Si tu te déplaces
La tête à l’envers
Tu verras le monde
Tel qu’il est
Tu comprendras mieux
La folie
Engendrée par les peurs
Si tu regardes le ciel
Par-dessous-la branche
Tu ne le prends pas, le ciel
Par-dessus la jambe
C’est ici ton chez toi
Où règne la paix et l’harmonie
Savoir déloger le déjeuner
Au saut du lit
En voilà une bonne idée
J’aimerais voir le monde comme toi
Car je pense que notre vision à nous n’est pas bonne
A trop marcher la tête en l’air
On finit par perdre la réalité du monde
Non pas la réalité qu’ils aimeraient
Les autres qui règnent, nous faire voir
La véritable et vraie réalité
Celle de la nature
Il n’y a qu’elle
Et toi, Grimpereau et tes frères
Vous la voyez
Ici, personne ne la voit
Ici, personne ne veut la sauvegarder
Ici, ils ont déclaré les droits de la nature
Nuls et non avenus
Tout pour la guerre
Et ils remettent 3 sous dans le nourrain
Pas une tune pour les espèces
Pour l’eau si précieuse
Pour la terre si précieuse (et non son sous-sol)
Pour la vie tout simplement
Tout pour la mort
Le sang et le fric
La folie ne marche pas la tête en bas
Comme toi, gentil Grimpereau
La folie avance sans honte
Et se produit à la télé
La folie fait régner la peur
Ressert des plats déjà servis
Avec son bruit des bottes
Avec sa base fasciste
La folie invente les choses et se projette
Elle veut entrainer chacun derrière elle
Pourtant le soleil brille
Pourtant les oiseaux chantent
Pourtant le ciel est bleu
Pourtant le printemps s’élance, joyeux
Pourtant la Terre-Mère est fidèle à elle-même
Pourtant des bébés naissent
Pourtant il y a tant à faire pour le bien
Pourtant ils ne songent qu’au mal
J’aimerais marcher la tête en bas comme toi
Me sentir forte malgré ma faiblesse
Sortir de moi les forces de la lionne
Et entre oiseau et félin faire mon lit.
Carole Radureau (06/03/2025)
Inspirée par cette photo de Gianni