la tete dans les etoiles

Publié le 7 Mars 2022

M51 galaxie du tourbillon

M51 galaxie du tourbillon

......fragments de Vivarais.....

Assis

Face à la carte du ciel

Un menu inchangé depuis les siècles profonds

La langue du temps

Applique sur le timbre de l’espace

Sa salive étourdie

Pour que ne cesse

Le tourbillon :

Le tourbillon de l’humilité

 

Mais vous ne croirez pas

Que je prête aux éléments de l’espace

Des sentiments

Mais vous ne croirez pas

Que j’use de métaphores

C’est un miroir que le ciel, le ciel

De nos vies

Et s’il y a tant de dessins

Si jolis, si brillants, si pointilleux

C’est bien pour apprendre à y lire

Des leçons

 

Et nous ne nous en privons pas.

 

Le tourbillon nous a dit

Répété mille et mille fois qu’en toutes choses

Il faut rester humbles

Elle n’a pas bon dos la carcasse de l’homme

Son sang n’est pas de pierre

Ni son cœur de métal

Pourquoi se prendrait-il

Pour un géant ?

 

La mort arase le tout.

 

La mort cette grande conseillère

Est forte de ciel

C’est dans le ciel qu’elle puise son propos

Son grand propos égalisateur.

 

Regardez la fleur

Regardez l’agneau

Regardez le petit l’enfant

Regardez l’oiseau

Regardez le ruisseau (la fameuse Sialinette)

Regardez la montagne

Regardez le vent

Regardez la lune, les étoiles

Ne regardez pas trop en face, le soleil

Ecoutez la terre

 

Je tourne et je tourne

Je virevolte comme la marmotte des ondes

Je vivote comme la petite eau matinale du ruisseau

Je sirote le fruit de l’espace temporel

 

Moi, tourbillon qui sifflote chaque nuit

Au-dessus de vos têtes

Que Serge, ici, vous a révélé

Je suis un grand-père à la noble casquette

Qui tourne en réfléchissant

Qui réfléchit et médite.

 

J’ai envoyé tant de fois des messages :

Les messagers se sont tous fourvoyés

Les adresses étaient fausses

Les messages transformés en fake news

Rien de ma pensée fraîche sur terre

Est arrivée.

Ici j’ai confiance

Mon messager est un fier ardéchois

Au cœur fidèle

Vous me voyez dans mes œuvres

C’est lui qui le permet

De moi, de lui, tirez les bons enseignements

Qu’elle serve à mouliner les pensées délétères du monde

Ma spirale !!

 

Carole Radureau (07/03/2022)

 

Inspirée par cette tourbillonnante photo de Serge

 

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 27 Février 2022

Serge nous envoie cette galaxie dite de l'aspirateur (c'est pour aspirer les mots et les renvoyer aux étoiles)

Serge nous envoie cette galaxie dite de l'aspirateur (c'est pour aspirer les mots et les renvoyer aux étoiles)

 

Nous ne voulions pas d’une fleur nue

D’une dame Soleil sans rayons

Nous ne voulions pas de l’oiseau

Sans ailes

Ni de la rose

Sans parfum

 

Nous avions

Déjà

Connu le frisson d’un monde

Un monde à nous offert

Sur le milieu d’un plateau

Un monde idéal beau et parfait

Qui n’attendait

Rien de nous

Si ce n’est le respect

Un petit peu d’attention

 

Pas de ho ! pas de ha ! pas de Que c’est beau !

Bon , allez on s’casse

Pour aller terminer la fête au bistro

Ou dans un gros bateau pollueur

Ou dans un avion tout autant

 

Les avions

Déjà

Dessinaient dans le ciel

Des croisillons

Presque parfaits, donnant

L’envie

De planter au cœur du croisement

La flèche du ras le bol

 

Nous ne voulions pas de la rivière

Sans son eau

De la lune

Sans éclat

Des étoiles à la triste mine, sans leur fard aux joues

Nous ne voulions pas de la banquise

Sans glace

Ni de la forêt sans ses arbres

Quelquefois le chant du pic

Voulait

Tambouriner

Il n’y avait plus rien que nos cœurs

Pour recevoir son humeur

Triste et morose

Pic sans bois

 

Nous ne voulions pas de la paix

Quand elle était là

Ne sachant pas la préserver

Nous ne voulions pas de la guerre

Pour nous

Car chez les autres, ça dérangeait moins

Nous avions des colères des rancœurs des indignations

Très sélectives

Comprenant le sens où l’on se situait

Politiquement, socialement parlant

 

Nous ne voulions pas du sang dans les rues

Parce que ça fait désordre

 

Mais nous voulions la voiture les vacances

Le chauffage central

De quoi se rendre au travail

Nous voulions de quoi vivre dignement

Ça, ils nous avaient appris à le faire

Du moins le croyons-nous

mais à quel prix !

