Publié le 4 Mars 2025

Le roi qui ne s’y croyait pas

 

Il avait sur sa tête bandeau doré

Mais nulle couronne

L’or était puissant

L’or brillait mais lui, le roi

Grosse tête n’avait pas.

 

Il était roi, petit roi

On dit roitelet

D’un minuscule royaume

Grand par son cœur et par son harmonie

Il régnait sans autocratie

Il était roi de la nature, roitelet

(avec le let de fin non pas de laid

Mais de ley la loi de la Terre-Mère).

 

Ah ! la Terre-Mère

Le roitelet en était le petit page

Il portait couleurs tendres comme étendard

Pour rappeler la beauté et la simplicité

De la mère

Ce silence non pas complice

Ni réprobateur

Face à toutes les misères dues à l’homme sur la terre

Ce silence comme évidence

Comme le fait qu’il n’y a plus rien à dire.

 

Roitelet était porteur de ce message

Etincelle vive et joyeuse

Petit page de paix et de douceur

Il virevoltait, lumière

Dans son minuscule royaume

Tout occupé à son mode de vie

En diffusant malgré lui

Des messages profonds

Pour les initiés.

 

Les voici révélés

Mais vous les connaissez déjà

Que ceux qui ne les connaissent pas

S’en inspirent, respirent en pleine conscience

Sortent et regardent le monde

Avec les yeux de Roitelet.

 

Carole Radureau (04/03/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

 

Le roi qui ne s’y croyait pas

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 4 Mars 2025

Pie qui rit, pie qui chante


......Fragments de l'Ile du Beurre.....


Je suis la pie qui rit au soleil
Qui se rit de la nuit
Qui déclare « oh ! merveille ! »
Au petit matin frais.


Je suis la pie qui chante
Non pas sur un paquet
Quand l’aube tout à coup m’enchante
Et que le printemps renaît.


Pie qui rit, pie qui chante
Duo au chœur léger
Quand la nature enfante
Bientôt. Tout sera prêt.


Carole Radureau (04/03/2025)



Inspirée par cette photo de Serge

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Fragments de l'Ile du Beurre

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Publié le 3 Mars 2025

Pluie de chatons

Pluie de chatons

Nuage de pollen

Horizon jaune

 

Rideau sans persienne

Graines enfilées

Nuage reproductif

 

Collier d’épithètes

Grappes de soucis

Sortez masqués

 

Ascenseur vers la profusion

Vent : à tes marques

Diffuseur exclusif

 

Mouchoirs !

Restez chez vous :

Dispersion obligée.

 

Carole Radureau (03/03/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 3 Mars 2025

........Fragments de l'Ile du Beurre.....

 

L’automne n’avait laissé aux arbres

Que des baguettes chinoises dénudées

Et l’hiver, ce passant morose avait fléchi l’injustice

Pourtant sur cette nudité

Il fallait bien loger

Et quand un semblant de printemps s’éclaira

Les logements patiemment

Apparurent

Ce n’était au départ que jeu de mikado

Où l’adresse et la patience étaient principales vertus

Ici et là à bonne distance

Commencèrent à se monter des édifices

C’est social car on se voit d’un voisin l’autre

On peut se prêter du sel ou du sucre

Ou bien de la levure pour faire monter le gâteau

Ou encore taper une petite bavette sur le paillasson d’entrée

Tout est bien pensé dans cette cité

Même si l’on est pressé, on peut crier par la fenêtre.

 

Ils sont arrivés une fois les travaux terminés

Ils commencèrent à l’occuper et c’était confortable

Assez

Pour y prévoir d’agrandir la famille

Assez

Pour y trouver le gîte, le repos et la convivialité

Tant de grandeur dans cet habitat simplissime

Tant d’espace à découvrir une fois la crémaillère pendue

Tout à coup l’avenir n’était plus à la brume

Tout à coup la destinée était bien avancée

Il fallait de la vie, de la joie et des rires

Dans la cité de l’île du Beurre

Et ça, les promoteurs à peine l’avait prévu

Il manquait bien des chambres

Des tricycles et des bacs à sable

Mais les petits savent bien jouer avec ce qu’ils trouvent

Une fois l’émancipation arrivée (comme le temps passe vite)

Avec grand renfort et entraînement les jeunes se préparaient

Puis, l’heure était venue du voler de ses propres ailes

Et prenant d’un coup leur cœur dans la gorge

Leurs ailes à leur cou

Ravalant leurs larmes face à l’incertitude

La séparation avait lieu

Et parfois pour toujours.

 

Il en était ainsi du cycle de la vie

Dans l’Ile du Beurre comme dans la forêt à côté

Ou la grande ville ou il n’est moins sûr

Que le social vive encore

Du moins la solidarité.

