oiseaux muses

Publié le 19 Janvier 2022

Le petit jardinier en fleurs

Tout en poésie !

C’est une véritable poésie

Que d’offrir une fleur blanche

A sa promise

Et un bouquet ?

C’est une récompense

Pour avoir permis la vie.

 

Le petit jardinier

Constructeur de corbeille de noce

De berceau où abriter ses amours

Bref une construction

Mais quelle construction !

Lui, il n’y va pas de main morte

Il les empile, il les entrecroise, il les superpose

Les branches

Jusqu’à atteindre une certaine hauteur

Bref : vous le verrez.

 

C’est un petit jardinier joli comme un cœur

Il a une couleur dorée

On dirait le fils du soleil

On pourrait lui dire : Bonjour petit Soleil

Te voilà de bon matin

Affairé

Attendant tes futures conquêtes.

 

Ah ! ce jardinier !

Il a soif de conquête

Si soif

Il lui faudrait bien toutes les dames jardinières alentour

Mais voilà

Madame, c’est elle qui choisit

Alors le petit soleil

Avec son calot, sa tonsure couleur miel

Il s’en donne du mal et du mal et du mal

Il faut une belle corbeille

Bien rangée

Proprette

Avec de jolis petits objets

Blancs

Ou colorés

Attendant comme des offrandes devant le berceau

Madame regarde, juge, estime

Elle jauge aussi le petit soleil

Sur sa mine, son apparence, sa voix, son chant

Si tout ceci est OK

C’est parti !

La belle entre dans la corbeille aux ébats

C’est très rapide mais efficace.

 

C’est ainsi que la sélection naturelle

S’opère

Il faut au moins ça pour pérenniser une espèce

Donner toutes les chances à sa couvée

En dehors de la génétique

Car elle, ne s’affiche pas.

 

Mon petit jardinier du soleil est heureux

Il a brillé comme son père

Il nous a fait rêver

Il nous a fait sourire

Il nous a attendris

Peut-être nous a-t-il fait rire

C’est le propre du jardinier.

 

Carole Radureau (19/01/2022)

 

Jardinier de Newton

Prionodura newtonia

ptilnorhyncidées

 

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 14 Janvier 2022

Par J.M.Garg — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3049224

Par J.M.Garg — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3049224

« Je compte accueillir face à face ou côte à côte
les mules rétives et les scorpions furieux perdus
dans les ruelles de leur folie
peu enclins à déchiffrer aujourd’hui le livre de la création et d’atteindre le cap de la belle espérance
car l’on sait qu’ils ont, eux aussi, un cœur
en attente
de la proximité
la loi n’est pas le chemin qui mène à la source
il y a méprise depuis des siècles
que ça doit en arranger beaucoup
qui galopent à perdre haleine
keffieh de guingois
moustaches lisses et sourires en déroute »

Abdourahman A.Waberi

 

Au galop saturne de la huppe

Tu seras le calame qui écrit l’âme véritable

Et la lecture des mots sera ta récompense

Comme l’oiseau qui sait déchiffrer la nature du nuage

La direction du vent

La plaie qui se lève sous la plaine des tourments

Sache qu’il n’y a rien d’aisé

 

Ton âme tombe sur la page

Comme une tache de brume trop imprégnée de haine

Et c’est comme si

Jamais

Tu n’avais vu le vol huppé qui s’achève

Sur le pleur de l’incompréhension

 

Laisse couler en toi

Le rire frais de la rose au petit matin

Le sourire sacré du jasmin quand il récolte chaque grain de rosée

Et la chanson précieuse du rossignol

Chorale du temps

 

La vérité est au cœur de la lecture

Il y a un sens

Qu’il faut découvrir en ouvrant chaque page dans le sens du vent

La vérité est au cœur de toi-même

Quand tu lis dans ton cœur

En l’ouvrant en deux dans le sens du temps présent.

