gianni ou fragments de vie sauvage

Bouée jaune pour oiseaux en détresse

SOS de toutes les requêtes

Rien n’y fera rien changer

Ni les histoires ni les croyances

Ni les propagandes instillées au goutte-à-goutte

Ni les démentis, ni les ni-ni,

Rien n’y fera rien changer

Il est trop tard, la sterne le dit

Elle qui a tout compris

S’est mise à l’abri sur la bouée jaune

Jaune comme l’espoir

Comme le fruit du soleil

Jaune comme la caresse jolie

Jaune comme l’harmonie de la vie

Nous ne pourrons que jouer

Et gagner ou perdre

Et nous compterons nos larmes pour la prochaine fois

Nous ne pourrons que nous déplacer et y croire

Tout en sachant que tout a été fait trop tard

Le mal qui s’insinue est mal ancien,

Profond,

Tentaculaire

Il a ses origines que chacun connaît

Qu’il faut analyser

Pour, pourquoi pas ne pas le refaire

Mais c’est toujours ainsi

L’histoire sans cesse se reproduit avec les nuances liées à l’époque

Avec toujours plus de fureur car la terre s’épuise

Avec elle ceux qui profitent commencent à entrevoir

Une fin de non recevoir

C’est la course à l’échalote

Seulement ce sont toujours les mêmes qui ont les yeux qui piquent

Les autres ont semble-t-il un antidote

Sur la bouée jaune

Comme sur un bonbon géant

Un bonbon de plastique rutilant qui n’engage pas vraiment

La sterne est notre messagère

Elle a deux ailes, la sterne

Elle ne craint pas les tempêtes

A part les plus terribles

Elle peut s’en tirer

C’est ainsi que la sterne sourit

Quand elle lance le SOS

On a presque envie de la croire

C’est parce que c’est un SOS de prévention

Un qui anticipe, qui ne sert donc à rien si l’on connaît un peu l’histoire

Nous avons oublié le moment présent

Les autres, là, que ne nous font-ils pas ?

Quels dégâts, quels malheurs dans nos heures riches

Oublier le moment présent

La politique tue le moment présent

Pourtant tout est politique

Seulement, regardons la sterne

Ecoutons, comprenons, devinons ce qu’elle nous dit

Ce qu’elle nous dit c’est Carpe Diem

Comme une sterne bien éduquée

Les messages subliminaux ont été passés 24h/24

Ils ont été compris, absorbés, assimilés

Maintenant le moment présent est unique

Qui ne sait quoi, qui ne sait qui, qui ne sait ce qu’il se trafique

Et telle la sterne, je nous vois ballotés agréablement sur l’eau (plate)

Comme à la dérive

Malgré tout en sécurité

Car le jaune, c’est une valeur sûre nous dit Dame Soleil.

Carole Radureau (24/06/2024)

Inspirée par cette photo de Gianni

Par ici la bonne soupe

La belle fricassée verte

Maman Bruant du marché s’en revient

Son filet à provision bien garni.

Il y a peu de recettes

A quelle mode les accommoder ?

Quand elles bougent encore c’est meilleur

Fraîches elles sont plus croustillantes.

Hélas ceci n’est qu’un des multiples voyages

Sitôt remplis les bedons réclament encore

Il en faut des fournées et des fournées

Pour ces petits affamés.

Maman Bruant devient toute maigre

A peine prend-elle sa petite portion

Dans cette verdure grouillante

Elle n’a que la part du pauvre

Carole Radureau (23/06/2024)

Inspirée par ces photos de Gianni d’un oiseau que je pense être un bruant (zizi ou jaune peut-être).

De même je dis dans le poème que c’est une dame mais je n’en ai pas la certitude.

Nous serons bientôt forts

Devenus indépendants

Et chanterons

Chacun de notre côté

Pour l’heure ici c’est l’accolade

Le partage de la faim

La grande attente infinie

Pour prendre des forces

Nous serons les prochains chanteurs

Ceux qui fêtent le printemps et les fruits

Casquette marronnette

Casquette negra

Pour nous apercevoir

Il faudra de bons yeux

Un bon objectif

Nous sommes très timides

Ne croyez pas que cette photo-là soit courante

Il faut l’œil expert

Déterminer notre espèce

Etre curieux et opportuniste

Nous sommes très timides

On nous entend mais on nous voit rarement

Véloce la petite fauvette, véloce

Vole avec son chant au bec

La canopée l’embrasse comme son fruit

Il ne reste que la chanson qui berce l’air.

Carole Radureau (21/06/2024)

Inspirée par ces photos de Gianni

Maman pomme de pin

Lune parmi tous les seins

Pour allaiter bébé orite

Ou pour la protéger ?

