Publié le 6 Mars 2025

La tête à l’envers

Si tu te déplaces

La tête à l’envers

Tu verras le monde

Tel qu’il est

 

Tu comprendras mieux

La folie

Engendrée par les peurs

 

Si tu regardes le ciel

Par-dessous-la branche

Tu ne le prends pas, le ciel

Par-dessus la jambe

 

C’est ici ton chez toi

Où règne la paix et l’harmonie

Savoir déloger le déjeuner

Au saut du lit

En voilà une bonne idée

 

J’aimerais voir le monde comme toi

Car je pense que notre vision à nous n’est pas bonne

A trop marcher la tête en l’air

On finit par perdre la réalité du monde

 

Non pas la réalité qu’ils aimeraient

Les autres qui règnent, nous faire voir

La véritable et vraie réalité

Celle de la nature

 

Il n’y a qu’elle

Et toi, Grimpereau et tes frères

Vous la voyez

Ici, personne ne la voit

Ici, personne ne veut la sauvegarder

Ici, ils ont déclaré les droits de la nature

Nuls et non avenus

 

Tout pour la guerre

Et ils remettent 3 sous dans le nourrain

Pas une tune pour les espèces

Pour l’eau si précieuse

Pour la terre si précieuse (et non son sous-sol)

Pour la vie tout simplement

 

Tout pour la mort

Le sang et le fric

La folie ne marche pas la tête en bas

Comme toi, gentil Grimpereau

La folie avance sans honte

Et se produit à la télé

 

La folie fait régner la peur

Ressert des plats déjà servis

Avec son bruit des bottes

Avec sa base fasciste

La folie invente les choses et se projette

Elle veut entrainer chacun derrière elle

 

Pourtant le soleil brille

Pourtant les oiseaux chantent

Pourtant le ciel est bleu

Pourtant le printemps s’élance, joyeux

Pourtant la Terre-Mère est fidèle à elle-même

Pourtant des bébés naissent

Pourtant il y a tant à faire pour le bien

Pourtant ils ne songent qu’au mal

 

J’aimerais marcher la tête en bas comme toi

Me sentir forte malgré ma faiblesse

Sortir de moi les forces de la lionne

Et entre oiseau et félin faire mon lit.

 

Carole Radureau (06/03/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost1

Publié le 5 Mars 2025

Tite Bleue à ventre beurre




…….fragments de l’Ile du Beurre…..


Tite Bleue, la cousine
Au joli ventre beurre
Aux couleurs dévoilées…..

……Tite Bleue comme un signe
Dans la nature demeure
Sans jamais s’égarer…..

……La pluie est venue et la bruine
Elle n’a jamais eu peur
Tite Bleue brin d’acier…..

…..Il est l’heure de la cuisine
L’insecte agonise et meure
Il est l’heure de déjeuner…..

……Et bientôt de nicher…..

. …..Et bientôt de voler partout
Sans jamais se reposer.

Carole Radureau (05/03/2025)

Inspirée par cette photo de Serge

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fragments de l'Ile du Beurre

Repost1

Publié le 5 Mars 2025

 

Emballez-moi cette tête de gondole

Filmez-là comme pour la chambre froide

Notre matériau à nous c’est bien plus que la soie

Résistant à toute épreuve

Empaquetez-moi ça dans les idées surannées

Ah ! l’anarchie règne au sein de la forêt

Et fêter noël au printemps

Ça a du sens, non de non !

Voilà, notre étoile est prête

Qu’à cela ne tienne elle a belle allure

De loin on dirait un visage félin

A vos places, ouvrières de l’abime et de la destruction

Je veux voir des yeux sur cette étoile

Et les oreilles semblent déjà pointer

Je veux un nez en cœur

Une bouche qui sourit

Peut-être une p’tite langue tirée

Comme souvent les chats le font avec un air bête.

 

Quelle belle étoile de mars 😁

Je vous félicite, camarades

Nous pourrons festoyer, joyeuses

Dans la communion animalière

La solidarité dans l’épreuve

La joie de l’être.

 

Carole Radureau (05/03/2025)

 

Inspirée par ces images de Gianni

 

L’étoile de noël anarchiste
L’étoile de noël anarchiste

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost1

Publié le 4 Mars 2025

Le roi qui ne s’y croyait pas

 

Il avait sur sa tête bandeau doré

Mais nulle couronne

L’or était puissant

L’or brillait mais lui, le roi

Grosse tête n’avait pas.

