Publié le 22 Septembre 2025

……fragments de la pampa freuneusienne……

 

Fils de Dame Soleil et d’un citron

Le parrain de Marius a décidé, en 2025

D’être vu et bien vu

Magnifique loriot que l’on croyait

Perdu

Au

Fond

Des

Bois

Il était tout simplement là

Petite tache jaune dans cette immensité verte

Comme une pépite perdue dans la selva.

 

Loriot, on te prêtera toute la symbolique de l’or

On détectera chez toi toute la symbolique du soleil

Il faudrait t’inventer une chansonnette   

On le fit bien pour la souris verte

Je te ferais un acrostiche

N’aie pas peur, loriot, aucun dégât !

 

a jolie voix a-t-elle la couleur de l’or ?

O u celle de l’argent ?

R ien n’est plus chantant que le citron qui s’écrase dans le presse-agrume le matin

I les jaunes qui surgissent de l’océan vert comme le sein d’une primevère

O range décolorée qui n’a jamais désiré autre chose que de devenir citron

T out ce qui est jaune est vie, tout ce qui est jaune est amour.

 

Carole Radureau (19/09/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

Fils de Dame Soleil
Fils de Dame Soleil

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Publié le 21 Septembre 2025

Percée de bleu azur dans un décolleté de verdure

……les Moisson de l’eau…..

 

 

Il n’y a que le ciel pour éclabousser ainsi

Et dans cette matinée de septembre mi-figue, mi-raisin

Les chênes n’ont qu’à bien se tenir

Les pauvres ont eu si soif

Ils en ont lâché trop tôt tous leurs glands

Espérons que les sangliers auront leur compte.

 

Il n’y a que le ciel pour bleuir cet horizon

Percé au milieu du bois

A l’occasion d’une clairière

Ca tombe bien !

Dame Corneille est visiteuse de clairières

Elle aime les clairières

Elle n’est pas la seule

Les clairières sont des échancrures de vie

Qui donnent à voir sur la vallée de la fertilité.

 

L’image est belle

Le noir de jais de Dame Corneille tranche comme un cri

Au milieu du désert

Le bleu derrière elle est comme une turquoise égarée

Le bien que timide vert des chênes

Est comme un écrin qui ne veut pas déjà mourir

 

Mais le silence n’a pas de pitié

Et la lumière a diminué son propos

C’est irréversible, moins de lumière

C’est la mort pour les feuilles

Du moins celles de cette année.

 

Dame Corneille bientôt aura une clairière

Toute dégagée

Cela n’arrange sûrement pas son observation discrète

Nul dégât : les photos sont prises !

 

Carole Radureau (17/09/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

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Publié le 20 Septembre 2025

Flou vert

…….fragments de Baie de Somme…..

 

 

Si vous passez par là

Surtout ne regardez pas !

Il n’y a rien à voir que du vert

Comme on le sait :

Verde que te quiero verde !

 

L’eau a signifié au vert son importance

Elle a sublimé sa vertitude

A souligné d’un trait de malachite son œil érudit

Elle a magnifié sa parure

Pour en faire un nid d’émeraude

Et…..

 

Dans le flou vert

Et

Dans la pénombre chlorophylle

Le berceau de jade est apparu :

Merveille !

 

Mais qu’est-ce ?

On dirait de petits becs

Bien arrondis au bout

Comme des becs de Saturnin

Mais, regardez !

Les petits yeux ronds et noirs

Perle d’obsidienne

Le bandeau noir enserrant les yeux

Petit bandit masqué

La jolie parure jaune et marron

Comme une cape de velours obsidienne acajou

On se prend à attendre un délicat et doux coin-coin.

 

Comme ce flou vert est joli !

 

Carole Radureau (17/09/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

Flou vert
Flou vert

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Publié le 19 Septembre 2025

L’oiseau à la salicorne

 

…..fragments de Baie de Somme…..

 

 

Quand la faim est là

Il est l’heure de l’apéro

Ni crackers, ni tuc à l’horizon

Seul ce buisson succulent, vert et tendre

Au milieu de ce désert

Ses graines seront mon apéro et aussi mon dessert

Elles calmeront ma faim

Feront remonter ma tension

Et ragaillardi

Je repartirais découvrir le monde.

 

La baie, en Somme :

Une qui a misé sur le sable

Qui semble en être envahie

Avec ces petites plantes halophiles

Salicorne, oreilles de cochon

Le vert envahit les plages de sable

Ce vert qui est récolté et apprécié des 2 pattes.

La baie, en Somme

C’est l’espace où dominent les oiseaux

Les petits, les grands, les exotiques, les de passage,

Les familiers, les bien visibles et les timides

Les bavards et les muets.