 

Je te vois, tu me vois

La fenêtre et la porte sont toujours ouvertes

Et le cœur a laissé sur la table

Une rose toute fraîche.

 

Carole Radureau (03/03/2025)

 

Inspirée par ces photos de Serge de hérons dans l’Ile du Beurre sur le Rhône

 

Logement social de l’Ile du Beurre
Logement social de l’Ile du Beurre

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Fragments de l'Ile du Beurre

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Publié le 1 Mars 2025

Que me dit cette image

Les ondes grandissent dans un silence surnaturel

Que nul avion ne vient troubler

C’est une gamme sur une portée non née

Qui peine à dessiner les notes et qui louvoie

Suivant la trace sœur

Juste devant elle

Pour l’instant, elle ne peut faire que cela    la gamme

Est en cours

Et le style manque

Les herbes folles qui n’ont pas supporté le froid de l’hiver

Sont là ramollies et on les envie

Elles sont là les résistantes qui perdurent quoi qu’il arrive

S’en fichant à vrai dire de leur mollesse

Elles peuplent la surface

Elles donnent au photographe ce premier plan

Comme un diamant dans son écrin

Se prenant pour les stars déchues d’un moment

Elles s’en fichent

Car sous l’eau leurs pieds au chaud

Ont préparé l’avenir

La paix suit le mouvement invisible des pattes de canard

On les imagine brasser cette eau froide sans aucune tumeur sur leur peau

Consécutive à ce froid

Ah ! comme j’aimerais être dotée de ces pattes d’oiseaux, oui

Même de pattes palmées

On imagine très bien le mouvement, le pédalier suprême

Le propulseur des rêves qui s’active, là, dans l’ombre liquide

Quelle beauté

Cet oiseau se déplace ainsi sur l’eau l’air de rien

Si calmement, si tranquillement

On comprend donc tout à coup

Pourquoi les gens aiment tant regarder les canards sur l’étang

Le cygne majestueux, la parade des grèbes

Car c’est ici la paix, c’est ici :

Allons-y, allons-y

Oublions le pain, oublions les haines et le bruit des bottes

Plongeons en nous-même et agitons nos neurones comme le mouvement de pattes des canards

Nous brasserons tant de beauté et de créativité

Nous ferons remonter tant de bonnes ondes et d’énergie

Que tout à coup le réveil sera gai

Et les herbes rigoleront en nous voyant repartir

Bras dessus/pattes dessous.

 

Carole Radureau (01/03/2025)

 

 

Inspirée par cette photo de Gianni

Poème écrit en écoutant ceci :

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 27 Février 2025

 

 

Les monstres s’agitent dans le clair-obscur

Portes ouvertes à l’HP Terre aujourd’hui !

Voyez, voyez comme ils sont nature !

Aucune substance n’a dopé cette nature-même !

 

Fidèles à eux-mêmes ils s’agitent

Purs produits de la dégénérescence humaine

Tout ce que produit in fine fortune, règne et décadence.

 

Les monstres s’agitent dans le clair-obscur

Tout à leurs élucubrations

Ils donnent d’eux à voir des images sensées propager la peur :

Tremblez gueux, tremblez gauchistes !

Voyez comme je manipule avec aisance le carnet de textes de lois

Comme il est habile mon stylo argenté à signer les décrets

Voyez ma tronçonneuse dorée habile à sabrer les acquis.

Je viens l’exporter.

 

D’autres monstres fortunés, en attente et tout autant décadents

Se voyant bientôt régnant

Bavent d’envie et de gesticuler aussi :

 

Je veux la même tronçonneuse dorée : SABRER !

Je veux le même stylo argenté : SABRER !

Je veux les mêmes drones tueurs : SABRER !

 

Dans ce clair-obscur,

Jamais autant de monstres ont surgi dans un contexte inédit

La folie est sortie et les peuples l’ont adoubée

Il en est ainsi paraît-il quand règne l’instabilité.

 

Peut-être ! (comme dirait l’autre). 🤨

 

Mais quelle grande peur ils ont !

Mais comme elle se voit,

Comme elle s’entend,

Comme elle se sent !

C’est une très grande peur,

Une véritable terreur que ces gesticulations révèlent.

Ces monstres tremblent, ces monstres trébuchent

Ces monstres ne savent plus comment faire

Ils bégaient et louvoient

Ils se sentent forts et conquérants

Et peut-être qu’ils le sont

Ils veulent le faire croire c’est certain.

 

Leur folie fait peur

Leur peur à eux, bien plus encore.

