fragments de vivarais

Publié le 19 Mai 2023

Le jaune après le jaune

…..Fragments de Vivarais….

 

Il est l’or !

L’or de se changer en heure tendre

L’or transformateur

Qui va du pissenlit au bouton d’OR

Lui qui dit son nom ainsi, dans sa langue à lui :

Bouton d’Heure !

 

L’heure de la panoplie de fée

Tombée un matin frais

Sur la prairie bénie

La prairie bien à l’abri

Des coups de vent mauvais

Des coups d’éclats, des rages de dents,

Des furoncles et des abcès

Qui rongent notre société.

 

Ici le bouton d’Heure est pur

Sans OGM sans pesticides, sans édulcorant

Lui enlevant sa raison d’être, l’Heure.

 

L’heure et non leurre…..

Cela n’aurait plus de sens.

A l’heure ou leurre nos sens le pouvoir

Sans se cacher, non,

Le bouton lui est à l’Heure de l’Amour

A l’Heure de la Vie

A l’Heure de la réconciliation avec le sang

De la Terre, avec la genèse de l’Eau, avec

La poésie botanique, avec

La fraternité des amis animaux.

 

C’est cette heure que je lis grâce à toi, Bouton

Tout frais éclot

Tout jaune comme le soleil ton père

Tout fondant comme le beurre de la comptine

Tout attendrissant comme le sont

Dans l’enfance, ces champs qui sont des chants

Car l’ouïe enfantine entend les chants

Des Boutons d’Heure qui s’expriment dans leur langue

Une langue de fruit confit et d’opale

Avec une pointe de miel du Vivarais

Comme un appel, un souhait :

Ca existe, le miel de Bouton d’Heure ?

 

Parce que ça presse (me disent-ils).

 

Carole Radureau (19/05/2023)

 

Inspirée par ces photos de Serge

 

Le jaune après le jaune

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Publié le 17 Mai 2023

 

…….Fragments de Vivarais……

 

Vivarais revit

Vivarais renaît

Et plonge en sa Sialinette la fleur

La tinte en violet.

 

Ce beau violet qui fait pâlir d’envie

L’encre

Qui rivalise avec le pulpe qui crache pour rien

Dans l’océan du Pourquoi ?

 

Un violet qui dit :

« je m’appelle vie

Je suis fruit, je suis force, je suis

Au-delà du temps et de l’ère

L’évocation de la poésie."

 

Vivarais joli

Quand tu renais ainsi

La montagne est belle

Elle se rebelle au goût de ton renouveau

Elle saute sur la palette

Pour habiller ses mots de jaune genêt

Elle plonge dans son eau retrouvée

Pour écrire à l’encre de gaité :

Non, tout n’est pas perdu

Le moment présent est joie

Profitons-en pour fêter comme il se doit

Ton cœur,

Vivarais.

 

Carole Radureau (17/05/2023)

 

Inspirée par cette photo de Serge

 

Violet song in Vivarais

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 7 Mai 2023

........fragments de Vivarais….

 

 

(…) Mais que je suis peu de chose,

Quelle bête timide je suis lorsque la nuit tombe (…)

Isaac Felipe Azofeifa, Nous vivions près du ciel – Vigilia en pie de muerte)

 

La vie s’écrit au-delà du temp humain

En des lettres ouvertes, de parapluie

Juste dégoulinant de clarté

 

La nuit s’écrit en des lettres de presque rosée

Qui n’ont pas encore tout dit

 

La clairière s’écrit en morse, modelé

Sous les petits pas de biche…..

 

Non pas pied de biche

Elle n’a pas besoin de cela pour entrer

Dans la maison aux portes grandes ouvertes au ciel du renouveau

 

La vie s’écrit comme un parchemin de moment présent

Avec l’encre de la rose fraîchement cueillie

L’eau récoltée sur la bouche tendre du coquelicot

 

Petit tambourinement timide et confus

Presque apeuré

La petite biche flashée en catimini

Sent déjà son âme s’envoler

Jusque dans le cœur de l’homme attendri.

 

Carole Radureau (07/05/2023)

 

Inspirée par cette photo de Serge

 

 

La vie s’écrit

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 6 Mai 2023

 

……Fragments de Vivarais….

 

 J’ai dîné d’un cœur d’étoile

Bu l’eau de chaux à la surface de la lune

La nuit a porté conseil à ma fleur démesurée :

J’ai décidé de me lever.

 

J’ai décidé de me lever,

Champ,

Nuée,

Puiser dans la veine fertile ma chanson

L’or a coulé au plus profond de ma demeure

Moi, j’ai su le récolter.

 

J’ai su le récolter

Sans dégâts ni poison

Car l’or, c’est mon cœur qui vibre

Mon cœur qui vibre au plus profond

De la prairie.