Seuls dans la baie, en Somme,

Concurrencent les oiseaux

Les phoques (comme ils sont attendrissants)

Et les vaches Highland ainsi que les petits chevaux Henson.

La vie est belle

Quand elle rime avec 2 ailes

Au-dessus de ces petits compagnons

Rions, chantons, volons

Vous ne vous lasserez pas de nous admirer.

 

Carole Radureau (16/09/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni (je crois que c'est une linotte mélodieuse)

 

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Publié le 18 Septembre 2025

 

Je voudrais planter des roses de bonheur

Des roses à illuminer le regard des enfants

Des roses où faire danser la gigue aux abeilles

Sourire les nuages

Eclater de rire le soleil

 

 

Je voudrais provoquer un tsunami de jaune

Une telle vague qui inonde de bonheur

Le monde

Qui déferle et arase tout, relève les blessés

Secoure d’un sourire les moribonds

Ragaillardisse les plantes qui dépérissent par la soif

Impulse un relent positif dans l’air jaune libéré.

 

Je voudrais planter un uniVERT

Certes, petit, de la dimension de mon jardin

Mais de la dimension de la selva

D’où sortiraient des milliers d’oiseaux

Des milliers d’insectes

Et les rires et les chants fuseraient tout comme dans la selva

Les abeilles seraient occupées à butiner le cœur des roses

Emplies de délicieuses étamines jaunes et croquantes

Elles danseraient et danseraient

Avant de s’envoler, leurs valises bien remplies

Les roses soupireraient, accomplies

Elles s’occuperaient à faire fleurir

Une autre rose aux étamines identiques

Pour voir encore, avec plaisir

Les abeilles danser la bourrée auvergnate.

 

 

Je voudrais que mes petits-enfants évoluent

Dans un jardin de roses

Non pas une pépinière

Avec des rosiers calibrés, en rangées interminables

Identiques les uns et autres

Pulvérisés et pulvérisés

Non, des rosiers sains et naturels

Qui retournent à leurs origines

Qui n’oublient pas leur première vocation :

Nourrir les pollinisatrices.

 

 

Là où le rêve des enfants s’est enfuit

Je dépose une rose blanche

Là où la mort à creusé son propos

Je cueille une rose blanche

Là où le sang et la haine ne font que couler

Je dépose une rose blanche

Là où l’espoir et l’avenir semblent limités

Je dépose une rose blanche

Je dépose une rose blanche que j’ai cueilli avec amour

 

 

Quand la vie s’en va, je dépose des roses multicolores

Elles emmènent l’âme avec elles dans les volutes de leurs sillons

 

 

Quand la vie naît, je dépose des fleurs orange, jaune et multicolores

Car toute nouvelle vie doit connaître les couleurs flamboyantes

Afin d’avoir en son sein toute l’énergie du soleil nécessaire

Pour vaincre les adversités

Sur les adversités

Je dépose une rose blanche

Sur l’ego

Je dépose une rose blanche

Sur la faim

Je dépose une rose blanche

Sur la guerre

Je dépose une rose blanche

Il n’y aura plus de guerre quand mes petits auront grandi

La pleine conscience globale propagée par la nuée jaune

Par la rose blanche auront gagné.

 

Bouquets.

 

Para la nieta Millah, pongo una rosa blanca

Para la nieta mía Kessy, pongo una rosa blanca

Para el nieto mío, Marius, pongo una rosa blanca.

 

Carole Radureau (16/09/2025)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Rosa rosa rosa

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Publié le 17 Septembre 2025

……fragments de Baie de Somme…..

 

Il est bientôt fini le bon temps de l’enfance

Il faudra lover au plus profond de son cœur

Son insouciance

Son espérance

Sa patiente attente de nourriture toute prête.

 

Il faudra bien faire quelque chose

De ses ailes embarrassantes

Les déployer, c’est évident

Imiter papa – maman, c’est évident

Pourquoi en serait-il autrement ?

 

Et voilà l’heure des premiers exercices

Les parents bien impliqués donnent les consignes

Une deux, une deux

Je déploie, je déplie et j’étire

C’est tout rouillé là-dedans

Ça mérite un peu d’huile :

Une, deux, une, deux

Maman : je brasse du vent

Continue comme ça fiston !

Un jour tu seras grand et tu sauras voler !

Regardez comme je suis grand

J’ai une envergure de tant

Les frérots sont bec-bée

Ils sont babas et babaes

Dire que, bientôt

Ce sera leur tour, mais oui, mais oui

Croyez-vous qu’il n’y en ait qu’un qui teste ?