 

Il était roi, petit roi

On dit roitelet

D’un minuscule royaume

Grand par son cœur et par son harmonie

Il régnait sans autocratie

Il était roi de la nature, roitelet

(avec le let de fin non pas de laid

Mais de ley la loi de la Terre-Mère).

 

Ah ! la Terre-Mère

Le roitelet en était le petit page

Il portait couleurs tendres comme étendard

Pour rappeler la beauté et la simplicité

De la mère

Ce silence non pas complice

Ni réprobateur

Face à toutes les misères dues à l’homme sur la terre

Ce silence comme évidence

Comme le fait qu’il n’y a plus rien à dire.

 

Roitelet était porteur de ce message

Etincelle vive et joyeuse

Petit page de paix et de douceur

Il virevoltait, lumière

Dans son minuscule royaume

Tout occupé à son mode de vie

En diffusant malgré lui

Des messages profonds

Pour les initiés.

 

Les voici révélés

Mais vous les connaissez déjà

Que ceux qui ne les connaissent pas

S’en inspirent, respirent en pleine conscience

Sortent et regardent le monde

Avec les yeux de Roitelet.

 

Carole Radureau (04/03/2025)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

 

Le roi qui ne s’y croyait pas

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 4 Mars 2025

Pie qui rit, pie qui chante


......Fragments de l'Ile du Beurre.....


Je suis la pie qui rit au soleil
Qui se rit de la nuit
Qui déclare « oh ! merveille ! »
Au petit matin frais.


Je suis la pie qui chante
Non pas sur un paquet
Quand l’aube tout à coup m’enchante
Et que le printemps renaît.


Pie qui rit, pie qui chante
Duo au chœur léger
Quand la nature enfante
Bientôt. Tout sera prêt.


Carole Radureau (04/03/2025)



Inspirée par cette photo de Serge

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Fragments de l'Ile du Beurre

Repost0

Publié le 3 Mars 2025

Pluie de chatons

Pluie de chatons

Nuage de pollen

Horizon jaune

 

Rideau sans persienne

Graines enfilées

Nuage reproductif

 

Collier d’épithètes

Grappes de soucis

Sortez masqués

 

Ascenseur vers la profusion

Vent : à tes marques

Diffuseur exclusif

 

Mouchoirs !

Restez chez vous :

Dispersion obligée.

 

Carole Radureau (03/03/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 3 Mars 2025

........Fragments de l'Ile du Beurre.....

 

L’automne n’avait laissé aux arbres

Que des baguettes chinoises dénudées

Et l’hiver, ce passant morose avait fléchi l’injustice

Pourtant sur cette nudité

Il fallait bien loger

Et quand un semblant de printemps s’éclaira

Les logements patiemment

Apparurent

Ce n’était au départ que jeu de mikado

Où l’adresse et la patience étaient principales vertus

Ici et là à bonne distance

Commencèrent à se monter des édifices

C’est social car on se voit d’un voisin l’autre

On peut se prêter du sel ou du sucre

Ou bien de la levure pour faire monter le gâteau

Ou encore taper une petite bavette sur le paillasson d’entrée

Tout est bien pensé dans cette cité

Même si l’on est pressé, on peut crier par la fenêtre.

 

Ils sont arrivés une fois les travaux terminés

Ils commencèrent à l’occuper et c’était confortable

Assez

Pour y prévoir d’agrandir la famille

Assez

Pour y trouver le gîte, le repos et la convivialité

Tant de grandeur dans cet habitat simplissime

Tant d’espace à découvrir une fois la crémaillère pendue

Tout à coup l’avenir n’était plus à la brume

Tout à coup la destinée était bien avancée

Il fallait de la vie, de la joie et des rires

Dans la cité de l’île du Beurre

Et ça, les promoteurs à peine l’avait prévu

Il manquait bien des chambres

Des tricycles et des bacs à sable

Mais les petits savent bien jouer avec ce qu’ils trouvent

Une fois l’émancipation arrivée (comme le temps passe vite)

Avec grand renfort et entraînement les jeunes se préparaient

Puis, l’heure était venue du voler de ses propres ailes

Et prenant d’un coup leur cœur dans la gorge

Leurs ailes à leur cou

Ravalant leurs larmes face à l’incertitude

La séparation avait lieu

Et parfois pour toujours.

 

Il en était ainsi du cycle de la vie

Dans l’Ile du Beurre comme dans la forêt à côté

Ou la grande ville ou il n’est moins sûr

Que le social vive encore

Du moins la solidarité.