Tendre est la beauté dans sa petite nature

Qui réclame sa pitance

Qui réclame, clame et crie

En toute innocence

Le ventre parle par ses gargouillis.

La soie et le velours

Comme deux mains gantées d’amour

Se sont posées sur le bébé

Gage de sécurité.

Carole Radureau (20/06/2024)

Inspirée par ses photos de Gianni d’un bébé orite à longue queue

Aux bonnes emplettes

Me voici prête

Filet à provisions

Porte-monnaie bien garni.

Aux bonnes emplettes

Par toujours proprettes

Il faut y plonger la tête

Ah ! que ne faut-il pas faire ?

Aux bonnes emplettes

Aller en exploration

Là-dessous, sous le comptoir

Il y en a des surprises.

Des vertes et des pas mûres

De non étiquetées

Certaines dont l’origine n’est pas sûre

Puis des arnaques bien sûr.

Ouf ! je ne m’en tire pas mal

J’ai décroché le pompon

Une belle filasse comme je les aime

De l’herbe bien goûteuse.

Avec, telles des perles accrochées à la guirlande

De petits organismes

Je ne crache pas dessus

Le beurre et l’argent du beurre

Ça aussi cela, aux bonnes emplettes.

Carole Radureau (19/06/2024)

Inspirée par ces photos de Gianni

Noir bandeau

Cape abricot et bleuet

Pour regarder en face

L’adversité

Deux perles noires de jais.

Dynamique sûre

Profilage parfait

Tout est dans sa nature

Pour répondre au projet.

Jolie petite demoiselle

Nouvelle, nouvelle

Vivre au diapason

Sans se poser de questions.

Carole Radureau (18/06/2024)

Inspirée par cette photo de Gianni d’une jeune ? sittelle torchepot

Avertissement

Les temps sont durs et je ne suis pas encore remise de ma saison grise. Le COVID a tout emporté, les dernières forces, le son et la vue, la liberté d’expression mais il y a encore du répondant que j’entends en moi comme un léger morse rassurant.

Les temps sont durs politiquement parlant et l’on a du mal à distinguer la lumière, aussi, hier, malgré le peu de forces, je me suis dit, le réalisant, que nous vivions peut-être nos derniers 15 jours encore « libres ».

Aussi, j’espère pouvoir profiter de ces jours qui pourraient sembler encore heureux pour écrire des choses jolies et insouciantes, ne pouvant, malgré tout certifier que mon subconscient n’interviendra pas. Ceci n’est pas un défi, ni même un pari, juste un vœu pour, pourquoi pas, marquer l’histoire de cette page, par la poésie et les oiseaux.

Merci de me suivre et de me lire.

Hasta la victoria, siempre !

caro

La récolte a été bonne

Petits !

Ouvrez grands vos becs

Me voilà !

Etes-vous restés bien cachés

Oisillons à moi que j’aime et veut

Protéger

Avez-vous été sages

Tout comme des images ?

Le silence est la règle

Il ne faut pas attirer le méchant

Il faut être de marbre

Bien respecter les consignes.

Je sais que la faim tiraille vos ventres

Que ceux-ci sont tous pleins de gargouillis

Voici pour vous qui gargouillent aussi

De tendres vers verts

Bien juteux 

Tout frais du jour !

Une pincée de vitamines

Une bonne becquée de protéines

Après : au dodo !

(ceci est un vœu de tous les parents oiseaux !)

Carole Radureau (29/05/2024)

Inspirée par ces photos de Gianni

Nid d'étourneau sansonnet

Les jolis dessous

Les dessous chics

Ne sont pas ceux que l’on pense

De toute évidence

Les dessous disent

Quelque chose.

C’est un long soutien

Qui ne dit pas son nom

Il a la dentelle et la broderie

Avec un message en morse

A décrypter

Il a le long ruban noir

Qui trahit des monts et des collines

Ainsi qu’un texte manuscrit.

Les jolis dessous qui nous parlent

Mais que disent-ils donc ?

Ils nous racontent un cycle

Une trajectoire

Un habit de camouflage

Un décrypté de nuages

Un message subliminal

Mais ils parlent !

Ce sont des évidences non claires

Elles nous interrogent

Au-delà du joli dessin

Symétrique et complexe

Il faut comprendre sa nature.

Décrypter le cryptique

Au-delà de son apparente culture

C’est déchiffrer l’inconnu

Dans le message de la nature.

Carole Radureau (25/05/2024)

Inspirée par ces photos de Gianni d’une bondrée apivore