 

Tout le monde dans le même bain

Ensuite il faudra se lancer, se laisser planer

Faire des moulinets et surtout

Ne pas tomber.

Ceci est une autre histoire.

 

Carole Radureau (15/09/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

 

 

Entraînement
Entraînement
Entraînement
Entraînement
Entraînement
Entraînement

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Publié le 16 Septembre 2025

Galaxie du triangle

…….fragments de Vivarais…..

 

Les étoiles sont -elles comme ont le dit

Les âmes des défunts ?

On se plaît souvent à le croire

On imagine une vie là-haut

Dans un univers de paix et de sérénité

Où pourtant le noir domine

Le noir est l’épopée de la mort

Qui suit son sillon

Car l’être a déjà les yeux fermés.

 

Pourtant le tourbillon est si lumineux !

Il chasse de sa queue tourbillonnante les pensées

Grises comme l’éther

Il donne envie de rire comme lorsque le vent

S’empare du cerf-volant

L’envoyant de droite et de gauche

Comme affolé

Et lui se laisse entraîner comme dans le sillon

De la galaxie du triangle.

 

Comme il est doux d’être balancé au gré du vent

Au gré de cette énergie toute puissante

Poussés par ce moteur comme poussés

A rester dans le rêve, coûte que coûte

Je n’en sortirais pas du rêve

Car le rêve anoblit les douleurs, annihile les souffrances

Le rêve, même, les endort.

 

Peu importe les saisons

Les perturbations climatiques, les brusques pressions atmosphériques

Les humidités continues et les sécheresses persistantes

Le tourbillon tourbillonne

Car c’est ce qu’il fait de mieux.

 

Sont-elles impactées les étoiles

Est-elle impactée la Voie Lactée

Par la pollution d’ici-bas ?

Jusqu’où iront les dégâts que nous portons surtout en nous

Dans le plus profond de notre être

Qui demande, qui crie même avec les yeux

Libérez-moi de tout ceci que je puisse encore

Rêver.

 

Carole Radureau (16/09/2025)

 

Inspirée par cette magnifique photo de Serge de M33 la Galaxie du Triangle

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de Vivarais, #Les nébuleuses

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Publié le 16 Septembre 2025

La tourterelle des bois

……fragments de Baie de Somme….

 

 

Quand la lune a abandonné la garde de nuit

Le soleil est apparu, démodé

Et dans un clair sillon d’été, la tourterelle s'est montrée

Nouvelle espèce à découvrir

Une que nous n’avons pas dans nos géographies

Une bellotte et gracieuse

Griffée comme estampillée

Aux ailes porteuses d’écailles

Comme si l’oiseau se souvenait qu’un jour

Il est sorti de l’eau.

 

La belle tourterelle des bois

Se doit d’être aux abois

Car ceux du mal gobierno ont offert sur un plateau

10.000 de ses sœurs aux chasseurs

Tout va dans le sens de la destruction

Tout n’est que sang et furie, mort et pleurs

Sur cette terre qui nous a offert tant de grâce

Tant de diversité

Et la tourterelle des bois nous dit de crier avec elle

Elle, la pacifique, la plus végane des oiseaux

Tirée à vue par des gars qui se prennent pour des sportifs

Qui ne sont certainement musclés que du coude

A force de lever les verres

Tous ne sont pas ainsi, heureusement

Mais où sont-ils ceux-là, s’expriment-ils

Savent-ils se hisser au-dessus de la masse dominante

De la masse masculiniste et destructrice de tout ce qui est vie ?

 

Carole Radureau (15/09/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

 

https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-encadrant-la-chasse-de-la-a3215.html

 

La tourterelle des bois
La tourterelle des bois

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Publié le 15 Septembre 2025

……Les Moisson de l’eau……

 

 

Pour une première, c’est une première

Avec le style et l’élégance

La grande classe de sa cousine

Avec le jaune en plus comme un petit soleil de velours

Le sourcil mascarisé

Le bec effilé

Tout est longiligne dans cette printanière

Quand le jaune prime :

Topez-là tous les oiseaux qui chantent

La chanson de Dame Soleil.

 

Nous voulons voir vos œuvres

Connaître vos ouvrages

S’immiscer dans vos petites vies intimes

Tout savoir de vous, nous voulons

Quels curieux sommes-nous, dites-vous !

C’est, que vous connaître c’est aussi prendre au mieux

Votre défense

Vous protéger

Afin de pouvoir

Toujours

Toujours

Toujours

Vous admirer, enfants du soleil et de la lune.