 

Carole Radureau (14/01/2022)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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Publié le 12 Janvier 2022

By digitaltrails - Lake Sylvan - Rifleman, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=71786792

By digitaltrails - Lake Sylvan - Rifleman, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=71786792

 

Titipounamu de ton vert

Ardent de ton jaune

Tranchant

Ouvre tes minuscules ailes

Comme un éventail sur les dents

Pour que mime ma main

Un défilé de dentelles

Que retrouve le sens du stylo

Mon ego

Titipounamu tu vois

J’aimerais te croquer.

 

N’aie pas peur, petit trésor

Jamais je ne ferais

De mes dents

Quoi que ce soit à tes beauté

Sinon de les laisser s’éclairer

Dans un sourire

Car te voyant c’est le monde tout entier

Que je vois

Eclairé par la lune

Et d’un rayon de soleil

Tu as coiffé ta minuscule ardeur.

 

Carole Radureau (12/01/2022)

 

Titipounamou (nom maori)

Acanthisitta chloris

Xénique grimpeur

Acanthisittidés

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 11 Janvier 2022

 

La petite pie a faim

Elle ajuste son vol stationnaire

Sa curiosité

Sur l’insecte affairé

Et tranche

L’air en deux

 

Elle a mis son corsage rosé

Comme une nacre tendrement éprise

Et sur ses yeux

Un bandeau de velours

Noir comme le monde

 

La petite pie est véloce

Elle aime

Raconter aux nuages

Son succès :

Combien d’insectes elle a dégusté

Combien elle a gobé

Combien elle a laissé frire au soleil

 

Ha ! la géographie du ventre

Même quand celui-ci est rosé par la nacre vive

C’est une circonvolution qui ne demande jamais pardon

Il ordonne !

On lui obéit

Pas trop le choix dit la petite pie

Si l’on veut, comme moi

Trancher

De son mieux

L’air en deux

Mieux vaut avoir

Le ventre plein.

 

Carole Radureau (11/01/2022)

 

Pie-grièche à poitrine rose

Lanius minor

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 6 Janvier 2022

......peuple Maori.....

 

Il y a les oiseaux que l’on mange

Il y a les oiseaux sacrés

Il y a les oiseaux qui offrent leurs plumes

Il y a les oiseaux compagnons de route

Il y a les oiseaux légendaires

A aucune culture ne manque l’oiseau

Le kererū entre dans le domaine de la nourriture

Du trésor, de la légende, de la culture vestimentaire

Aux Maoris il offre son corps

En garantie

Contre les grandes faims

Le kererū a son histoire

Il a sa façon de vivre

Baigné dans un grand tout

Qui s’appelle territoire.

Ce n’est pas sa faute à lui

Si les oiseaux de sa famille

Sont dodus et bien en chair

Consommés dans les 4 coins de ce monde !

C’est ainsi, que l’homme doit se nourrir

Comme toutes les espèces, c’est la course pour la vie.

Il n’était pas encore né le temps

Où l’homme envisageait

De consommer des pilules, des succédanés

Afin d’éviter ses tous premiers gestes :

Chasser, plumer, éviscérer, cuire, consommer, remercier.

Pourquoi oublier cela ?

Pourquoi renier cela ?

Serions-nous là à tergiverser

Si nos ancêtres avaient polémiqué

Boudé

Fait le nez sur le plat

Oublié de manger le plat quotidien

Même si c’est l’oiseau qui doit s’y coller ?

Il ne faut pas tout confondre

Le nécessaire et le futile

La chasse pour se nourrir en autosubsistance

Et la chasse par plaisir sportif

Par plaisir de tuer ce plaisir de tuer que l’on masque par de belles paroles.

Le kererū se moque bien de cela

La vie de l’oiseau c’est de faire attention

A lui et aux siens quand il en a la charge

C’est une vie faite de mille attentions

De mille sauve-qui-peut

D’activation permanente de son 6e sens

Une seconde d’inattention et c’en est fait de lui.