 

Je te vois, tu me vois

La fenêtre et la porte sont toujours ouvertes

Et le cœur a laissé sur la table

Une rose toute fraîche.

 

Carole Radureau (03/03/2025)

 

Inspirée par ces photos de Serge de hérons dans l’Ile du Beurre sur le Rhône

 

Logement social de l’Ile du Beurre
Logement social de l’Ile du Beurre

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Fragments de l'Ile du Beurre

Repost0

Publié le 1 Mars 2025

Que me dit cette image

Les ondes grandissent dans un silence surnaturel

Que nul avion ne vient troubler

C’est une gamme sur une portée non née

Qui peine à dessiner les notes et qui louvoie

Suivant la trace sœur

Juste devant elle

Pour l’instant, elle ne peut faire que cela    la gamme

Est en cours

Et le style manque

Les herbes folles qui n’ont pas supporté le froid de l’hiver

Sont là ramollies et on les envie

Elles sont là les résistantes qui perdurent quoi qu’il arrive

S’en fichant à vrai dire de leur mollesse

Elles peuplent la surface

Elles donnent au photographe ce premier plan

Comme un diamant dans son écrin

Se prenant pour les stars déchues d’un moment

Elles s’en fichent

Car sous l’eau leurs pieds au chaud

Ont préparé l’avenir

La paix suit le mouvement invisible des pattes de canard

On les imagine brasser cette eau froide sans aucune tumeur sur leur peau

Consécutive à ce froid

Ah ! comme j’aimerais être dotée de ces pattes d’oiseaux, oui

Même de pattes palmées

On imagine très bien le mouvement, le pédalier suprême

Le propulseur des rêves qui s’active, là, dans l’ombre liquide

Quelle beauté

Cet oiseau se déplace ainsi sur l’eau l’air de rien

Si calmement, si tranquillement

On comprend donc tout à coup

Pourquoi les gens aiment tant regarder les canards sur l’étang

Le cygne majestueux, la parade des grèbes

Car c’est ici la paix, c’est ici :

Allons-y, allons-y

Oublions le pain, oublions les haines et le bruit des bottes

Plongeons en nous-même et agitons nos neurones comme le mouvement de pattes des canards

Nous brasserons tant de beauté et de créativité

Nous ferons remonter tant de bonnes ondes et d’énergie

Que tout à coup le réveil sera gai

Et les herbes rigoleront en nous voyant repartir

Bras dessus/pattes dessous.

 

Carole Radureau (01/03/2025)

 

 

Inspirée par cette photo de Gianni

Poème écrit en écoutant ceci :

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 27 Février 2025

 

 

Les monstres s’agitent dans le clair-obscur

Portes ouvertes à l’HP Terre aujourd’hui !

Voyez, voyez comme ils sont nature !

Aucune substance n’a dopé cette nature-même !

 

Fidèles à eux-mêmes ils s’agitent

Purs produits de la dégénérescence humaine

Tout ce que produit in fine fortune, règne et décadence.

 

Les monstres s’agitent dans le clair-obscur

Tout à leurs élucubrations

Ils donnent d’eux à voir des images sensées propager la peur :

Tremblez gueux, tremblez gauchistes !

Voyez comme je manipule avec aisance le carnet de textes de lois

Comme il est habile mon stylo argenté à signer les décrets

Voyez ma tronçonneuse dorée habile à sabrer les acquis.

Je viens l’exporter.

 

D’autres monstres fortunés, en attente et tout autant décadents

Se voyant bientôt régnant

Bavent d’envie et de gesticuler aussi :

 

Je veux la même tronçonneuse dorée : SABRER !

Je veux le même stylo argenté : SABRER !

Je veux les mêmes drones tueurs : SABRER !

 

Dans ce clair-obscur,

Jamais autant de monstres ont surgi dans un contexte inédit

La folie est sortie et les peuples l’ont adoubée

Il en est ainsi paraît-il quand règne l’instabilité.

 

Peut-être ! (comme dirait l’autre). 🤨

 

Mais quelle grande peur ils ont !

Mais comme elle se voit,

Comme elle s’entend,

Comme elle se sent !

C’est une très grande peur,

Une véritable terreur que ces gesticulations révèlent.

Ces monstres tremblent, ces monstres trébuchent

Ces monstres ne savent plus comment faire

Ils bégaient et louvoient

Ils se sentent forts et conquérants

Et peut-être qu’ils le sont

Ils veulent le faire croire c’est certain.

