Publié le 18 Avril 2022
Moi, je veux contempler la mer dans ma tête
Parce que ses vagues me parlent.....
D’un pas de deux couper la trajectoire du soleil
Quand déclinent les sons.....
Sourire de biais au coin fidèle de l’aurore
Quand la canopée traverse comme une épée le cœur de l’aube.....
Imiter la lumière en sifflant tel le merle
En un concert infini le dimanche en fin d’après-midi....
Moi, je veux réciter les vers qui me viennent à l’esprit
Sans me soucier de la langue.....
Hisser les étoiles sur une perche, les accrocher au toit
Avec le fil invisible de l’espérance.....
Profiler de la déclinaison des couleurs naturelles
En leur adjuvant la soie, l’agate et la demeure.....
Penser sans trop penser ni se dépenser car l’heure est sombre
Pourtant la nature resplendit.....
Moi, j’aimerais porter un petit flambeau au bout de ma plume
Pour distribuer de la lumière à ceux qui ont froid....
Pour distribuer de l’espoir à ceux qui ont peur
De la pleine conscience à ceux qui ont peur.......
Et la peur, toujours, est une mauvaise conseillère.
Et il n’y a rien à conseiller.
Juste attendre en admirant le pourpre des arbres
Fondu comme un fromage dans le vert des arbres......
Moi, je voudrais écrire des mots forts comme un fromage
Aussi piquant que lui et même sur certains, il y a des petites bêtes qui courent....
Où vont-elles, où vont-elles ?
Carole Radureau (18/04/2022)