Pourtant dans cette Nouvelle-Zélande-là autrefois

Il n’existait pas de prédateurs (d’aucune sorte)

Les oiseaux vivaient heureux (le paradis des oiseaux)

Sur le sol

Sans aucune obligation de voler, certains

Avaient même oublié de le faire (le kakapo)

Ils pouvaient dans la forêt, tranquilles

Se déplacer

Ils pouvaient sur le sol, tranquilles

Nicher

Prédateurs à 2 et 4 pattes ont vite

Tout corrompu

Des espèces encore plus vite que de l’écrire

Ont disparu

D’autres ont été sauvegardées

En urgence

Difficilement, le mal est là.

Ce n’est pas la chasse de subsistance la responsable

Non,

Ce sont les circonstances de la civilisation, de la colonisation

De l’immense civilisation dévoreuse d’espace

D’espèces

De vies

Qui avance sur ses pas de géante

Au détriment de chaque petite espèce d’autrefois

Kererū, kiwi, dodo, kakapo, kea, kookaburra

Nos frères.

 

Kererū à présent est protégé

Après tout ceci qui est écrit

Ne croyez pas que j’en sois chagrinée

Au contraire

Je m’en réjouis

Pour autant je ne souhaiterais jamais que l’on mette de côté

La culture traditionnelle

Pensant que tout peut être adapté avec intelligence et respect

Chaque époque a ses contraintes

Auxquelles l’homme doit s’adapter

En bon responsable de ses actes.

 

Le poète, lui, n’a pas ses exigences

L’oiseau est partie prenante de sa poésie

Il est le roi

Il est la liberté et la sagesse

La tendresse et l’amour

Et quand le poète troque sa plume gentiment prêtée par l’oiseau

Contre un stylo pour le croquer (non au sel)

C’est avec la magie libératrice du dessin

Comme pour dire qu’il faut tourner une page bien lourde

De miasmes et de peur

Pour que naisse à nouveau, toutes les créativités.

 

Carole Radureau (05/01/2022)

 

Kererū

Carpophage de Nouvelle-Zélande

Hemiphaga novaeseelandiae

Quasi menac

 

By Judi Lapsley Miller - Own work, CC BY 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=71567312

By Judi Lapsley Miller - Own work, CC BY 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=71567312

Traditionnellement utilisé à la fois pour sa viande et ses plumes, le kererū est considéré comme taonga pour les Māori ; en tant que tel, pour divers iwi tels que Ngāi Tūhoe, le kererū forme une partie importante de leur identité culturelle.

Les plumes des Kererū continuent d'être conservées pour la fabrication des kākahu (manteaux fins), tandis que les plumes de la queue étaient utilisées pour décorer les tahā huahua (récipients de stockage de la nourriture).

Dans une légende Māori, le héros et trickster Māui a pris la forme d'un kererū lorsqu'il est descendu dans le monde souterrain à la recherche de ses parents. Selon cette légende, la raison du plumage irisé vert-bleu et blanc du kererū est que lorsque Māui s'est transformé en kererū, il portait la jupe/le tablier et la ceinture de sa mère, Tāranga. Le tablier, Te Taro o Tāranga, est représenté par les plumes blanches de la poitrine ; la ceinture, Te Tātua a Tāranga, est signifiée par les plumes vert-bleu sur le cou du kererū.

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 11 Décembre 2021

Emerveillée par l’histoire et les photos de Katia*, chez qui je suis arrivée en suivant le regard d’Alma, je me dis que ces oiseaux, cette année, ils nous en ont fait vivre, encore une fois, des histoires !

Et derechef je confie en commentaire que pour l’an prochain, je vais m’en commander un de coucou gris.

Parce que c’est ainsi.

Chaque année je me commande deux oiseaux nouveaux à observer dans mon jardin.

On a déjà la presque totalité du panel de faisabilité dans notre territoire mais nous ne sommes jamais à l’abri d’une surprise.

