oiseaux muses

Publié le 3 Juin 2022

 

........habiter le monde en poésie.....

 

 

 

  1. Tu m’as dit : viens ! alors je suis venu
  2. Tu vois : on s’est bien entendus
  3. De ta pierre froide j’en fais de la douceur
  4. De ton ardeur je rêve en nid
  5. La science n’a jamais tout compris, non
  6. Ici la poésie c’est un cocon de paille et de pierre
  7. D’où naîtront des privilégiés
  8. Oisillons d’histoire de papier et d’ivoire pressée
  9. Tu m’as dit : viens et me voici rendu
  10. Je suis celui que l’on dit : opportuniste ? (sans raison aucune).

 

Carole Radureau (03/06/2022)

IMAGE qui m'inspira ces mots-ci 

Gobemouche gris que l'on peut voir en photo en Ardèche, prise par Serge ci-dessous : 

Des nids comme il en pleuvrait, dans la pierre ou la gouttière, des nids, tout simplement

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #habiter le monde en poésie

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Publié le 25 Mai 2022

Une nouvelle qui n’est pas dans les journaux

Une UNE très belle

Qui pépie et qui vole

Ça y est : souriez ! rebelles !

La livraison est là

Les petites Carbonero sont belles

On en témoigne ici.

 

Ça grandit vite

Sur le mode TGV

Les parents ont du pain sur la planche

Il en faut des insectes

Pour toutes les becquées

Ça volète ça furète ça court en volant partout

Le papa avec sa couvée sur les pattes

Comme une traîne d’étoile filante

La maman qui fait des cabrioles

Pour dévaliser les réserves de l’araignée.

 

Une calotte toute noire toute ronde

Qui englobe les yeux tout noirs, tout ronds

Un bon gabarit déjà

Poussins bien nourris

L’on réalise de quoi on les prive

Quand le jardin ne compte plus d’insectes

Car le produit qui tue tout fonctionne très bien

Ça tue tout y compris la vie

Et l’on réalise comme cette vie est précieuse

Serait-ce parce que l’on est plus attachés aux nourrissons ?

On ne voudrait pas que leur jolie petite vie

S’achève

En tourbillon

Tout comme on le souhaite pour nos propres petites

C’est ainsi que l’on s’éveille à la conscience

De l’impermanence des choses

C’est ainsi que ceux qui nous gouvernent

Jamais

Ne connaissent un tel éveil

Je les plains, tiens, dans ma grande compassion

Car pour mettre du cœur dans les choses que l’on fait

Car pour mettre du cœur dans les choses que l’on produit

Car pour mettre du cœur dans les politiques que l’on a la prétention de mener

Encore faut-il en être pourvu.

 

La petite livraison de Carbonero compte environ

4 rejetons

Tenez-vous bien insectes de tout poils, cachez-vous

Chenilles processionnaires

Ici c’est une bande de révolutionnaires

Qui n’ont jamais froid aux yeux

De plus elles ont un gosier à toute épreuve pour avaler ces bêtes urticantes.

 

C’est de la vraie graine de héros, Carbonero

Carbonero c’est la plus forte

Carbonero c’est toujours la première

Une leader en quelque sorte

Heureusement qu’on l’a.

 

Carole Radureau (25/05/2022)

 

Inspirée par cette photo de mon fils Gianni

Nouvelle livraison

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 5 Mai 2022

.......fragments de Vivarais....

 

Et voici un petit oiseau gris

Je ne sais comment il s’appelle

C’est un inconnu

Il débarque ainsi dans ma vie

Sans frapper

Oiseau chanteur

Je le trouve charmant

Il me plaît je l’adopterais bien

Sur mon fond d’écran.

 

L’écran au fond c’est un fond sans fin

Un réceptacle à voyager

Comme un ballon dirigeable qui mène d’où vient le vent

Selon l’oiseau qu’on lui a choisi.

 

Qui est-tu petit inconnu gris ?

Je cherche dans le champ des possibles

Je ne te trouve pas

Tu es certainement un oiseau rare

L’oiseau rare à Magnanville, ça c’est sûr.

 

C’est difficile de trouver son chemin dans la nomenclature des oiseaux

C’est difficile d’y retrouver son nid

Même s’il n’y a pas profusion chez nous

Comme dans une forêt tropicale

L’enquête est toujours ardue.

 

Il y faut parfois le son

Et Serge qui m’a présenté (offert) ce petit compagnon gris

Qui me sourit bien tendrement

Avec son petit œil gentil

Avec son petit bec doucement arrondi

Avec sa physionomie d’oiseau vraiment sympa

Serge m’a glissé dans l’oreille qu’il était un gobemouche (gris)

Ce n’est certainement pas rare

Chez nous il n’y en a pas

C’est donc un oiseau rare

J’avais raison

Mais elle ne sera pas rare la tendresse que je lui porterais

Mais ils ne seront pas rares

Les doux mots et les secrets

Que je lui glisserais à l’oreille de mon fond d’écran

Car pour me fondre dans sa petite vie je me fondrais

J’ai la grande capacité.

