Publié le 23 Janvier 2022
Silence profond de la neige des latitudes
Quand glisse sur le gel le lagopède
Que crie aux ondes et aux aurores boréales
Ookpik l’harfang des neiges
Je suis l’Inuite qui sort de sa gorge
La musique ancestrale
Silence profond du désert dans sa volupté
De sable
Quand le thé
Fume
Avec sa menthe précieuse et que tournent
En silence silence et profond recueillement
Les derviches tourneurs
Je suis le chat du désert
Qui marche à pattes de velours
Sur ses coussinets ouatés
Le silence a chu dans la grande profondeur de la plaine
Roule le bruit assourdissant des bisons
Courant avec à leurs trousses la bande
Indienne et ses chefs valeureux
Peints pour l’occasion
Le tambour tonne
Les cris entonnent
S’engouffre dans leurs cavernes ouvertes sur le ciel
L’engoulevent des conquêtes
Le son de gorge m’envoûte
Le chant amérindien m’emporte
La musique du désert m’apprend l’autre culture
Le respect
Le partage
La belle unité des cultures premières
Liée par la musique de la terre
La belle créativité
Chante en moi
Chante en moi
Glisse en moi, serpent
Glisse en moi, ours blanc
Rêve en moi, bison
Permets-nous, plus largement
De briser l’univers du son
De recueillir le don d’unité
D’unir toutes les mains de bonne volonté
la musique sur une aile
le son pour horizon.
Carole Radureau (23/01/2022)
Inspirée par la chanson Ode à la terre de l’album Trancestral