 

Mais tout ceci reposait sur un tulle

Si fin

Si léger

Si superficiel

Que chaque jour il s’envolait un peu plus emmenant

Avec lui des vagues de tendresse

Claquant dans le petit bec du colibri

Un baiser d’adieu

Comme pour lui signifier : toi, ils t’écouteront

Dis-leur comme cela est fragile

Comme la beauté est éphémère

Comme le manque de respect, pèse

Comme il y a un juste milieu

Dis-leur comme l’eau est pure quand on ne la gaspille pas

Comme la solidarité est pure quand on la met en œuvre

Dis-leur comme l’union fait la force

Comme l’amour est un lit jamais défait

Quand on sait aimer comme il se doit

En donnant plus qu’en ne voulant recevoir

Car aimer cela convient aussi aux choses de la terre

Elles ne sont pas belles en vain

Parfumées, mystérieuses, telluriques, poétiques, semblant éternelles

Toujours là à resplendir chaque cycle comme si cela ne devait cesser

 

Les choses sont là

Elles ne demandent qu’à être

A puiser dans la conscience la beauté de l’être

La force non de combattre car trop de combats polluent la terre

La force de lâcher prise même si c’est dur

De lâcher prise même si l’on meurt

De ne savoir

Comment faire pour revenir sur ce qui a été corrompu.

 

Le colibri m’a dit :

Ne gâche pas ton sourire

Dans un soutien-gorge de misère :

Vers la lune, libère

La libellule de ton âme

Comme un songe en culotte de lin bleu.

 

Il n’y a qu’une étoile des Pléiades

Pour redonner au sens l’énergie nécessaire

Souris : voilà, éclaircis le mystère

De ton âme partie à vau l’eau

Il faut reconstruire réédifier la pyramide de la conscience

Bêtement sombrée comme le château de cartes

Quand tout va mieux on le laisse choir

L’homme est ainsi fait

Eternel recommencement

 

Donne-moi de ta force colibri par mon cœur saisi dans le vif d’une pose

Donne-moi de ta force Pachamama car je dois te célébrer un peu

Bâtir pour toi une mesa pour y confier mes dons

Que sourie à son tour le catalpa voyant cela

 

Donne-moi de ta force lune dont je ne vois plus le sourire de lait

Avec les forceps de la même renaissance il me faut revenir à l’état

Il y a trop de souffrances sur cette terre

Pour que la mienne s’y joigne

Comme une larme perdue dans la mer

Il y a trop de souffrances, je veux par-dessus tout éveiller la fleur

De l’espérance.

 

Carole Radureau (27/02/2022)

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais, #La tête dans les étoiles

Repost0

Publié le 13 Novembre 2021

 

J’ai fait un rêve de couleur bleue

Bleu est le son des étoiles

Je n’ai même pas tenté de résoudre

L’énigme

Qui glisse 7 noms de sœurs

Aux 9 étoiles des Pléiades.

 

Le rêve de la poule aux poussins

A continué

Fervent

Multiplement interprété selon l’origine des pas

Mais le ciel lui ne change pas

Il y a une certaine vérité

Car quand tu lèves la tête

Il y a au-dessus de toi une carte

Qu’il faut reconnaître : un grand portulan

D’ailleurs ne dis-t-on pas que la constellation est la patronne des marins

Et que cet amas ne regroupe pas 7 ou 9 étoiles

Mais des milliers

La plus brillante c’est Eta Tauri, ou Alcyone, la poule

Elle peut nous tirer la langue

On ne la rattrapera pas à 440 années lumière de la terre

Pourtant Serge l’a figée

Dans toute sa beauté

Toute nue

Sortant du bain

Ou de l’œuf

Avec son voile de tulle bleu

 

Dadjâdja al-samâ mâ banatihi des Arabes

Pillalou codi en Inde

Gallineta (poulette) en Italie

Tout ceci de la poule à ses enfants

Pour la grande poussinière galactique

 

Pourtant il semblerait que c’est Zeus lui-même

Qui les a, ainsi placées

Comme cela les mortels peuvent s’ils le souhaitent

Connaître les révolutions des saisons

Quand les Pléiades se couchent le matin au mois Althur

Alors l’hiver commence

Quand elles se lèvent le soir elles ramènent le froid

Alors que le lever du matin apporte la chaleur

 

Elles sont aussi les précieuses connaissances des cycles agricoles

Elles gardent en elles dans l’intervalle des 6 mois de leurs différents levers

Les moissons,

Les vendanges,

La maturité des récoltes

 

La poussinière est sacrée

Du moins elle inspire les êtres

Toute génération

Toute géographie

Confondues

 

Je ne sais pas si tout ceci se révèle

Il y a toujours une sagesse populaire dans les observations

Elles sont les conséquences de la vie

Quand rien n’est facile

Quand tout s’acquiert à grands coups d’énergie physique

De force mentale

Et d’intuition

Les choses ne tombent jamais toutes seules dans les becs

Même des poussins de l’espace.

