Publié le 12 Septembre 2025

Les poids deviennent lourds à traîner

 

Me duele Gaza !  (J’ai mal à Gaza ou Gaza me fait mal) est inscrit sur la bannière de mon blog

Ce cri d’une affiche lors d’un rassemblement a trouvé en moi son écho

Parce que la langue espagnole est une langue qui parle à mon cœur

Que ses mots simples

Que ses slogans utilisés dans chaque lutte

Sont des mots qui parlent forts aux cœurs qui les comprennent.

 

 

Le temps passe et les horreurs s’accumulent

Et nous, nous n’y pouvons rien

L’air est devenu lourd et chargé de nuages gris depuis le 7 octobre

Le poids a commencé à peser

Il n’y pas que Gaza et sa souffrance indescriptible

Il y a tout le reste qui s’accumule

Tous ces poids qui s’empilent telles des lasagnes indigestes

Et le poids se porte sur l’estomac

L’estomac porte vive   porte fragile   passage des aliments

Porte d’accès à la digestion mais comment, comment

Digérer tout ceci que voici ?

Il faut se détourner de ces nouvelles ?

Il faut faire un break, tu crois ?

Mais comment, comment faire sans l’impression d’abandonner

De se signifier OUT ?

 

Mon estomac est rempli contrairement aux autres qui sont vides

La faim est une fleur solidaire

Elle unit par le monde les graines qui ont un jour manqué d’eau

Les larmes coulent comme une rivière qui court désespérément

A la recherche des bras d’un fleuve où se jeter

Mais celui-ci est détourné par la cupidité et le profit

Nul endroit où déverser sa peine

Il faut parfois soulager le poids

La poésie est là et quand elle se réveille

Il faut la saisir d’une plume alerte

Sauter sur l’occasion

Car le silence prolongé d’une muse, tue 

Tue la poésie dans son œuf à la coquille éthérée.

Il faut la saisir, la poésie

Puis il faut la brandir

Car elle, elle est tout d’abord libératrice.

 

Je n’écris pas ses mots pour me plaindre,

J’écris pour faire revivre une muse altérée

Qui a eu trop chaud,

Qui a trop soif

De justice essentiellement

Qui a trop faim mais pour alimenter les autres en espérance

Qui s’est trop tue

Qui ne sait pas si après ceci

Elle parlera de nouveau

Le chant de la poésie est parfois vécu comme un chant du cygne

Les poids trop lourds à tirer l’empêchent

De trouver

Un sillon tout frais

Où déposer ses graines

Tels des petits œufs de caille bien camouflés.

Je les cherchais et ne les trouvait pas, les petits œufs de la muse

Non pas que j’espérais, avec eux

Me faire une omelette (aïe, aïe, aïe, le soufre)

Je voulais en faire un poème sur les oiseaux

Mes chers compagnons qui continuent de voler sans moi

Car mes ailes sont brisées par un poids trop lourd.

 

Il faut regarder vers le ciel

Il faut retrouver les forces nécessaires à la continuité et

Non à l’abandon

Tant de choses se passent dans le monde pour libérer les paroles

Alors que tant de choses dans le monde se passent pour censurer les paroles

Si la poésie se tait

Nous aurons tous perdu

Nous aurons tout perdu.

 

Merci ma muse de me tendre ta petite main ce jour

Merci de me libérer d’une parcelle de mon poids

J’ai soufflé, soulagée de t’écrire

Merci à ceux qui me liront de comprendre pourquoi j’édite ce texte ici

Je pourrais aisément, une fois le soulagement passé

Le garder dans mon fichier

Mais il y a des mots qu’il faut partager car la poésie libère

Si elle prend l’air

Pas si elle reste

Toute seule

Enfermée dans son dossier, anonyme et perdue

Il en a été ainsi au tout début de ma poésie en 2008

Pendant environ un an, la poésie a jaillit non stop

C’était une poésie de soin, de guérison

Toute une vie à sortir de moi aux forceps

Ensuite elle est devenue plus libre, plus libérée

Elle avait fait son œuvre de guérison

Elle ne m’a plus quittée

Aujourd’hui je suis de retour au point de départ

Pour d’autres raisons, de santé essentiellement

Je ne peux donc pas la laisser me quitter

Car la poésie est devenue ma compagne chère

Avec elle, je me sens vivante

Avec elle, je me sens utile

Avec elle, je me sens capable de quelque chose

Avec elle, je me sens libre.

