Publié le 27 Février 2025
/image%2F0619158%2F20250227%2Fob_752a71_cc146af1b4e2127eca64a7f87804eafa.jpg)
Les monstres s’agitent dans le clair-obscur
Portes ouvertes à l’HP Terre aujourd’hui !
Voyez, voyez comme ils sont nature !
Aucune substance n’a dopé cette nature-même !
Fidèles à eux-mêmes ils s’agitent
Purs produits de la dégénérescence humaine
Tout ce que produit in fine fortune, règne et décadence.
Les monstres s’agitent dans le clair-obscur
Tout à leurs élucubrations
Ils donnent d’eux à voir des images sensées propager la peur :
Tremblez gueux, tremblez gauchistes !
Voyez comme je manipule avec aisance le carnet de textes de lois
Comme il est habile mon stylo argenté à signer les décrets
Voyez ma tronçonneuse dorée habile à sabrer les acquis.
Je viens l’exporter.
D’autres monstres fortunés, en attente et tout autant décadents
Se voyant bientôt régnant
Bavent d’envie et de gesticuler aussi :
Je veux la même tronçonneuse dorée : SABRER !
Je veux le même stylo argenté : SABRER !
Je veux les mêmes drones tueurs : SABRER !
Dans ce clair-obscur,
Jamais autant de monstres ont surgi dans un contexte inédit
La folie est sortie et les peuples l’ont adoubée
Il en est ainsi paraît-il quand règne l’instabilité.
Peut-être ! (comme dirait l’autre). 🤨
Mais quelle grande peur ils ont !
Mais comme elle se voit,
Comme elle s’entend,
Comme elle se sent !
C’est une très grande peur,
Une véritable terreur que ces gesticulations révèlent.
Ces monstres tremblent, ces monstres trébuchent
Ces monstres ne savent plus comment faire
Ils bégaient et louvoient
Ils se sentent forts et conquérants
Et peut-être qu’ils le sont
Ils veulent le faire croire c’est certain.
Leur folie fait peur
Leur peur à eux, bien plus encore.
Ce n‘est pas la folie des monstres qu’il faut craindre
C’est leur peur
Cette peur engendre toutes les folies
Engendre tous les dangers :
Acculés au fond d’une grotte clair-obscur
Les monstres ont sorti la technologie
Telle une victoire consumée.
Rien sur terre ne semble leur résister.
Elle semble bien faible à côté d’eux
La masse humaine non nantie…..
Milliards et milliards
A partager un monde déliquescent et sans avenir.
Toutes ces gesticulations pour masquer la peur de perdre
(perdre leur puissance, leur pognon, leur pouvoir, leur virilité, leurs vices……la propriété rend fou)
Toutes ces gesticulations pour instiller la peur ne sont qu’autant de signes de faiblesse que nous, peuple ne devons pas manquer.
Et même si,
Les monstres gouvernent,
Et même si,
Les monstres semblent dominants
La folie qui est en eux ne peut vaincre la sagesse populaire.
La Terre-Mère est attachée à la sagesse populaire
En rien, elle ne soutient la folie monstrueuse
La Terre-Mère demande à ses enfants la reconnexion :
Car ne pas entendre le chant des oiseaux,
Le gargouillis des ruisseaux,
Les premiers sons du printemps
C’est sombrer dans le clair-obscur
Car ne pas voir et s’émerveiller devant les premiers bourgeons
Les premières fleurs qui naissent
C’est sombrer dans le clair-obscur
Car ne pas sentir le flux surpuissant de la matrice
La sincérité des ondes
Le cri vibrant de la forêt
C’est sombrer dans le clair-obscur des monstres.
Se réveiller ainsi que le printemps pour créer, encore créer
CREER pour résister,
CREER pour exister,
CREER pour ne pas subir,
CREER pour ne pas souffrir
CREER et s’inspirer des luttes anciennes
CREER et ne pas croire à leurs bobards
CREER et sublimer le feu qui est en nous.
Qu’elles sont belles les étincelles de la création populaire !
Qu’ils sont beaux les mots du peuple qui jaillissent dans la rue !
Qu’elle est puissante la force unie et démultipliée !
L’apathie règne et un jour elle se brisera.
Tout n’est question que de temps.
Les monstres le savent qui utilisent l’espace vacant pour semer la terreur.
Il y a une réalité que chacun connaît.
Elle s’appelle :
L’impermanence des choses.
Tout n’est question que de temps.
Carole Radureau (27/02/2025)
Mais le nombre, mais la masse, a permis de créer un nouveau mythe : le mythe de l’universalité, le mythe de la marée qui monte de manière irrésistible et retentissante pour venir raser au sol la cité bourgeoise érigée sur les travées du privilège. Le nombre, la masse a entériné la conviction que chaque individu a de participer à quelque chose de grandiose qui est en train de mûrir […]
Antonio Gramsci, Pourquoi je hais l'indifférence