 

Ce n‘est pas la folie des monstres qu’il faut craindre

C’est leur peur

Cette peur engendre toutes les folies

Engendre tous les dangers :

Acculés au fond d’une grotte clair-obscur

Les monstres ont sorti la technologie

Telle une victoire consumée.

 

Rien sur terre ne semble leur résister.

 

Elle semble bien faible à côté d’eux

La masse humaine non nantie…..

Milliards et milliards

A partager un monde déliquescent et sans avenir.

 

Toutes ces gesticulations pour masquer la peur de perdre

(perdre leur puissance, leur pognon, leur pouvoir, leur virilité, leurs vices……la propriété rend fou)

Toutes ces gesticulations pour instiller la peur ne sont qu’autant de signes de faiblesse que nous, peuple ne devons pas manquer.

Et même si,

Les monstres gouvernent,

Et même si,

Les monstres semblent dominants

La folie qui est en eux ne peut vaincre la sagesse populaire.

 

La Terre-Mère est attachée à la sagesse populaire

En rien, elle ne soutient la folie monstrueuse

La Terre-Mère demande à ses enfants la reconnexion :

 

Car ne pas entendre le chant des oiseaux,

Le gargouillis des ruisseaux,

Les premiers sons du printemps

C’est sombrer dans le clair-obscur

Car ne pas voir et s’émerveiller devant les premiers bourgeons

Les premières fleurs qui naissent

C’est sombrer dans le clair-obscur

Car ne pas sentir le flux surpuissant de la matrice

La sincérité des ondes

Le cri vibrant de la forêt

C’est sombrer dans le clair-obscur des monstres.

 

Se réveiller ainsi que le printemps pour créer, encore créer

CREER pour résister,

CREER pour exister,

CREER pour ne pas subir,

CREER pour ne pas souffrir

CREER et s’inspirer des luttes anciennes

CREER et ne pas croire à leurs bobards

CREER et sublimer le feu qui est en nous.

 

Qu’elles sont belles les étincelles de la création populaire !

Qu’ils sont beaux les mots du peuple qui jaillissent dans la rue !

Qu’elle est puissante la force unie et démultipliée !

 

L’apathie règne et un jour elle se brisera.

 

Tout n’est question que de temps.

 

Les monstres le savent qui utilisent l’espace vacant pour semer la terreur.

 

Il y a une réalité que chacun connaît.

Elle s’appelle :

L’impermanence des choses.

 

Tout n’est question que de temps.

 

 

Carole Radureau (27/02/2025)

 

 

 

Mais le nombre, mais la masse, a permis de créer un nouveau mythe : le mythe de l’universalité, le mythe de la marée qui monte de manière irrésistible et retentissante pour venir raser au sol la cité bourgeoise érigée sur les travées du privilège. Le nombre, la masse a entériné la conviction que chaque individu a de participer à quelque chose de grandiose qui est en train de mûrir […]

Antonio Gramsci, Pourquoi je hais l'indifférence

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Lance-pierre

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Publié le 18 Février 2025

 

Tite Bleue ?

C’est toi qui a fait ça ?

-Oh, non, je le jure !

Jamais je ne serais revenue

Sur les lieux du crime.

 

Moi, j’instille mon bec dans les fissures

Pour y déloger les insectes savoureux

Qui s’y logent, logent, logent.

 

Moi, je suis une adepte de la fricassée de pucerons

Mon rêve serait de pouvoir confectionner

Une brochette de larves bien juteuses

Et les griller sur un grand feu de joie.

 

Je ne sais pas qui a fait ça

Mais, en menant l’enquête

On peut trouver

Il y a ici des bûcherons au bec acéré

Qui laissent souvent traces de leur passage

Suffit de regarder au pied de l’arbre

Et il y aura la marque et le nom.

 

Je n’ai rien, je n’ai rien dit

Je suis une adepte de la vie qui se vit

En liberté dans le bois

Et chacun de nous doit vivre, n’est-ce pas ?

 

La nature nous a déposés, chacun à notre place

Tout a été bien pensé et c’est comme un aparté

Rien ne devrait troubler notre écosystème

Mais un jour, il y a eu un loupé et puis…..voilà…..

L’homme est arrivé.

 

Carole Radureau (18/02/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

Tite Bleue, l’écorceuse ?

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 14 Février 2025

 

Verrons-nous, magnifique

Tes magnifiques aigrettes

Pendant l’heure chaude

De la parade ?

 

Aurons-nous la joie, magnifique

De te voir sur l’onde tranquille

Avec ta petite progéniture

Sur le dos ?

 

Ah ! magnifique

Comme ta vie est un roman

Comme elles sont belles tes étapes

Comme la Terre-Mère t’as doté

D’une feuille de lecture du monde

Merveilleuse.