 

Merci encore compagnons de route qui me lisez.

Je reste forte, et plus que jamais.

 

Carole Radureau (12/09/2025)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Agate mousse

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Publié le 2 Septembre 2025

Marius, né sous le signe du loriot

 

Sans un bruit,

Un matin de l’août endormi,

Quand les brumes caniculaires

Enfin, se sont essoufflées,

Tu as agité,

Sans un bruit

Ta baguette mystérieuse,

Tu as frappé à la porte de la vie

Tel un petit magicien doré.

 

Tout à coup les oiseaux ont chanté

Le loriot, fatigué par l’été

A repris son chant interrompu

Le soleil était ravi car la tristesse régnait

Depuis la fin des chants :

Août est le mois du silence et toi,

Petit magicien,

Tu as remis sur la portée les notes manquantes.

 

Le loriot a dit : je t’ai choisi comme filleul

Car tu es tout comme moi, jaune dans ton cœur,

Fils du soleil,

Car tu es tout comme moi, magicien et prestidigitateur

Si petit et déjà

Tu fais régner dans ton entourage, ton aura,

Tout le monde désire te connaître,

Tous les oiseaux veulent,

A l’instar du loriot te parrainer,

Mais c’est lui qui a choisi :

Il t’offre le dynamisme, la joie et la beauté

Tout comme tes grands-parents t’offrent un cœur rempli d’amour

Tout frais

Et un panier garni de mille prévenances est déjà préparé

Pour le petit-fils, filleul du loriot.

 

La lune n’est pas en reste :

Elle a jeté sur tes pas un tapis de pétales d’ambre et de lumière

Sur le sein de la lune naissent les perles de l’émancipation

Et dans les rayons du soleil

Naissent les étoiles de sagesse.

 

Si tu sais tisser tous ses éléments, Marius

Tu sauras paver ton chemin

De millier de pétales de roses

Et ton ciel sera rempli sans cesse

De chants d’oiseaux.

 

Carole Radureau (02/08/2025)

 

Poème écrit pour célébrer la naissance de mi nieto, Marius né le 27 août 2025

 

Photo du loriot prise par Gianni en juillet 2025

Dessin de loriot d'Europe, mamita il y a quelques années

 

 

Marius, né sous le signe du loriot

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Marius, #Oiseaux-muses

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Publié le 1 Septembre 2025

Amande du matin

……fragments de la pampa freneusienne……

 

 

Amande du matin :

Entrain

Quand de la brousse, jaillit

Le petit fruit noir, allongé

Qui brille

Intensément.

 

Amande du matin :

Refrain

Quand l’amande, ô surprise

Est délicatement coiffée

De 2 cornes effilées

Ça chante dans les sous-bois

L’arrivée future du mâle dominant.

 

Amande du matin :

Malin

Qui s’enfuit car déjouqué trop tôt

Il a pris ses amandes,

Il a pris ses cornettes

A son cou

Et comme le conte (celui qui lit des contes le sait) :

Mon poème est fini !

 

Carole Radureau (01/09/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

Amande du matin

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Publié le 26 Août 2025

Papa et moi

…….fragments de la pampa freneusienne…..

 

 

Du haut de notre buisson

Papa et moi

Regardons le monde

Il me montre toutes les astuces

Il me désigne tous les bons plans

Pas une minute ne se passe

Sans qu’il ne m’éduque

Papa, c’est mon prof à moi

Un qui n’a pas la main lourde

Un qui connaît dame-patience

Un sur qui l’on peut compter.

 

Moi, je dois tout apprendre

Le faire, le savoir et le dire

Le pourquoi et le comment

Je les apprendrais tout seul m’a-t-il dit

Car cela relève de ma propre expérience de la vie.