 

Carole Radureau (05/05/2022)

 

Inspirée par cette photo de Serge

 

L’oiseau inconnu

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Fragments de Vivarais

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Publié le 24 Avril 2022

......écoutez son sang qui bât

Entendre le glouglou de ses boyaux....

 

......boire à sa sève

La connaissance.....

 

Réconcilier la fibre et le sens....

 

.......apprendre en toute conscience

La simple histoire de la vie

Inscrite dans chaque cercle concentrique.

 

Etre absorbé.

 

.....sans cesse

Se sentir choyé.

 

Sans cesse

Se sentir protégé......

 

Au cœur de l’arbre où l’on est bien.

 

Pourtant

Un jour il faut le quitter

Son lit sa loge son nid

Sa cabane au Canada

Qui tient debout sans poutres ni sans fondations

Avec un toit de canopée

Où les rayons du soleil

Viennent se briser et repartent

Déconcertés par tant d’audace.

 

...ah ma petite loge dans mon arbre-mère

Mon arbre-père et grand-père et grand-mère

Une grande famille, bref.....

 

Tu m’as donné la plus belle des forces

En toi j’ai appris à grandir

J’ai appris à voler

J’ai appris à me concentrer sur ma prochaine mission :

La vie sans toi.

 

Carole Radureau (24/04/2022)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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Publié le 20 Mars 2022

Madame Corneille et madame Tourterelle

 

Madame Corneille est très énervée

Elle crie fort on l’entend de loin

Elle fait le remake de la Guerre des étoiles dans le ciel

Là-bas, sur son territoire

On lui a piqué son aire

 

Non, pas son air

Ça elle en a encore plein les poumons

Mais son aire là où elle veut,

Déposer, c’est pressé,

Ses œufs

Là, où elle veut les couver :

L’endroit est stratégique

Le problème c’est que tout le monde semble vouloir le même !

 

Les hauts arbres se font rares

Madame Corneille ne désire pas

Couver dans une haie de troènes

C’est son coin à elle ou du moins le croit-elle

Madame la Pie n’est pas au courant.

 

Madame Tourterelle, elle, la spécialiste du nid

En un tour de main

La spécialiste du record de couvées, 6 pour le moins dans la saison

A choisi cette année

Un arbre

Près de la maison

Elle aime avoir l’humain à l’œil

Comme une bague à son doigt

Il fallait la voir,

Elle est bien cachée

L’expérience de l’année passée a payé

Madame Corneille sera bluffée !

 

Juste à côté de moi couve madame Tourterelle

De toute sa bravoure de tout son courage

Par pluie, par soleil, par monts et par vents

Madame couve

Espérons !

Croisons les doigts de pieds !

Espérons que madame Corneille trouvera son compte

Là-bas de l’autre côté.

 

C’est ainsi qu’est faite dame nature

Où il y a des forts

Où il y a des faibles

Où il y en a qui ont la vie longue

Et d’autres qui ont la vie plus que courte

C’est un équilibre et nous, humains, nous croyons le droit de juger

De condamner et de confondre

De modifier et de désapprendre

Nous croyons avons le dessus sur le cycle de la vie

Même certains se croient au-dessus de tout

La politique, la science et d’autres matières

Qui nient au pouvoir de la vie ce pouvoir

Cette énigme

Cette évolution qui ne souffre aucun souffle, qui se moque

Des élucubrations, des essoufflements, des péroraisons

Ça suit son cours, ça vit, ça criaille, ça roucoule

Ça fait le chant du petit cheval bleu (mésange bleue)

Ça dit pilipilipili

C’est très joli

Parfois ça casse les oreilles même quand on n’en a qu’une

Mais ça vit, c’est la vie

Ça fait du bien d’écouter la vie qui suit son cours

Se met en place tout tranquillement

Avec ses combats, ses constructions, ses vœux.

 

Qu’il est beau le but de tout ceci :

Les petits !

Les petits, y’à que ça de vrai pour madame Corneille

Comme pour madame Tourterelle

Elles font de leur mieux

C’est toujours bien : une réussite.

Elles sont toujours là, leur espèce ne périclite pas.

Elles font de leur mieux.......

 

Carole Radureau (20/03/2022)

 

 

c'est en contre-jour mais sinon on ne la voit pas !!

c'est en contre-jour mais sinon on ne la voit pas !!

