……..31 poèmes pour la paix……

 

Sous-bois quand le printemps flamboie

Le jaune vient toquer à la porte du vert

Il lui dit pousse toi, tu vois bien que je suis aux abois

Je suis poursuivi par une armée de piverts

Le pivert est une alternative

Le lundi, il est du côté de la verdure

Le mardi du côté de la couleur du soleil

Et le mercredi il s’empourpre un peu

C’est un juste milieu qui dans le sous-bois est précieux

Il a posé ses limites : ici chez moi, ici chez toi le faisan,

Là chez toi le geai des chênes

Et là-bas chez toi le pigeon ramier

Oups il a oublié son cousin, lui il trône en tête de sous-bois

C’est lui qui alerte quand quelqu’un approche

Vite, il tambourine sur son tronc

Chacun est averti

Lui a choisi un habit d’anarchiste,

Il ne veut pas qu’on le mêle à ces histoires de propriété……

Le sous-bois doit partager

Il y a la vie à tous les étages et dessous il y a encore plus de vie

Elle ne fait pas de bruit mais n’en pense pas moins

Bientôt viendra l’heure de la fougère

C’est la reine du sous-bois

Elle envahira tous les buissons et ouvrira ses ailes de papillon…..

Avec dame-fougère se dévoilera la paix

Sans elle pas de paix

La fougère est une très très vieille fille

D’un temps où les 2 jambes n’avaient pas été créés

(c’était bien en c’temps là)

Elle a dit à toute cette petite vie

Tenez-vous prêts à vivre en paix

Dans le sous-bois pas de folies

Ici c’est le domaine de l’alchimie

Chacun et chacune qui nous visite

Doit pouvoir en tirer enseignement

Je ne parle pas de ceux qui courent

Ni de ceux qui chassent

(ils devraient être interdits !)

Quand vous venez dans le sous-bois

Admirez-nous, œuvre de Dame-Nature

Cousin-lierre a déroulé son tapis

Et dame jonquille aime qu’on l’admire

Vinca a choisi les 4 directions

Et le mauve lui va si bien

Mulot aime dormir sous le lierre

Et mousse amortit nos derrières

La paix ne peut vivre qu’ici dans le sous-bois

C’est pour cette raison que les 2 jambes le détruisent

Ils n’aiment pas la paix, du moins ceux qui dirigent

Jamais vous ne les verrez méditer dans nos lieux

S’ils y viennent c’est avec une tronçonneuse

Quand ils repartent ils ont l’air d’être fiers

Mais nous, ici, on sait bien que Dame-Nature retient tout

Qu’un jour l’impermanence des choses est mûre…..

 

Et ce jour-là,

Ça va barder !!

 

Carole Radureau (14/12/2024)

 

…….31 poèmes pour la paix…..

 

 

Ils n’avaient rien demandé

Et pourtant

Ils avaient poussé, là, où

Leurs graines étaient tombées

Propulsées par le vent ou par d’autres éléments

Ils n’avaient rien demandé

Alors

Ils ont grandi

Cherchant

A serrer la main des nuages

Ces alliés à eux, chers alliés

Qui venaient parfois leur chatouiller les antennes.

 

Ils étaient devenus puissants

S’érigeant en colonies

Nombreuses,

Nombreuses,

Et la terre devint verte.

 

Elle avait une couverture exceptionnelle,

La terre,

2 couleurs pour la nommer

Le bleu des océans et

Le vert des forêts

Certes des couleurs vives aussi s’illuminaient

Selon les saisons.

 

L’arbre et ses frères dominaient.

 

L’arbre était devenu cathédrale

Ville entière

Métropole

Il avait en son sein tout un réseau de vies

Bien pensé, bien graissé

Tout roulait……c’était magique

Chacun y avait trouvé son compte

Chacun était né par la magie de l’osmose

Même les légendes et les mythes.

 

C’était un monde de paix.

 

La paix des arbres.

 

La paix du bois.

 

La vraie vie, quoi.

 

Le silence succédait aux bruits multiples et nécessaires

De la vie

Et c’est comme si le jour succédait à la nuit

Il y avait un temps pour tout

La saison venait réguler le monde

Personne ne trouvait rien à redire à cet engrenage parfait.

 

Sous terre l’arbre avait une vie identique

Ou plutôt plusieurs vies

(je pense à l’arbre-monde)

Il nouait des réseaux inextricables

Qu’essaient bien de copier les technologies mais en pire

Il avait des liens d’alchimie

De multiples alliés et beaucoup de tolérances

L’arbre ne connaît ni racisme ni discrimination

C’est normal :

 

Il avait poussé là

Il n’avait rien demandé

Il ne cherchait pas sans cesse le pourquoi du comment

Il se contentait de grandir

Avec les éléments à sa disposition

Il les prenaient en petite quantité

Les absorbaient

Et les sublimaient

Puis les rendaient

En services écosystémiques.

 

L’arbre ?

 

C’était une centrale de vie et de bénéfices

Le plus grand articulateur du monde

Le plus grand donateur de bienfaits

Il valait bien plus que les petits êtres à 2 pattes

S’érigeant en dominants et en personnes dotées d’une intelligence supérieure.