 

Je ne dévierais pas du journal de bord

Transmis en mode intergénérationnel

C’est un journal rôdé depuis la nuit des temps

Je saurais tout de mon territoire

Ses bienfaits et ses dangers

Je saurais tout du périple qui nous attend

Car nous migrons et c’est là que la sagesse ancestrale

Se transmet via nos gènes :

Si petits, dites-vous et déjà

Voyageurs, effectuant une grande boucle

De l’Afrique à l’Europe.

 

C’est pour cela que le papa, c’est un cadeau

Celui qui nous offre le gite et le propos

Sans lui, la vie serait si terne

Que je n’ose ici, la penser.

 

Carole Radureau (26/08/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni d’une pie-grièche mâle et d’un juvénile

 

Papa et moi

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Publié le 25 Août 2025

Le coin aux mésanges : Les huppées

…….fragments de la pampa freneusienne….

 

 

Coucou 😀

Moi aussi je suis là 😉

Ce coin de pampa-là,

Je ne l’ai pas déserté

J’y ai pondu mes œufs

Mes petits sont tout parsemés

Dans cet espace adoré.

 

Tout y est beau et productif

Que de fruits, que de baies

Que d’insectes !

Les ronces ponctuent de leur beauté défensive

Les hautes herbes

Elles érigent une barrière nécessaire

Pour notre vie à nous

Les espèces sauvages

Les ronces sont toujours nos amies.

 

Ici c’est le coin aux mésanges

Voilà que l’été nous réunit, nous les petites familières

Pour y élever

Comme dans une pouponnière

Nos marmots

C’est le rassemblement des mésanges

Elles y trouvent leur vie et pour cette saison

Supportent bien les compagnies.

 

C’est le temps des colonies de vacances à mésanges

Le temps de faire de petits jeux ludiques

Tout en s’exerçant à l’agilité

C’est le temps de produire un herbier

De bien garder au chaud

Dans sa petite chambre de bonne

Tous les noms latins des espèces à récolter

Se souvenir des arômes et des saveurs

Ne pas oublier où la nourriture est bonne à manger.

 

La saison des fruits de la Terre-Mère est courte

Heureusement, il y a les insectes

Il nous en reste encore beaucoup

Dans cette pampa, somme toute préservée

Près de la civilisation et

Pourtant

Si éloignée

Gardez-nous ces espaces essentiels

Regardez comme vous-même, 2 jambes

Aimez vous réjouir à notre vue

Perchés sur des buissons regorgeant de fruits

Ou trimballant dans nos becs

Des insectes croustillants.

 

C’est le chant de la vie que de nous voir ainsi

C’est un chant d’avenir et d’espoir

Un hymne à la nature

Qui rime avec perdure

C’est notre chant à nous

On vous le prête

Prenez-en soin !

 

Carole Radureau (25/08/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

 

Le coin aux mésanges : Les huppées
Le coin aux mésanges : Les huppées

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Publié le 25 Août 2025

Les poussins quittent le nid 58 à 64 jours après l'éclosion. La base de leur bec commence à se teinter de rouge orangé
Les poussins quittent le nid 58 à 64 jours après l'éclosion. La base de leur bec commence à se teinter de rouge orangé

Les poussins quittent le nid 58 à 64 jours après l'éclosion. La base de leur bec commence à se teinter de rouge orangé

……fragments de Baie de Somme…..

 

Il est bientôt l’heure de s’émanciper

Les derniers jours de l’enfance insouciante se profilent

Un voile d’inquiétude au-dessus du nid

Plane imperfectiblement

Les jeunes cigognes sont en attente

Elles ne savent pas de quoi sinon de l’approche de la nourriture

Ce qui rythme leurs journées

Depuis leur naissance

 

Bientôt il faudra voler

Bientôt il faudra trouver tout seul sa nourriture

Bientôt il faudra entrer de plein pied

Dans un âge où pleuvent sur les têtes

Les responsabilités

Et elles sauront le faire

Elles ont leur bagage bien fourni

Leur boîte-mère originelle a la mémoire bien remplie

Leur mémoire génétique est essentielle

Elle dictera le comment et le pourquoi

Le faire et le défaire

La feuille de route et la direction

Tout est si bien prévu que l’on en reste baba

Que l’on en reste bouche bée

Que l’on a simplement envie

D’admirer ces beaux oiseaux

Pour un temps relativement court encore

Siéger dans leur première demeure

Avant de voler vers l’aventure.