Madame Corneille et madame Tourterelle

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Oiseaux muses

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Publié le 10 Février 2022

Le haut-de-chausses à palettes

On ne voit pas le temps passer

Battant des ailes

Soixante fois par secondes

On ne voit pas l’air du temps filer

Dans l’espace du grand huit

Formé par les ailes

 

Il faut

La protéger la fleur rouge

La plus belle

Celle qui mérite le don de vie

Son nectar n’a pas le goût du sang

Juste la symbolique

Le sang n’est-il pas source de vie ?

 

On ne voit pas le temps passer

Quand on vit son cycle

Le soleil est un compagnon

Son fruit d’or offre la parure d’insectes

La rosée est une boisson accommodante

La forêt un écrin compatissant

Sus aux fleurs rouges

Les premiers arrivés

Danseront la salsa du grand 8

Claquant des palettes

Claquant du bec

Le nectar de la fleur est rouge

Comme l’espoir qui fait naître

Les délicates portées.

 

Carole Radureau (10/02/2022)

 

Haut-de-chausses à palettes

Ocratus underwoodii

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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Publié le 4 Février 2022

Le coq de roche orange

 

Dans cette forêt au sol pauvre

Il y a peu de feuilles et de fruits

Arrivant sur le terrain

La richesse est cachée

Dans le ventre de la mère

Une richesse noire et malodorante

Qu’il ne faut pas toucher !

 

C’est interdit

Dit le coq de roche

Car je ferais de gros yeux d’orange

Epouvantables à merci

Je piquerais sur mon casque des clous

Pourvoyeurs d’éclairs

Je réciterais un poème-balade

Qui fera rire les capucins

Et pleurer les douairières

 

Rien à faire

Le ciel est triste

Il voit se profiler

Au cœur de la verdure plus verte que verte

Le vert profond de l’Amazonie

La nappe noire

Huileuse

Qui s’incruste

Menaçant lui et lui

 

L’orange du coq est une auréole de magie

Dans un monde qui perd les pédales

C’est un miel qui n’est pas permis

Car il n’y aucun respect

 

Fuyant comme la nappe qui s’écoule

Chaque jour davantage

Là et puis là

Catastrophe après catastrophe

Comme si une main se plaisait à les sectionner les tuyaux

A les envoyer les tsunamis qui déversent les barils à la place des hommes

A les envoyer les étincelles qui mettent le feu aux pétroliers

C’est une année qui commence dans une noirceur

Gluante et terrible

Quelque chose d’indélébile

Certainement bien débile

Comme le sont les êtres face à cela

Qui leur glisse tant

Des mains.

 

Carole Radureau (04/02/2022)

 

Coq de roche orange

Rupicola rupicola

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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Publié le 31 Janvier 2022

 

image

T’as une drôle de mine
T’es un peu charbonneux
Que t’arrive-t-il ?
C’est la fin des haricots ?

Je me suis levé du pied gauche
En m’élançant dans le ciel
Je n’ai pas vu la marée
Quand j’ai plongé, là,
J’ai réalisé :
Ça n’avait pas la même texture
Comme mon habituelle eau de mer
Presque pure enfin presque
Ça n’avait pas la même odeur
Comme mon habituelle eau de mer
Presque pure enfin, presque
Et puis là-dessous il faisait tout sombre
Les proies
Flottaient
Je n’y ai vu que du feu mais il parait que c’est du pétrole.

Quézako, pétrole ?
Ca ne passe pas cette info
Dans nos réseaux
Quid de la prévention ?

Maintenant me voilà mazouté
C’est ainsi que disent les hommes
Ils en savent long sur ce phénomène
Vu que c’est de leur faute.

Mazouté ?
Quelle horreur !
A dire ce mot c’est comme si une arête
Coincée
En travers de ma glotte
Zozotait le chant funèbre.

Dis-moi, ils vont t’en sortir ?
Te rendre tout propre tout beau
Comme autrefois ?

Je l’espère mais ne le croit pas
Je sens en moi circuler un sang froid
Couleur de mort couleur noire comme la glue
Dans laquelle j’ai plongé de bon cœur.

Oh ! Ne dis pas ça, ne dis pas ça
C’est trop triste mais que faire ?
Ils doivent savoir que faire, ce sont des HOMMES !

Je ne suis plus si certain de ça
Ce sont de petits êtres insignifiants et impuissants
Qui se croient grands
C’est là, grande différence avec nous autres,
Oiseaux,
Toujours là, où se situe notre place
Même si cette place est souillée par la terrible marée
Noire !!

Noire comme le monde !
Ce monde si beau qu’on leur a laissé sur un plateau d’argent
A déguster à petites lampées
Qu’ils se sont goinfrés comme des porcs
Ça continue, ça continue encore
De marée noire en marée noire
De pollution en pollution
De saccages et saccages
De massacres en massacres
De pandémies en pandémies
Ça continue encore et encore........

Ils vont bien comprendre à présent :
Te voyant, pobrecito !