Dent-de-lion je suis et Dent-de-lion je me multiplie.

 

Je me multiplie, jaunesse ardente

Feuillage découpé aux ciseaux cranteurs de la vie

Mon suc est le remède des anges

Il ramène les ailes au bercail

Songe à la nuit du printemps prospère.

 

La terre a glissé en ma mémoire son message

Le vent l’a murmuré

Un petit blues a pris naissance dans ma gorge de miel

Comme un ru dans le sillon du canyon.

 

Il rigole en moi, il chante parfois faux

C’est qu’il me manque le rire de l’harmonica

Qu’importe, j’ai le blues jaune de la force

Qu’importe si la prairie pleure

Quand Dent-de-Lion propose

Le chant de l’éternité.

 

Carole Radureau (06/05/2023)

 

Inspirée par cette photo de Serge

 

 

Pissenlit blues

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 12 Avril 2023

 

…….Fragments de Vivarais…..

 

Ardéchois, cœur fidèle

Reste à trouver dans le châtaignier

Sa pitance

Une parfois

Maigre redevance

Pour utiliser le passage des ondes

Là-bas où la forêt rumine

Ronge son frein farineux

Là-bas où la montagne est belle

Quand elle se pare de jaune

Genêts subtils qui dansent la ronde

Des balais.

 

Petit pouillot ardéchois

Au cœur petit mais plein d’émois

A la riche mine, petit patois

Fleur de nos cœurs.

 

Il est dit que tu ne manques pas d’ardeur

Il est dit que tu dessines des tranchées

Dans les bataillons d’envahisseurs

Nourriture pour l’heure

Bien nutritive

Car il est l’heure aussi

De nourrir les convives

Dans le nid :

Ils ont le bec grand ouvert

Ils réclament à grand cri

Pas le temps d’écouter la chanson de Ferrat

Il faut que tu sois,

Petit pouillot

Au four et au moulin

A l’automne viendra le temps du repos

A l’ombre de ton châtaignier

Tu souffleras un peu quoique

La nourriture à glaner

C’est un quotidien de lutte

Petit pouillot lutteur

Roi de toutes les ardeurs

Dominant la gent volante

Comme un puissant

Courant contre la montre

Pour faire taire enfin la voix

Du ventre, cette cancanière.

 

Carole Radureau (12/04/2023)

 

Inspirée par ces photos de Serge

 

Pouillot véloce ardéchois

Petit pouillot ardéchois
Petit pouillot ardéchois

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Fragments de Vivarais

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Publié le 10 Avril 2023

.......Fragments de Vivarais......

 

 

Petit printemps jaune

Œuf frais   cœur de jonquille

Printemps qui bat au fond des bois

Qui ose enfin s’affirmer

 

 

Le temps n’est pas aux pâmoisons

Le temps n’est pas aux frissons

Sèche est la terre ardéchoise

Qui se demande dans sa glaise : Que faire ?

 

Petit printemps qui n’est pas couvé par la chaleur des villes

Petit printemps des endroits encore préservés

Où se rythme la cadence non pas le pouls du stress

Plutôt la temporalité des mots savamment choisis

 

 

La branche morte n’a pas démérité

Durant l’hiver sous sa couette

Des habitats sont nés

Où bientôt naîtront de nouvelles vies

 

Les premières feuilles naissent sous une lumière de tendresse

Les bourgeons exposent au soleil

Leur luisante et collante suée

Comme un effort venu de l’ancien temps

 

 

La jonquille est toujours fidèle

Elle qui se plaît à imiter dame soleil

Jusqu’au plus profond des bois

Le jaune est la clé de son cœur

 

Le jaune est la clé de sol de la vie

Le regarder s’est opter pour un vent de liberté.

 

Carole Radureau (10/04/2023)

 

Inspirée par ses 1ères photos d’Ardèche de Serge

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 19 Mars 2023

.......fragments de Vivarais.....

 

L’hiver aura passé

Sans la pluie

L’hiver aura passé

Sans jamais regarder en arrière

Comme pour nous dire STOP !

Maintenant ça suffit !

Vous aurez un été sans recharge d’eau

Vous aurez un été de la soif !

 

Cela ne suffit pas.

Il n’y a pas de logique au temps

Il n’y a que bouleversements successifs

Alertes qui sont restées au point mort

Prédictions qui semblaient horribles

Placées

Au même titre que celles de Nostradamus

Il y avait des indices

Des dégâts de par le monde

Dans cette partie sud de la terre

Que nous avons et continuons de piller.

 

Maintenant c’est ici.