 

Carole Radureau (25/08/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

Les parents déposent de grande quantité d'aliments (vers de terre et insectes) régurgités au fond du nid ce qui permet de mieux répartir la nourriture entre les plus forts et les plus faibles
Les parents déposent de grande quantité d'aliments (vers de terre et insectes) régurgités au fond du nid ce qui permet de mieux répartir la nourriture entre les plus forts et les plus faibles

Les parents déposent de grande quantité d'aliments (vers de terre et insectes) régurgités au fond du nid ce qui permet de mieux répartir la nourriture entre les plus forts et les plus faibles

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage, #Oiseaux-muses

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Publié le 23 Août 2025

Tarier gourmand

 

Quoi de plus beau

Qu’un oiseau tricolore

Perché

Sur un buisson de mûres ?

Où sont les peintres ?

Où êtes-vous

Amoureux de la nature

Pour figer à jamais

Ce moment ?

Ah ! le photographe est là :

Merci, merci, merci

Pour ce moment de grâce

Cette belle association

Ce petit espace où l’oiseau se sustente

Où le fruit est son cadeau de la vie

Sa récompense pour avoir fait son boulot

C’est-à-dire pérenniser son espèce

Comme il se doit.

 

Par endroit les mûres sont toutes picorées

On sait que certains oiseaux viennent y goûter

Parfois même, notre cueillette les fait enrager

Ici, Monsieur Tarier est tranquille

Cette pampa est bien à l’abri

Elle attire tous ces jolis passereaux

Ceux qui ne vivent pas près des habitations.

 

Je veux ici dépeindre la beauté

Celle que la nature humaine ne sait pas préserver

Une image de l’ordre des choses

D’une saison prometteuse violemment déchirée

Qui subit l’effondrement au lieu de goûter avec bonheur

Le partage de ses bienfaits

Je veux ici décrire la beauté

Le temps qui s’écrase sous les pas monstrueux du chaos

Les faiblesses qui peu à peu s’empilent

Pour peu à peu nous empêcher

Des derniers moments de grâce offert par notre Terre-Mère.

 

Carole Radureau (23/08/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni d’un tarier pâtre

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage, #Oiseaux-muses

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Publié le 23 Août 2025

Entre deux épisodes de chaleur

Où épuisement et arrêt du temps dominent

La fraîcheur de l’air, soudain libérée de la pollution

Nous invite à sortir, à prendre ce qui peut être pris

De notre chère Dame Nature.

Le bois d’août nous attend, il est toujours présent

Calme et patient

Il vit sa vie de bois et s’adapte comme tout un chacun

La balade d’août est aussi l’occasion d’une cueillette

La saison a tôt commencé

La chaleur a entamé le potentiel des fruits

Il ne faut plus tarder

Les ronciers n’attendent que nous en parallèle du bois

Car,

Dans le bois,

Les ronciers ont piteuse mine

La mûre est un fruit qui goûte comme les autres, le soleil

Mais avec parcimonie

Le bois s’ouvre sous mes pas

Le sentier est sec mais sans ornières

Le calme semble régner pour une malentendante

Quoique, parfois au loin s’entendent parfaitement dans l’air sec

Les bruits d’avions et de voitures, continus

Pourtant c’est le calme qui règne

Le silence amorti

Le chemin se détricote sous mes pas alors que je prends mon temps,

Méditant

Regardant

Cherchant le moindre son signalant la présence d’oiseaux

Il est fini le temps des chants

Comme ce temps est le plus beau de l’année !

Mais comme toute chose, celle-ci ne dure qu’un temps

J’entends bien quelque gazouillis qui viennent il me semble d’un pouillot

Il est omniprésent dans le bois mais on ne le voit pas

Le silence m’accompagne un long moment

Puis en milieu de parcours

Revoilà les cris d’alerte de la crécerelle

Au même endroit que la dernière fois

Dans le quartier de la cabane faite et défaite par des jeunes en mal d’aventure

Elle crie chaque fois quand nous passons

Nous pensions à la saison de reproduction qu’il y avait un nid mais maintenant ?