Penses-tu !!
C’est quasi trop tard
Pour eux comme pour nous la coupe est pleine
Ils avaient avec la pandémie encore un fil qui se tendait à eux
Ils l’ont laissé filer car les profits dominent le monde
Les plaisirs dominent le monde
Ils ne comprennent rien.

Je ne voudrais pas être oiseau de mauvais augure
La terre notre mère a une grande résilience
Je ne l’ai pas, moi-même qui vous parle de mon trépas
Comme un petit gargouillis de fontaine contaminée
Si quelqu’un pouvait me voir m’entendre me lire et
Comprendre
Je ne partirais pas au paradis des oiseaux
Marron comme devant
Si quelqu’un pouvait comprendre, comprendre, comprendre
Sans plus attendre faire son possible
D’une façon ou d’une autre
Faire le possible
Petite goutte humaine par petite goutte humaine
Main dans une autre main, la chaîne
Pour les empêcher de nuire, eux,
Les décideurs puis aussi
Les profiteurs
Ce serait bien, oui, ce serait bien.

Je ne voudrais pas être oiseau de la mauvaise conscience
Vous souffler un adieu sans signe d’espérance
Je ne sais qu’une chose c’est que la terre-mère est bonne
Car chaque fois que l’on se tourne vers elle :
Elle est là, nuestra madre.
Ne manquez pas ça, ne la manquez pas.
Respectez-là, c’est notre mère.

Carole Radureau (31/01/2022)
 

Marée noire de Repsol sur les côtes péruviennes, janvier 2022

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #La pierre noire qui n'était pas belle, #Oiseaux muses

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Publié le 21 Janvier 2022

Par Pavel Špindler, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=53540497

Par Pavel Špindler, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=53540497

 

J’arracherais à la cordillère

Le cri

Perdu

Dans l’immobilité des cieux

 

J’aimerais qu’il traverse

Mes tympans

Comme le fil traverse les perles

Pour en faire le doux collier

De la vie

 

......je n’ai pas le monopole du son....

 

Peu à peu s’envolent les paroles

Bien au-delà de la cordillère

Je ne puis les rattraper

Qu’à la seule condition

Du condor

Prince des airs   prince des vies  prince de la mort

En sa tenue funèbre

Lui qui a gobé les mots

Comme le martinet gobe avec succès

Le plancton du ciel

 

.......je n’ai pas le monopole des oiseaux....

 

Je crierais à l’écho

Un mot

A moi

Inconnu

Que n’entendront uniquement les veines

Des rivières

Le petit glougloutement du matin frais

Glissant

Tranquillement

Comme un film sans paroles

 

......je n’ai pas le monopole de l’onde.....

 

Ni sa fougue

Ni sa hardiesse

Ni sa possible

Vérité.......

 

 

Carole Radureau (21/01/2022)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Agate mousse, #Oiseaux muses

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Publié le 20 Janvier 2022

Par Creator:Adolph Fries — Guérin, Dictionnaire pittoresque d'histoire naturelle, pl. 238, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=56739526

Par Creator:Adolph Fries — Guérin, Dictionnaire pittoresque d'histoire naturelle, pl. 238, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=56739526

 

Je suis le grand indicateur

Bienvenue chez moi !

Oubliez le début de ma vie

Concentrez-vous sur mon intelligence

 

Je suis celui qui appelle à l’aide

Non pas pour que l’on me porte secours

Quoique

Sinon pour qu’un partenaire me donne la main

C’est l’histoire du mutualisme

Vous savez qu’un cas comme le mien

C’est unique sur cette terre-mère

J’avais faim de cire, de rayons de miel

J’envisageais d’appeler le ratel

Viens m’aider ratel

Je trouve le nid

Toi, tu descends les rayons

Et hop ! Nous festoyons

Passaient par-là des hommes du coin

Eux avaient repéré mon grand savoir

Ni une ni deux, nous voici partenaires

Je repère les nids souvent ils sont en haut des arbres

Je siffle la chanson de la découverte

Les hommes l’entendent où ils se trouvent

Ils arrivent, ils grimpent (ce qui n’est pas une simple affaire)

Avec leur feu ils gênent les abeilles

Elles partent

Les hommes tirent les morceaux de rayons

Certains en goûtent, directement

Que c’est bon !

Puis en descendant ils m’en déposent des morceaux

Voilà, le tour est joué !

 

Parfois l’homme me siffle

Il a appris de ses ancêtres une chanson spéciale

Avec des sortes de grognements

Moi, je comprends cela

Je sais que l’homme aussi a faim de miel

Alors je cherche

La caverne aux merveilles.

 

Céty pas merveilleux ça madame !!

 

Carole Radureau (20/01/2021)

 

Grand indicateur

Indicator indicator

Indicatoridés

 

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