chronique du virus

Publié le 25 Avril 2020

Au cœur de la fougère

Au cœur de la fougère

La vie reprend ses droits

De son peigne la finesse d’un grain

Coiffe toutes les espérances.

 

Dans les bras d’une fougère

Il fait chaud même quand il fait froid

Elle dit bonjour et le coucou lui répond

Elle dit je t’aime et la haine prend froid.

 

Au cœur d’une fougère

L’été peut avancer sur son chemin libéré

Le ciel peut croire encore qu’il a le monopole du bleu

L’eau désire davantage de promesses

Pour couler dignement.

 

Dans les bras d’une fougère

La vie a fait son nid

C’est une petite vie tremblotante

Demandeuse de bras verts

C’est une petite vie timide

Craignant de ses pas, marcher sur un chemin suspendu

C’est un petit nid précieux

Une offrande aux korrigans frileux

Qui œuvre dans une ombre verte

A l’édification de nouvelles lois.

 

Carole Radureau (25/04/2020)

 

 

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Publié le 22 Avril 2020

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Publié le 21 Avril 2020

Le « monde d’après »

Il n’y a pas de monde d’après

Il n’y a pas de monde d’avant

Il n’y a que le monde

D’ici et maintenant

Celui qui porte nos pas

Celui qui irrigue notre sang

Celui qui nous offre un sourire

Celui qui est notre unique réalité.

 

Ce monde d’avant était le monde d’ici et maintenant

Ce monde d’après est le monde d’ici et maintenant

C’est ici et maintenant que le pas pour changer la direction

Se fait

Avec ses multiples ondes positives

Son rayonnement

Et même si du passé nous tirons les enseignements

Nous ne retournons jamais dans ce qui est derrière nous.

 

Vivre mieux

Construire une autre terre

Donner un sens lumineux à sa vie

C’est ici et maintenant

Fort de cette idée

Chaque pas ensuite posé

Sera force et énergie :

Renouveau

Ensoleillement

Eau vive

Eclat

Lumière

Verdeur

Air pur

Graines de nature

Aliments quotidiens.

 

Et dans notre cœur

Sans rancœur

La force de l’amour

Comme une fleur évidente

Malgré l’absence

Malgré les restrictions

Dans des bouquets de convictions

Embaumeront le parfum de la pleine conscience

Collective.

 

Carole Radureau (21/04/2020)

 

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Publié le 19 Avril 2020

A coups de pistolets

Ils disent la regagner

La liberté de quoi ?

La liberté de tuer !

 

Mais ce sont des cow-boys !

Mais ce sont des bandits !

Mais ce sont sans doute des fous !

Mais non, ils sont seulement yankees.

 

La « liberté » de sortir

Déconfinés et très forts d’être libres

L’arme au poing

Si le COVID-19 pointe sa face de vermine

A coups de pistoles ils le vaincront enfin (ouf).

 

La « liberté » de quoi ?

La « liberté » d’être ç……

La belle parole galvaudée

Le principe par l’égo détourné.

 

Mais ne savent-ils pas que la liberté ne s’achète

Ni par le sang ni par la force ni par l’espoir ni par la parole

La liberté est libre comme le vent

C’est un principe vital

Tu l’as ou tu ne l’as pas en toi.

 

Je connais des prisonniers politiques bien plus libres que tous les libres

Je connais des malades confinés bien plus libres que tous les libres

Dépasser le principe de l’ego c’est déjà y accéder

A cette liberté érigée en jument coursée dans la prairie

Par une horde de sans façons.

 

Carole Radureau (19/04/2020)

 

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Publié le 19 Avril 2020

Ce que dit le ciel

Ce que dit le ciel

En son message éclatant

C’est de regarder son paysage

Au-delà des frontières :

J’ai en moi assez de bleu pour apaiser vos tourments

Tout le gris de la vie qui en nuages s’évanouit

Et le nuage gros et blanc

Avec son sourire de content ;

J’ai en moi un contraste retrouvé

Une lumière comme il n’y en avait plus

J’ai dépassé la barrière même si certains continuent

De violer mon espace (le privilège des riches) ;

J’ai en moi tant de possibles

Tant de possibilités

Des paysages de montagnes, des cordillères échevelées

Des océans déchaînés et des brises d’écume plein les yeux ;

J’ai en moi le désert avec sa parole de sable

Son petit thé à la menthe fumant dans une coupelle de silice ;

J’ai en moi la forêt amazonienne et je pointe du doigt chaque soir

Vers la forêt que l’œil ne voit pas sinon l’âme

Sur ma dame la Lune ;

J’ai en moi les collines qui se veulent déclinantes quand l’automne est là

Les petites campagnes fraîches que survolent les rapaces ;

J’ai en moi le ruisseau forestier avec ses capes de fougères ;

J’ai en moi l’exotisme des îles aux palmiers confondus

Tout ceci que votre œil peut percevoir si votre cœur et votre âme

Doublés de la feutrine du rêve

Montent chaque jour en mayonnaise

Pour éblouir la promesse de mes vœux ;

J’ai en moi le défilé de coton

Toutes les formes que chacun définit

Un jardin sucré-salé, un potager de réflexions

Un savoir-faire hautement érudit ;

J’ai en moi les connaissances encyclopédiques

Les pensées démultipliées qui miment un horizon ;

J’ai en moi la réponse aux questions

Les points d’interrogation

Et aucune restriction.

 

Carole Radureau (19/04/2020)

 

Ce que dit le ciel
Ce que dit le ciel
Ce que dit le ciel

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Publié le 18 Avril 2020

Il a la force de la contemplation

L’égérie au bord des lèvres

La matrice d’un puissant typhon

La tendresse d’une petite caresse

Il a la force du devoir accompli

Le parfum du lilas.