Cette année, j’ai fait chou blanc : ni sittelle torchepot, ni linotte mélodieuse.

Par contre mon fils a vu une sittelle dans le petit bois de notre promenade campagnarde. Il a également ramassé dans le même espace deux plumes de pic épeiche.

Qu’à cela ne tienne j’ai pu voir d’autres oiseaux nouveaux dont, hélas, je n’ai pas eu le temps de figer la trace avec mon appareil photo.

En dehors de l’épervier.

Ça, elle, je ne l’ai pas ratée.

Et elle est revenue, mais par contre c’est elle qui a raté son coup, grâce à la barrière des roses anciennes. Ca fonctionne bien cette astuce de protéger les mangeoires dans les rosiers grimpants.

Sinon, j’ai pu observer deux oiseaux nouveaux : un pic vert, très fugitivement, il s’était perdu certainement et une fauvette des jardins qui est venue deux jours de suite.

Il me reste à trouver mon second oiseau-vœu pour 2022, je vais être moins ambitieuse que cette année, je vais dire : mésange nonnette.

Voilà, coucou gris et mésange nonnette.

Préparez-vous, compagnons, la soupe est bonne à la maison, passez-vous le mot.

Et si vous venez, restez assez longtemps que j’ai le temps de vous flasher parce que pour partager avec les @migo@s c’est mieux !!

caro

* Une fois arrivés chez Katia : pour connaître la suite tu vas tout en bas des commentaires et clic sur "second temps"

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 12 Novembre 2021

 

Je t’ai entendue cet été !

Pourquoi ne t’es-tu pas fait voir ?

 

Tiwitiwiti

J’étais là, oui, j’étais là

Pardi

J’ai caché mon nid dans ton jardin

Tu m’as prise pour Carbonero.

 

Tiwitiwiti

Prends la mousse et le lichen

Trouve un trou dans un tronc

Y dépose une dizaine d’œufs

Eh ! oui : faut c’qui faut !

 

Tiwitiwiti

Ma chanson jolie

Par-delà les chaînes de montagne

Je vole je picore je chipe des insectes

Je pars me mettre au chaud

Tiwitiwiti

 

L’an prochain, veille

Observe-moi mais ne me surveille

Déjà tu m’as vue une fois, déjà !

Tiwitiwiti

Tu as su que c’était moi.

 

Je suis la fille de la forêt et de l’ombre

Je suis celle que l’on n’attend pas

On me prend toujours pour une autre : facile

On ne compte jamais sur moi.

 

Tiwitiwiti

Ou quel son que vous entendez

Ou quelle chanson de moi vous aimez

Je signe ici Tiwitiwiti : c’est ainsi

J’ai le dernier mot.

 

Carole Radureau (12/11/2021)

 

Mésange noire (periparus ater)

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 10 Novembre 2021

 

A l’assaut du tronc.

A l’assaut de l’écorce.

Hé oui, pas encore venu le temps des barricades

Le temps qu’on ne fait plus où

Chantait le cousin merle moqueur

Où le temps des cerises primait

Sur le temps de la glaise !

 

A l’assaut !

Et puis, quoi encore !

Certes, j’ai la figure bien faite

Le rouge adhère à mon calot

Et, certes, je ne me laisse pas faire

J’ai le bec en forme et le cou d’un taureau.

 

Je sautille comme un zébulon

Sur cette écorce qui n’a rien de terrestre

Et je vole en huit

Fermant mes ailes comme fermant les paupières

Sur l’avenir du monde.

 

Je suis le roi de Caro

Et oui, on ne se refait pas

J’ai la plume libertaire

La larme à l’œil dont se servent les muses

J’ai, mais c’est un secret

Le réservoir à mots empli à ras bord

Nul ne le fait déborder

On y puise à satiété

Il se renouvelle sans cesse

J’ai la plume libertaire

Le sang chaud de la terre-mère

La liberté de l’oiseau qui tient chaud l’hiver

Et la liberté du pic qui libère

La source de protéines.