 

Leur folie fait peur

Leur peur à eux, bien plus encore.

 

Ce n‘est pas la folie des monstres qu’il faut craindre

C’est leur peur

Cette peur engendre toutes les folies

Engendre tous les dangers :

Acculés au fond d’une grotte clair-obscur

Les monstres ont sorti la technologie

Telle une victoire consumée.

 

Rien sur terre ne semble leur résister.

 

Elle semble bien faible à côté d’eux

La masse humaine non nantie…..

Milliards et milliards

A partager un monde déliquescent et sans avenir.

 

Toutes ces gesticulations pour masquer la peur de perdre

(perdre leur puissance, leur pognon, leur pouvoir, leur virilité, leurs vices……la propriété rend fou)

Toutes ces gesticulations pour instiller la peur ne sont qu’autant de signes de faiblesse que nous, peuple ne devons pas manquer.

Et même si,

Les monstres gouvernent,

Et même si,

Les monstres semblent dominants

La folie qui est en eux ne peut vaincre la sagesse populaire.

 

La Terre-Mère est attachée à la sagesse populaire

En rien, elle ne soutient la folie monstrueuse

La Terre-Mère demande à ses enfants la reconnexion :

 

Car ne pas entendre le chant des oiseaux,

Le gargouillis des ruisseaux,

Les premiers sons du printemps

C’est sombrer dans le clair-obscur

Car ne pas voir et s’émerveiller devant les premiers bourgeons

Les premières fleurs qui naissent

C’est sombrer dans le clair-obscur

Car ne pas sentir le flux surpuissant de la matrice

La sincérité des ondes

Le cri vibrant de la forêt

C’est sombrer dans le clair-obscur des monstres.

 

Se réveiller ainsi que le printemps pour créer, encore créer

CREER pour résister,

CREER pour exister,

CREER pour ne pas subir,

CREER pour ne pas souffrir

CREER et s’inspirer des luttes anciennes

CREER et ne pas croire à leurs bobards

CREER et sublimer le feu qui est en nous.

 

Qu’elles sont belles les étincelles de la création populaire !

Qu’ils sont beaux les mots du peuple qui jaillissent dans la rue !

Qu’elle est puissante la force unie et démultipliée !

 

L’apathie règne et un jour elle se brisera.

 

Tout n’est question que de temps.

 

Les monstres le savent qui utilisent l’espace vacant pour semer la terreur.

 

Il y a une réalité que chacun connaît.

Elle s’appelle :

L’impermanence des choses.

 

Tout n’est question que de temps.

 

 

Carole Radureau (27/02/2025)

 

 

 

Mais le nombre, mais la masse, a permis de créer un nouveau mythe : le mythe de l’universalité, le mythe de la marée qui monte de manière irrésistible et retentissante pour venir raser au sol la cité bourgeoise érigée sur les travées du privilège. Le nombre, la masse a entériné la conviction que chaque individu a de participer à quelque chose de grandiose qui est en train de mûrir […]

Antonio Gramsci, Pourquoi je hais l'indifférence

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Lance-pierre

Repost0

Publié le 18 Février 2025

 

Tite Bleue ?

C’est toi qui a fait ça ?

-Oh, non, je le jure !

Jamais je ne serais revenue

Sur les lieux du crime.

 

Moi, j’instille mon bec dans les fissures

Pour y déloger les insectes savoureux

Qui s’y logent, logent, logent.

 

Moi, je suis une adepte de la fricassée de pucerons

Mon rêve serait de pouvoir confectionner

Une brochette de larves bien juteuses

Et les griller sur un grand feu de joie.

 

Je ne sais pas qui a fait ça

Mais, en menant l’enquête

On peut trouver

Il y a ici des bûcherons au bec acéré

Qui laissent souvent traces de leur passage

Suffit de regarder au pied de l’arbre

Et il y aura la marque et le nom.

 

Je n’ai rien, je n’ai rien dit

Je suis une adepte de la vie qui se vit

En liberté dans le bois

Et chacun de nous doit vivre, n’est-ce pas ?

 

La nature nous a déposés, chacun à notre place

Tout a été bien pensé et c’est comme un aparté

Rien ne devrait troubler notre écosystème

Mais un jour, il y a eu un loupé et puis…..voilà…..

L’homme est arrivé.

 

Carole Radureau (18/02/2025)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

Tite Bleue, l’écorceuse ?

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0