 

L’arbre s’en fichait

Il avait pour lui la sagesse d’un érudit

Ce n’est pas pour rien que viennent chaque nuit méditer dans son sein

Les hiboux et les chouettes

Ces maîtres de la sagesse.

 

L’arbre était un grand observateur

L’arbre était un grand adaptateur

Il a compris qu’on en voulait à sa vie

Qu’on en voulait à son œuvre, à sa forêt entière

Il a compris qu’ils estimaient qu’il prenait trop de place

Ces humains à la science infuse

Ils détruisaient sans même savoir ce qu’ils détruisaient

C’est après coup, quand l’arbre avait disparu

Qu’ils étudiaient ses bienfaits, ses dons précieux :

Les innocents !!

 

L’arbre regardait

Ne jugeait pas

C’était un sage

Il connaissait les principes premiers

De la pleine conscience

C’est d’ailleurs auprès de lui

Que l’on peut s’exercer (essayez !)

Il ne jugeait pas mais n’en pensait pas moins

Il ne pouvait rien faire

Il savait lâcher prise

Et quand on le déracinait

Sa ville souterraine était en ébullition

Elle préparait déjà la suite avec toutes ses circonvolutions

Une vie que nulle pensée ni intelligence humaine

Ne pourrait deviner, même avec une IA

Cette alchimie, cette paix des arbres

Jamais elle ne serait éteinte

Car tant que la terre serait terre

Et même si la vie à sa surface n’était plus possible

Du fait des hommes

L’arbre et ses racines tiendraient le réseau

Noueraient des contacts

Evolueraient dans le sens de la vie

Pour d’autres vies, pour d’autres organismes

Peut-être pour des gens reconnaissants

Pour des gens d’amour

Qui savent se coucher au pied de l’arbre

Caresser son tronc tendrement en lui parlant

Et méditer dans sa grande canopée de sagesse.

 

Carole Radureau (11/12/2024)

 

 

Par WesternDevil — ltWiki, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1022355

 

……31 poèmes pour la paix…..

 

 

Il fallait le trouver

Tant de temps mettions-nous pour le trouver

Mais où était-il caché

Pourquoi était-ce si dur ?

 

Tout a été retourné sur cette terre

Par les bonnes volontés

Pour rencontrer celui, l’élu

Devant tenir ce grand rôle

Même dans les canopées

Même dans les rivières

Même dans les nuages

Partout,

Ils

Cherchèrent.

 

Rien !

 

- Ce n’est pas encore le moment dirent-ils.

 

Pourtant chaque jour perdu

C’est encore tant de morts

Tant de peines

De sang qui irrigue cette terre.

 

- Nous ne sommes peut-être pas les bonnes personnes dirent-ils.

- Mais qui d’autre que les minorités que nous représentons ?

- Nous sommes si peu à crier si fort pour couvrir le scandaleux silence de la masse.

- Nous ne sommes pas encore allés voir dans cette galerie là-bas dit un autre.

 

Allons-y voir

Même s’il faut briser le serment

De ne pas éventrer notre mère la terre

Peut-être…..

Peut-être……

Qu’il s’y trouve.

 

Dans la caverne l’air était doux

Le silence était un doux coton sur sa branche

Flottant dans le vent

Il y avait tout au loin

Un semblant de lumière

Puis tout près comme un autel d’offrande

Dessus reposait comme en attente

L’élu, le stylo non encore dégrossi

De sa belle couleur verte

Car la paix ne s’écrit-elle pas à l’encre verte ?

 

Puis à côté de lui, comme un message comme une rose

Un cœur de pierre verte

Le plus beau des cadeaux de paix.

 

Ils prirent les deux

Emus et heureux

Partirent ébaucher le merveilleux stylo

Et ils envoyèrent les échos telluriques du cœur

A travers tous les recoins de l’univers.

 

Bientôt, très bientôt

Le stylo la signerait la fameuse page

Et son encre verte jamais ne s’effacera.

 

Carole Radureau (09/12/2024)

 

 

……31 poèmes pour la paix…..

 

Il a la devise verte

Comme une capeline de commodité

C’est pour mieux assoir son propos.

 

Fils de Chlorophylle et Fougère Infusée

Dans la canopée, c’est lui le roi

C’est le seigneur des oiseaux

Un qui n’a pas la folie des anneaux

(les anneaux, c’est pour les serpents dit-il)

Là n’est pas son propos.

 

Il chante. Sortent du plus profond de sa glotte joyeuse

Des notes vertes

Elles volent, légères

Elles connaissent très bien leur direction

Ce sont des notes messagères

Porteuses de propos.

 

Des propos, des propos

A propos de quoi est-il donc question

Le seigneur des oiseaux serait-il

Lui aussi un seigneur de paix

Un qui la porte si haut

Du haut de sa parure d’émeraude

Qu’elle ne peut que briller ?

 

Au sommet du monde siège le seigneur

des

oiseaux

Pourquoi est-il vert

et non

blanc

et non

bleu ?

