne allons voir, mignonne ce matin si la rose
Est toute disposée à ouvrir son premier bouton
Pour que l’on y récolte rosée et pucerons
Comme 1er prix de Top Chef.
Carole Radureau (05/04/2024)
Inspirée par ces photos de Gianni