 

Carole Radureau (10/11/2021)

 

Pic noir

Dryocopus martius

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Oiseaux muses

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Publié le 9 Novembre 2021

 

Aussi beau que le chat botté

Sans ses bottes

Et qu’un mousquetaire

Avec sa petite moustache

 

Prince des roselières

Roi des herbes folles

Je te vois mon sœur s’affole

Je n’ai rien vu d’aussi beau

 

Tous les oiseaux sont beaux

C’est vrai. C’est très vrai

Mais pourquoi tant de beauté ?

La terre-mère est généreuse en ses dons.

 

Mais il y a des beautés qui touchent plus

C’est ainsi, question de goût

J’aime ce petit côté pirate

Ou gentleman cambrioleur.

 

Aussi beau que la voie lactée

Sans les barres à mine

Aussi tendre que la vérité

Quand elle se dissémine.

 

Je demande le sieur panure

Et non, ce n’est pas pour le poisson

C’est pour le rouler entre mes ventricules

Comme un cadeau sans poison.

 

Aimez-vous mon sieur panure

Et sa dame panurette ?

Elle, elle n’a pas l’attribut

Qui donne le droit à l’épée.

 

Pourtant elle combat

C’est une guerrière

La pire ennemie des pucerons

Et quand elle porte la culotte

Son tendre avec toutes les moustaches du monde

Il a l’air tout penaud.

 

Ce n’est pas un viking : on dirait, on dirait !

Il a le cœur sur la main

A ce qu’il paraît

C’est un membre joyeux des mésanges

Qui s’est déclaré différent

En portant sous son bec la moustache

Imitant son idole Brassens

Imitant son idole Ferrat.

 

Ah ! comme résonne la chanson non crétinisante

Dans la roselière !

C’est monsieur panure qui roule des vocalises

Madame en est fière

Elle a de suite réservé son nid

Sûr ! Elle y mettra vite fait

Sa petite progéniture.

 

Tout ceci se passe loin de nous

Dans cet espace aussi sacré qu’à préserver

Les zones humides se meurent

J’en ai la glotte desséchée.

 

Nul doute qu’avec la compagnie

L’eau va glouglouter à l’envie

Et la famille panure

Bien à l’aise dans ses murs

Remplira de bon cœur

D’œufs de panure et de fleurs

Les petits nids joyeux de demain.

 

Carole Radureau (09/11/2021)

 

Panure à moustaches

Panurus biarmicus

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 1 Novembre 2021

 

Viens sur mon rocher, tu sais

Ce semblant de navire, au large

Qui se voudrait à la dérive, et pourtant

Garde son œil, sur la terre ferme

Non loin

 

Viens, ici tu pourras nicher

Les rochers sont super accueillants, nous

Ne sommes pas serrés comme des sardines

Dans une boîte en métal, nous avons

La tête au vent, le cœur dans les étoiles, et

Dans nos nids, 4

Œufs blancs (en moyenne)

 

Papa cormoran va à la pêche, et dans ma glotte

Tombent les poissons d’argent

Nous chantons la chorale de la pierre, le chant matinal

Des cormorans qui vivent pleinement, leur moment

Bien inspirés par la minéralité

 

Viens sur mon rocher, mon navire à vau-l’eau

Ici naîtront nos petits cormorans

Avec leurs petits cris ils nous diront : coucou

Et cela en sera fini du calme avant la tempête gastrique :

Profitons, parents-cormorans de ce calme plat

De cette oisiveté, bien ancrés sur nos nids

La pierre fournit la paix, le calme et le frimas

Il nous reste à en faire

Une complainte pour la vie.

 

Carole Radureau (01/11/2021)

 

Phalacrocorax capillatus, cormoran de Temminck, îles Kouriles

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Oiseaux muses

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