Dès que l’on a passé sa zone, elle se tait (ou elles se taisent, je n’ai pas la capacité de différencier)

Alors, je scrute la canopée espérant voir sa silhouette mais rien

On commence alors à se sentir intrus

La balade continue, pas un humain ni un chien, ni un vélo, ni quoi que ce soit

Le bois est tout à moi

Du moins, ses petits habitants me le prêtent-t-il

Arrivée près de la sortie, là-bas le long des champs et de la civilisation

Je me fais à nouveau crier dessus

Véritablement une volée d’injures

C’est le quartier du pic vert qui parfois rigole pour signaler notre entrée

Ah ! vraiment, j’espère ne pas avoir troublé la sieste de ces chers zoziaux

Je m’en vais récolter quelques mûres oubliées lors de la récolte d’hier

Histoire de ne pas rentrer les mains vides

La balade est belle quand on récolte les fruits de la Pachamama

Car, tout ce qui tombe au sol est autant de dons qu’elle nous fait

Qui sont comme des lettres mortes

Avant qu’il n’y en ait plus, cueillons les fruits de la vie

Les mûres et les paroles douces ou dures de la nature.

Carole Radureau (23/08/2025)

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Agate mousse

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Publié le 15 Août 2025

Ballade d’une pomme de pin

J’ai vu la pomme de pin

Je lui ai dit : « viens »

En ma compagnie

Tu découvriras le monde.

Ballade d’une pomme de pin

Elle a dit oui et nous sommes partis

C’était une compagne un peu encombrante

Mais quand on aime….

Ballade d’une pomme de pin

Certes, je la picorais un peu

C’était pour la débarrasser de ses parasites

Nous avons parcouru du chemin

Elle, toujours partante, me disait :

« Viens ».

Ballade d’une pomme de pin

Emmène-moi dans les canopées

Des écosystèmes variés de ton territoire

Je veux prendre de la hauteur

A mon aise, observer au loin.

Ballade d’une pomme de pin

Je lui ai fait voir du pays

Nous sommes devenus inséparables

A deux, c’est mieux disait-elle

Et je luis picorais tendrement

Entre les oreilles.



Carole Radureau (05/08/2025)



Inspirée par ces photos de Gianni

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 29 Juillet 2025

........fragments de Baie de Somme .....

 

Attention !

Attention !!

Vous allez voir

Ici, sous vos yeux

Les plus adorables BB oiseaux qui soient.

Non qu’ils ne le soient pas tous

Juste que ce sont mes préférés.

Je ne les connais pas,

Je ne les ai jamais vus

Sinon dans des docus

Et ici en photos pour la première fois.

Ce sont de petits oiseaux magiques

Ils sont extraordinaires

Dès leur sortie de l’œuf

Ils sont tout prêts :

Plumage

Petites pattes performantes

Bec effilé

Et les voilà qui courent sur la plage

Pour trouver comme des grands

Leur nourriture.

Déjà ce sont les champions du camouflage

Au loin, on les prendrait pour des pierres

Dame Nature a bien fait les choses

Ces poussins nés à même la terre

Ont un duvet imitant parfaitement la pierre

Magie de l’adaptation.

Leur duvet est délicat et parfait

C’est un duvet fondant qui les fond dans le décor

Les protégeant de ce fait

Les parents sont là, à côté

Avec leur look incroyable.

Que de tels oiseaux existent nous rend petits et

humbles

doivent être nos démarches à leurs côtés.

Les admirer, c’est plus qu’un honneur

C’est un privilège

Si près de nous (à vol d’oiseau ou à dos de voiture)

Si loin de nous en vérité

La photo est là pour nous émerveiller

Pour nous dire : oui, ils existent bien ces petits merveilleux

Ils courent avec leurs petites pattes sur les gravats

Au milieu des pierres

Ils trouvent leur nourriture

Puis, ensuite, ils retrouvent le plumage de maman

Avant de passer une douce nuit à l’abri.

 

Carole Radureau (29/07/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni d’huitriers pie

 

Attention, attention !
Attention, attention !
Attention, attention !
Attention, attention !
Attention, attention !
Attention, attention !
Attention, attention !

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage, #Fragments de Baie de Somme

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