 

Les étoiles sont nos sœurs que dis-je, nos mères

Nos grand-mères, nos chères aïeules tremblotantes

Elles ont ici revêtu le tulle bleu de la divinité

Comme une lumière sacrée

Qui brille autour de leur âme comme une aura.

 

Carole Radureau (13/11/2021)

 

Inspirée par cette (sublimissime comme dirait l’autre dont le nom commence par un R) photographie de Serge que je remercie autant de fois qu’il y a d’étoiles dans le ciel du Vivarais

 

 

La poussinière aux rêves bleus

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 23 Mars 2021

 

 

Passé le gros derrière de madame Ourse

Voici le temps des découvertes :

Des galaxies s’ouvrent à nous :

Complexes, étonnantes, virevoltantes

Tourbillonnantes, questionnantes

Hallucinantes.

 

Etoiles, nos mères

Nous allaitant de cette poussière d’ambre

Ténébreuse

De vos seins altérés

Combien, mais combien d’êtres de vos utérus

Sont nés ?

 

Apprenez-nous la sagesse, nos mères

Donnez-nous votre brillance votre air

Epaté vos grandes migrations.

 

M82 M81 vous voici enfin à nos yeux révélés

Vos petits noms aux oubliettes

Ils vous nomment comme des destinées chiffrées

Elle est loin la magie de l’indigène

Sa poésie toute naturelle pour donner au ciel

Une belle histoire.

 

Les galaxies spirales hébergent des milliers de mères

Perdues éperdues gémissantes et sincères

Elles œuvrent à la vie, elles œuvrent, les petites

Manufacturières.

 

Galaxie du cigare M82

Cinq fois plus lumineuse que la voie lactée

Vois-ceci : Serge a figé ton propos lumineux ta véritable

Apparence et nous sommes bouche-bée face à toi

Ta copine M81 qui tente, mais vraiment tente

De te chiper la première place.

 

Au sein du Superamas de la Vierge

Rivalisent les galaxies

C’est comme si l’on avait un défilé de mères

Toutes prêtes

A enfanter

Leurs seins dégoulinent d’un lait de mystère

Leur âme de météore envoie des métaphores à qui sait les définir (non, pas moi)

Leur matière envoie des signaux lumineux en morse

Que captent les amoureux de l’espace mais gare !

La photo regorge de petits messages telluriques

De poésie subtile à déchiffrer, de messages subliminaux

On ne développe pas une fois l’aperçu, la vue

De la galaxie sans en tirer un fruit précieux, non !

Le message est là avec sa profusion de bébés messages

Il faut décoder, il faut anticiper, il faut conscientiser

Il faut mémoriser, il faut décupler son aura, il faut

Amoureusement se dire que là-haut nos mères

Inconnues se mêlent à nos disparus et aimés bien connus.

 

Carole Radureau (22/03/2021)

 

Inspirée par cette photo de Serge

 

M81 M82

M81 M82

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #La tête dans les étoiles, #Fragments de Vivarais

Repost0

Publié le 22 Septembre 2020

image de Serge

image de Serge

Le soir venu tout simplement

Tout comme on retire ses vêtements

Retirer sa peau de jour

Du jour usé, du jour fini

Avec ses joies et ses peines

Ses riens, ses touts.

Enfiler

Sa peau de nuit

Celle qui a le pouvoir du ciel

 

Avec la peau de nuit la passoire à étoiles

Est active

On regarde alors ce ciel au-dessus de nous

Avec des yeux neufs

Des yeux d’enfants

L’enfant s’émerveille, c’est son pouvoir à lui

L’adulte a oublié cela, forcément

Il oublie chaque soir de retirer

Sa peau de jour

Cette peau qui interfère avec la naïveté

L’émerveillement

La pureté de l’âme

Seules clés pour regarder la canopée du ciel

L’interpréter

 

Avec la peau de nuit la lune entre en toi

Comme un châle d’or et d’opale

Tout frangé de sa poussière d’étoiles

Il y a tant de monde disséminé dans cet univers

En état de poussière

Autant de grains, de messages

A lire au besoin, parfois ils sont pour nous

Il serait dommage de les rater en se couchant

Bêtement

Avec sa peau de jour.

 

Ce soir ma poésie vous fera connaître une nuit nouvelle

Une nuit désencadrée

Une de celles où la magie éveille en soi un sentiment de bonheur

Comme une porte à nouveau

Entrouverte

La porte de l’enfance

La porte trop brutalement fermée

Celle qui a fermé également nos yeux

La petite lumière dans nos yeux

Qui sait lire

Qui sait comprendre

Le pouvoir du moment présent.

 

Carole Radureau (22/09/2020)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #La tête dans les étoiles

Repost0