La soif nous a rejoint nous ne semblions pas prêts

Alors que certains s’entretuent déjà

Pour se partager le reste des ressources

Alors que l’état ne songe qu’à saigner

Ceux qui n’ont rien

Pour engraisser toujours les mêmes COCHES

Les rivières sont à sec

Rien n’est fait

Rien n’est fait

Rien n’est fait

Si ce n’est que penser que dans 20 ans

Des centrales nucléaires auront encore une goutte d’eau

Pour fonctionner

La schizophrénie est leur marque de fabrique

Le peuple ne s’en contente plus

Le peuple n’en peut plus

Quand il est dans la rue

C’est contre la réforme des retraites

C’est contre l’injustice contre les inégalités

Contre l’inflation contre le pillage contre l’inaction climatique……

 

Je poétise

Depuis des années

Car l’eau qui manque

Sur mon territoire, là-bas

Qui s’appelle Abya Yala

Je suis au courant, les peuples indigènes

Se battent, ils luttent avec leurs moyens à eux

Des moyens de pauvres

Contre des multinationales

Ils luttent au Mexique, ils luttent au Guatemala,

En Colombie, en Argentine, au Chili,

Le rouleau compresseur sans cesse est à l’action

Pas un jour sans un communiqué

Ils se battent ils ont raison ils ont toujours eu raison

Jamais je n’ai eu un doute sur le but de leurs luttes.

 

Je poétise.

A quoi ça sert ?

Juste à décharger par des mots

La crainte et la colère

Juste à transmettre sans trop de formes

La tristesse de mon compagnon ardéchois

La peur pour l’avenir de mes enfants

La crainte que mes petites-filles n’aient pas d’avenir

Pourtant il faut être forts

Pourtant il ne faut pas désespérer

Il faut chercher au fond de nous la réponse

Des peuples vivent dans des déserts

Il convient de vite trouver à s’adapter

Ne rien attendre des puissants

Seulement les mettre sous pression

Ils voudraient nous faire croire que tout dépend d’eux

La casse de la terre dépend d’eux !

 

Je poétise.

La vie est un long fleuve tranquille.

Qu’on se le dise.

L’histoire est à présent boiteuse.

Elle nous a rattrapé subitement.

Nous pensions passer à travers les gouttes

De la sécheresse.

Il n’en est rien.

Nous sommes, main dans la main

Avec l’indigène du Querétaro

Avec celui qui se bat dans le désert d’Atacama

Avec les peuples d’Amazonie

Nous sommes avec ceux qui affrontent Danone au Mexique

Avec ceux qui dénoncent le pillage aux Etats-Unis

Avec tous nos frères de la terre

Dans leurs géographies.

 

L’eau c’est la vie.

Sans eau, la poésie est asséchée elle aussi

Elle n’a plus de larme pour écrire

Pour soutenir ou pour se lamenter.

 

Je ne crois pas que tout soit perdu.

Il y aura des fenêtres où respirer.

Il y aura encore des tempêtes

Des alternances

Le Pérou en est un exemple, terrible

Pays secoué par tous les fléaux

Qui subit la dictature, la misère, les pandémies

Les inégalités, les marées noires, les

Sécheresses, les cyclones, les déversements

De pétrole de boue etc…..

Pérou ancien qui s’était construit sur le désert

Pérou Inca qui a su construire un hydraulique unique

Qui trouva de l’eau dans le désert, dans la cordillère

Pour irriguer ses cultures

Pérou berceau alimentaire

Où le peuple meurt de faim

Je te regarde, Pérou, mi país,

Je te regarde et je prends de toi, chez toi

Mes enseignements

Je sais que c’est dans la sagesse originaire

que se trouvent les réponses

La résilience est en eux

Je pense que nous autres, dits civilisés

Nous ne sommes pas capables de tant de résilience

Pourtant je vous le souhaite

C’est tout ce que je vous souhaite

Garder force et courage

Se retrousser les manches et les neurones

Faire fonctionner la machine à solidarité

S’unir et non se concurrencer

Travailler dès maintenant son jardin en permaculture

Creuser des yeux d’eau

Planter autour des points d’eau

Ne plus tailler, laisser l’ombre se placer où elle aime

Végétaliser, végétaliser, diversifier :

Peut-être cela suffira à créer un microclimat très local

Un bien-être pour les êtres

Un habitat où vivre

Avec la petite faune du coin.

 

*******

 

Ecrire pour ne pas mourir.

Ecrire pour tout reconstruire

Le moulin la rivière la source vive

La chanson

Ecrire pour ne pas souffrir

Ecrire pour tout faire renaître

Ou bien pour reconquérir

Ou bien pour refaire à l’envers

Ecrire pour la rose en robe de soie

Qui sourit malgré tout

Ecrire pour l’oiseau à naître

Qui ne sait pas où il va

Ecrire pour dire oui à la vie

Pour dire non aux contrecoups

Ecrire pour être fort

La plume à la main

Ecrire pour ne pas mourir.