 

Carole Radureau (15/09/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

Une printanière d’automne
Une printanière d’automne
Une printanière d’automne

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Publié le 12 Septembre 2025

Les poids deviennent lourds à traîner

 

Me duele Gaza !  (J’ai mal à Gaza ou Gaza me fait mal) est inscrit sur la bannière de mon blog

Ce cri d’une affiche lors d’un rassemblement a trouvé en moi son écho

Parce que la langue espagnole est une langue qui parle à mon cœur

Que ses mots simples

Que ses slogans utilisés dans chaque lutte

Sont des mots qui parlent forts aux cœurs qui les comprennent.

 

 

Le temps passe et les horreurs s’accumulent

Et nous, nous n’y pouvons rien

L’air est devenu lourd et chargé de nuages gris depuis le 7 octobre

Le poids a commencé à peser

Il n’y pas que Gaza et sa souffrance indescriptible

Il y a tout le reste qui s’accumule

Tous ces poids qui s’empilent telles des lasagnes indigestes

Et le poids se porte sur l’estomac

L’estomac porte vive   porte fragile   passage des aliments

Porte d’accès à la digestion mais comment, comment

Digérer tout ceci que voici ?

Il faut se détourner de ces nouvelles ?

Il faut faire un break, tu crois ?

Mais comment, comment faire sans l’impression d’abandonner

De se signifier OUT ?

 

Mon estomac est rempli contrairement aux autres qui sont vides

La faim est une fleur solidaire

Elle unit par le monde les graines qui ont un jour manqué d’eau

Les larmes coulent comme une rivière qui court désespérément

A la recherche des bras d’un fleuve où se jeter

Mais celui-ci est détourné par la cupidité et le profit

Nul endroit où déverser sa peine

Il faut parfois soulager le poids

La poésie est là et quand elle se réveille

Il faut la saisir d’une plume alerte

Sauter sur l’occasion

Car le silence prolongé d’une muse, tue 

Tue la poésie dans son œuf à la coquille éthérée.

Il faut la saisir, la poésie

Puis il faut la brandir

Car elle, elle est tout d’abord libératrice.

 

Je n’écris pas ses mots pour me plaindre,

J’écris pour faire revivre une muse altérée

Qui a eu trop chaud,

Qui a trop soif

De justice essentiellement

Qui a trop faim mais pour alimenter les autres en espérance

Qui s’est trop tue

Qui ne sait pas si après ceci

Elle parlera de nouveau

Le chant de la poésie est parfois vécu comme un chant du cygne

Les poids trop lourds à tirer l’empêchent

De trouver

Un sillon tout frais

Où déposer ses graines

Tels des petits œufs de caille bien camouflés.

Je les cherchais et ne les trouvait pas, les petits œufs de la muse

Non pas que j’espérais, avec eux

Me faire une omelette (aïe, aïe, aïe, le soufre)

Je voulais en faire un poème sur les oiseaux

Mes chers compagnons qui continuent de voler sans moi

Car mes ailes sont brisées par un poids trop lourd.

 

Il faut regarder vers le ciel

Il faut retrouver les forces nécessaires à la continuité et

Non à l’abandon

Tant de choses se passent dans le monde pour libérer les paroles

Alors que tant de choses dans le monde se passent pour censurer les paroles

Si la poésie se tait

Nous aurons tous perdu

Nous aurons tout perdu.

 

Merci ma muse de me tendre ta petite main ce jour

Merci de me libérer d’une parcelle de mon poids

J’ai soufflé, soulagée de t’écrire

Merci à ceux qui me liront de comprendre pourquoi j’édite ce texte ici

Je pourrais aisément, une fois le soulagement passé

Le garder dans mon fichier

Mais il y a des mots qu’il faut partager car la poésie libère

Si elle prend l’air

Pas si elle reste

Toute seule

Enfermée dans son dossier, anonyme et perdue

Il en a été ainsi au tout début de ma poésie en 2008

Pendant environ un an, la poésie a jaillit non stop

C’était une poésie de soin, de guérison

Toute une vie à sortir de moi aux forceps

Ensuite elle est devenue plus libre, plus libérée

Elle avait fait son œuvre de guérison

Elle ne m’a plus quittée

Aujourd’hui je suis de retour au point de départ

Pour d’autres raisons, de santé essentiellement

Je ne peux donc pas la laisser me quitter

Car la poésie est devenue ma compagne chère

Avec elle, je me sens vivante

Avec elle, je me sens utile

Avec elle, je me sens capable de quelque chose

Avec elle, je me sens libre.

 

Merci encore compagnons de route qui me lisez.

Je reste forte, et plus que jamais.

 

Carole Radureau (12/09/2025)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Agate mousse

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