 

Pouvoir t’admirer, ici

Près de chez nous

Sans avoir à faire le tour du monde

C’est un luxe et un véritable honneur.

 

Qu’ils ne touchent

A aucune plume de ton corps, magnifique

Car la beauté s’apprécie avec les yeux

Et le cœur n’est pas non plus en reste.

 

Carole Radureau (14/02/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

Le magnifique

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

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Publié le 12 Février 2025

L’arbre à perruches

Tout à coup le vert a tout envahi

Comme une gifle tropicale

En plein cœur de l’hiver

La vague a explosé tous les codes….

 

…..et je me suis transportée

Tout à coup en Asie ou en Afrique

Car ce vert-là n’est pas à-propos.

 

Sous le poids de l’envolée

J’ai laissé de côté les mots

Pour, sur l’objectif me concentrer

Que le public ait un aperçu.

 

Oh, je sais bien que ce n’est pas une grande découverte

Que ces perruches-ci qui sont devenues invasives par endroits

Je ne leur accorde pas toute la place

Mais j’ai eu plaisir à les regarder.

 

Par de multiples acrobaties

Spécifiques à cette race opportuniste

Elles ont utilisé tous les espaces

Et la nourriture a cédé sous leurs coups de becs.

 

Sur le sol, quelques-uns étaient ravis

Des éclats tombaient plus vite que la pluie en été

Mais il m’a fallu les interrompre

Ce qui n’est pas facile.

 

Ces envahisseuses vertes tapent l’incruste

Elles ne sont pas farouches

Je m’approche d’elles à 1 mètre

Il faut agiter le balai pour qu’elles aillent voir ailleurs.

 

J’ai donc passé la matinée avec mon balai

Comme une sorcière qui ne voulait plus voir le vert.

Et pourtant, verte comme je t’aime verte

Vert ramage, vert plumage

Verte comme le sourire du printemps

L’herbe nouvelle qui cache de petits trésors

Verte comme les premiers bourgeons

Et les toutes premières feuilles qui sont les plus jolies

Verte comme l’eau de la vie

Verte comme ce qui nous manque le plus

Pour déboucher enfin de l’hiver, de sa grisaille

Pour ouvrir les fenêtres

Et entendre le chant des oiseaux.

 

 

Carole Radureau (12/02/2025)

 

Perruches à collier dans le jardin

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Publié le 11 Février 2025

Quand la nuit a crié la lune a eu peur

Et sur le lac, le cygne a tourné

Quand la lune a rougi

C’est sous le signe de la colère

Son sang à nouveau s’est révolté

Car la femme est la fille de la lune.

 

Cela ne mérite pas la mort !

 

Je souffre à mon humanité dit-elle

J’ai rougi le cœur du rouge-gorge

Pour que la flamme qui a dévoré la vie

Soit toujours reconnue

J’ai rougi de nombreux drapeaux

Et chaque pays qui a le rouge sur sa bannière

Jamais, ne l’explique

Autrement que par le sang coulé

J’ai arrosé de ce sang les géraniums aux fenêtres

Pour que chaque jour d’été les passants

N’oublient pas le sang dans les rues

J’ai soufflé sur la jupe des coquelicots

Pour qu’ils n’oublient pas de rougir au soleil

Que leurs doux pétales de soie flamboient et tremblent

Sous les coups de butoir des terreurs et de la haine.

 

Mais ceci ne mérite pas la mort !

 

J’ai rêvé d’un oiseau pacifique bien plus puissant que la colombe

Car la pauvrette n’en peut plus de porter sur ses petites épaules la folie humaine

Tout ce que le monde apporte est impermanent et nous devons l’accepter

Ce que nous ne devons pas accepter

C’est la loi du plus fort

La haine déguisée en morales

La discrimination et tous les autres crimes aujourd’hui déroulés sur un tapis rouge

Comme l’espace

Et qui s’en prennent sans vergogne aux droits humains sacrés.

 

Pakhshan Azizi, ma sœur, tu n’as pas mérité la mort

Ni la torture ni l’injure ni la morsure du serpent venimeux

Si tous les êtres humains qui défendent aujourd’hui la vie

Si tous les êtres humains qui défendent aujourd’hui la nature

Doivent le payer de leur vie

Si les milliards que nous sommes ne peuvent rien y faire

Si l’existence de la peine de mort ne choque plus personne

Alors, je prendrais mes roses, j’en ferais des fils de fer barbelés

Et j’écrirais au monde avec leur cri.

 

Carole Radureau (11/02/2025)

 

Ecrit en soutien  à la campagne d’Amnesty International contre la peine de mort de Pakshan Azizi en Iran

 

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Publié dans #Lance-pierre

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