 

Carole Radureau (19/03/2023)

 

Inspirée par cette photo et ce message de Serge

 

Le Vivarais meurt déjà de soif

la source près de la maison, que les anciens n'avaient jamais vu tarir 

est à un niveau de fin août

Journée mondiale sans eau

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Dits de l'eau, #Fragments de Vivarais

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Publié le 6 Novembre 2022

…….fragments de Vivarais…..

 

 

La Nébuleuse de l’âme est compartimentée

C’est comme si l’on voulait,

Ouvrant

L’un

Des

Tiroirs, en

Tirer une sorte de paix :

La paix des constellations.

Ou bien, ouvrant cette porte-là,

Entrer dans le moment présent

Qui nous a été distribué

En doses infinitésimales.

Elle est là, cette Nébuleuse

Flottant au-dessus de nous, entité

Au désir fou

De sauter en plein milieu de la foule,

De l’éclabousser :

En pleine figure, l’âme

Qui,

En bonne fille n’explose pas, mais

Irradie de sa bonté, cette bonne âme

Qu’on lui prête.

 

Ah ! être arrosé de force d’âme,

Attraper une goutte en son sein

De l’âme sœur

Ne rien recevoir du tout, pas une étincelle

Ni une goutte microscopique et dire :

« Mais il n’y avait pas Ame qui vive » ce jour-là !

Et s’en aller, les épaules voulant épouser la courbe du sol ;

Comme

Une âme

En

Peine,

La mort dans l’âme, poussant des soupirs

A fendre l’âme, cultiver enfin

Son vague à l’âme,

Jusqu’à la rendre, quelle tristesse

Au ciel et à son ciel étoilé.

 

Carole Radureau (06/11/2022)

 

Inspirée par cette superbe photo de Serge, de notre Univers, notre ciel de lit.

PC : Hélas, ce week-end OB fait la grève des images......j'avais une chance sur 10 que celle-ci passe (parce que j'ai testé sur mon autre blog qui déconne également), et non, ici, c'est encore pire !!

C'est en mode économique, plus ça va, plus je le pense : économie de newsletters, économie d'image, économie de bande passante (macr.....sors du corps d'OB !)

 

La Nébuleuse de l’âme

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais, #Les nébuleuses, #La tête dans les étoiles

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Publié le 29 Octobre 2022

 

……fragments de Vivarais……

 

Viens, mon petit

Sous mon petit parapluie

Tout délicatement déployé

Fruit de la témérité

Je suis grand et te protèges

Toi, tu passeras à travers les gouttes

Car mon cœur est un abri

Trop grand pour un.

 

Viens, mon petit

Tu sais, de la pluie

Nous naissons

C’est ainsi depuis la nuit des temps

Pourtant

Même en cas de mauvais temps

Nous aimons

Etre à l’abri des

Frimas.

 

Peuple des sous-bois

Amateur de fraîcheur

De pénombre et puis

D’intimité

Nous cultivons

L’appartenance

Au quartier de la Bonne Tourbe

Et de l’eau pure

Si dans le coin il y a un endroit

Sûr

C’est

Pour nous.

 

Parapluies des bois

Du grand jusqu’au tout petit

Parapluies gigognes

Non pas que de l’un à l’autre

Se rétrécissent nos propos,

Nos évidences,

Nos passions, c’est

Juste

Histoire

D’être

Bien

Alignés.

 

Carole Radureau (29/10/2022)

 

Inspirée par cette photo de Serge

 

Petit parapluie

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais

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Publié le 25 Octobre 2022

 

……..fragments de Vivarais……

 

Comme un petit lutin

Blanc

Jaillit

Entre les épines de pin

Désordonnées

Humides

Contentes de pouvoir

Enfin

Glisser telles des dents

Sur la branche d’un peigne

Comme une petite fée

Pure et vierge

Dans son état de nature

Avec son lait pressé

Ses lamelles sûres

Son pied bien assuré aussi

On dirait une apparition en ombre chinoise

Ombrelle

Faite d’une parcelle du rêve d’été

Trop achevé, qui

D’ailleurs n’en finit toujours pas

Et les champignons ?

Sont-ils les rois par ce chaos

Ce grand quiproquo :

Oui :

On le voit

Occurrence blanche, n’est-il pas

Encore terminé,

Est-il comme un lait trop tôt tiré

Veut-il nous alerter de quoi que ce soit

Est-il une licorne aux abois

Ou un mage sorti de la boîte de Pandore

Ou un bonbon à la liqueur

Dont ne reste que le jus blanc   sève laiteuse

Ou encore un domino qui a divorcé

Dont l’unique point dépité

S’est planté droit en terre pour donner

Naissance à un champignon ?

 

Carole Radureau (25/10/2022)

 

Inspirée par cette photo de Serge

Occurrence blanche

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais

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