 

C’est le festival du butin

Comme un rassemblement dans lequel tu ne risques rien

Il a la force du déjeuner de printemps

Le sourire du pollen au cœur

C’est un régal avant l’heure

Le parfum du choisya.

 

Même dans le rêve ceci n’entre pas

La caresse au-delà de la tendresse

Le plaisir des sens dans tous les sens

La vue ragaillardie

La narine en mouvement

Le cœur tout rafraîchi

C’est la promesse des lendemains meilleurs

Un petit-déjeuner avec ceux qu’on aime

Ta petite-fille qui te saute dans les bras

Et qui en a le droit

C’est la fête des cœurs en suspens

Le parfum de la glycine.

 

Carole Radureau (18/04/2020)

 

 

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Publié le 16 Avril 2020

…..pris entre deux feux…..

 

Ce ciel bleu déconfiné

Par nous, si vite, approprié

Tout à coup devint gris

Un gris couleur fumée.

 

Et les oiseaux se sont tus

Et ils ont disparu

Ils avaient utilisé

Leur droit de retrait.

 

Et la machine chez moi

S’emballe

Elle a détecté comme qui dirait

Des particules :

Toxiques ?

Mais non, impossible !

Les nuages toxiques chaque fois

Respectent les frontières

Comme chacun le sait.

 

Et c’est comme si nous étions confinés

Confinés encore plus, les fenêtres fermées

Et même les aérations confinées (ça c’est pour les allergiques)

Ceux qui auraient envie de fuir car l’air est irrespirable

Resterons chez eux confinement oblige.

 

Comme une envie de révolte

Une révolte confinée, le beau mot

La belle combinaison

Comme une envie de nourrir la parano

Quand tout nous pousse à plus de bleu à plus de ciel non barré

A plus d’odeurs révélées

A plus de splendeur naturelle et innée

Qui nous étaient volées à jamais comme nous le croyions

Comme une envie de ne plus tolérer

Parce que la terre-mère nous appelle et c’est vrai pour une fois

Nous l’avions entendue

Par défaut, certes

Par contrainte, certes

Mais ce sacrifice pour notre terre-mère nous voulons le supporter

Nous voulons qu’il porte ses fruits

Que les victimes ne soient pas mortes en vain

Que les traumatismes ne soient pas restés vains

Qu’il en sorte un bouquet profond

Riche en enseignements

Qu’il grandisse en bouquet de force

Avec toute la sève accumulée

Qu’il en naisse chaque année des milliers de volontés

Pour pérenniser le souhait :

Vivre main dans la main avec cet environnement

Cette nature offerte et cueillir chaque jour

Ses dons.

 

Carole Radureau (16/04/2020)

 

2 incendies en même temps le 15 avril 2020 pendant le confinement du coronavirus : GDE à Limay (recyclage de vieilles voitures, nuage toxique) et le site de recyclage de déchets verts de Flacourt

 

 

 

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Publié le 13 Avril 2020

La délicatesse

La délicatesse est une fleur de l’âme

Une petite vague qui se soulève, timide

C’est une touche de peinture à peine suggestive

Comme un rose aux joues éveillé par le sentiment

La délicatesse c’est une antithèse un antidote

A tant de pensées contradictoires

C’est un sourire aimant, un comme on en voit rarement

Car le monde a installé sur les visages

Des contractions

 

La délicatesse dans la nature se trouve

C’est une invitation

Une incitation à la réflexion

Une beauté à admirer sans se poser de question

 

J’élucubre je poétise pour vous partager ma pensée

Pourtant quand je la vois la délicate fleur de celle-ci

Tendrement déposée dans le cœur de la clématite

Je vois ses joues je vois sa lumière je lis son message

Je vous le retranscris mais en vérité

Sur le moment, je n’a rien étiqueté

La délicatesse est un moment présent reconnu pour ce qu’il est

C’est prendre à bras le cœur le message du moment

En faire une beauté une force pure, la paix

Toute en déclinaison.

 

Carole Radureau (13/04/2020)

 

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Publié le 13 Avril 2020

Le trait

Vivre sur cette terre comme une fleur précoce

Suivant des cycles préétablis

Aimer de manière préétablie

Vieillir de manière préétablie

Et

Quand le virus vient il aplanit le tout

Te fauche de manière non établie

C’est très choquant non pas l’idée du virus mais

L’idée du non établi

Il te fauche donc de manière établie

Le monde se choque coulent

Deux larmes tremblent deux peines

Et tirent le trait

Sur toi

Comme une histoire terminée, deux pelletées

Une fleur fauchée dont ne restent que quelques graines

Et encore.

 

!!mort au combat !!

 

Carole Radureau (13/04/2020)

 

Pc : faites-les vivre de votre vivant que leur mémoire ne s’éteigne

Car la fleur fanée git sur le trait tiré, piétinée par le temps, par l’oubli, par l’ignorance, par le manque de compassion, par la mort de masse

Aimez-les morts comme vous les aimiez vivants car ils sont à l’origine de vous.

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 10 Avril 2020

Pas un nuage

Pas un nuage

Pas un seul signe perturbateur

Comme la réponse d’un sage

A la question

 

Bleu

Sans aucune trace

Ni aucune marque

Ni aucun marqueur

Bleu

Uniformément bleu

Non uniforme de couleur bleue

 

La pureté a écrit dans le ciel

Un poème éponyme

La couleur a choisi son cœur

Comme un sourire édenté

 

Il y a une parabole

C’est celle des anges

Il y a un pare-feu

C’est celui du couvre-feu

Il y a un paratonnerre

C’est celui du plus jamais ça

Il y a un parallèle

C’est la leçon à en tirer.

 

Carole Radureau (10/04/2020)

 

 

 

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