C’est parce que le vert est la parure de la terre

Qu’il n’y a rien de plus beau que de voir le vert

revenir

au

printemps

Qu’il n’y a rien de plus beau

Que de découvrir dans le pré

un trèfle

à

4

feuilles

Qui porte, lui-même, le propos du seigneur des oiseaux :

Je porte chance.

 

A tous ceux qui en ont besoin

A qui la paix est précieuse

L’oiseau offre ce propos-là.

 

Carole Radureau (07/12/2024)

 

Verdin à tête jaune

……31 poèmes pour la paix…….

 

 

Je voudrais, d’un équilibre précaire

Dessiner une harmonie

D’un reflet en faire une fleur de rêve

Je voudrais me mirant dans cette onde verte

Ecrire des pages qui dépaysent

J’aimerais que le reflet de mon bec

Chante una Nueva Canciٔon.

 

Qu’il est doux de se promener sur l’eau

Au milieu de cette tendre lumière

Je réalise que j’ai beaucoup de chance

Tu vois, j’aimerais la partager.

 

Je voudrais de mon édifice

Partager mon état pour tant de sacrifices

Quand il y a ici-bas sur l’étang, la paix

En contrepartie il y a

Tout là-bas la guerre et la furie.

 

Carole Radureau (17/12/2024)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

Parc ornitho du Grand Lavier, baie de Somme

……31 poèmes pour la paix……

 

 

Avez-vous remarqué ?

Combien de représentations

Arts, poèmes, films, docus

Sur la guerre

Combien sur la paix ?

Clairement nous savons mieux faire la guerre

Que la paix

Probablement

Est-ce plus simple !

Dessine-moi une paix

Dirait le petit Prince

Et lui l’était-il en paix ?

La paix ne se dessine pas

Elle se devine et se ressent

Ou plutôt

On devine et on sent

Que nous sommes rarement en paix

Ma plus grande sensation de paix

C’est la Paix du bois :

Dès que j’entre dans le bois

Elle est là qui m’attend et je la saisis

Toute la balade est placée

Sous le voile de la paix

Même s’il y a des bruits (certes que je n’entends guère)

Rien ne viens troubler la paix du bois

A part cet été un coup de fusil

Très très près au-dessus de moi

Choc !

La paix tout à coup s’est brisée en mille morceaux

Dans mon chez-moi de paix et d’harmonie

Les oiseaux se sont envolés effrayés

J’ai même cru entendre un oiseau tomber depuis les arbres

Probablement touché à mort

Je suis revenue sur mes pas

Tout à coup, la paix du bois n’était plus sûre

Le bois était en temps de guerre

La chasse aux êtres vivants en étant une

C’est la guerre à la vie

Pour des raisons futiles et obscures

Virilistes très probablement

Non excusables

Non admissibles

Ce coup de feu impromptu

Inconscient aussi

A raisonné dans mes oreilles puis dans mon cœur

J’ai pensé à ceux qui vivent sous les bombes

Rien à voir, puissance plus 1000, sans doute plus

Comment l’âme peut être en paix quand drones et bombes brisent le silence

Quand le silence n’est plus

Que la crainte et le bruit sont les plus grandes violences

Quand la proie est l’enfant, la femme, et l’homme

Transformés en gibier auquel on peut tout faire

Brisant encore et encore la dignité

Cherchant toutes les nuances les plus horribles

Pour les obliger à fuir…….

 

Bien peu de gens cultivent la paix de l’âme en ces conditions

Comment font-ils pour tenir ?

Ils n’ont nul autre choix

Enfermés dans leur cage de souffrance

Attendant la mort par n’importe quel labyrinthe elle arrive

Et voir le lendemain dans ces conditions est impossible.

 

Dur de penser à cultiver une rose blanche

Pour celui qui déchire le cœur qui fournit la vie

Dur de cultiver une rose blanche

Si ce n’est pour l’offrir comme une évidence

A inscrire dans les symboles de la paix.

 

Carole Radureau (03/12/2024)

 

……31 poèmes pour la paix…..

 

 

Mères aux courages immenses

Aux tâches démultipliées

Sur les épaules desquelles reposent

Une montagne de désespoir

Et la plus experte sagacité

Mères qui souffrez pour vos petits

Qui vous sacrifiez

Vous êtes les roses de l’espérance

Flottant sur l’océan de misère.

 

Nul qui ne peut se sentir solidaire de vos souffrances

Ceux qui n’y sont pas touchés

Ont perdu leur âme dans un dédale infernal

Auquel nul ne veut penser

Il n’y a aucune excuse pour ne pas reconnaître

La terrible réalité

Seuls les monstres s’en lavent les mains et jubilent

L’histoire un jour je l’espère

Inversera la tendance.

 

Etre maman dans cette catastrophe

C’est récrire toutes les histoires du monde

C’est revivre toutes les histoires du monde

Qu’on aurait aimé enterrées à jamais

Il est trop fin le fil qui définit le Plus jamais ça

Trop légère la frontière entre la paix et la guerre

Qu’un cheveu mal lavé tombe et la bombe est là.

 

Le rôle d’une mère est compliqué en temps de paix

Il est terrible en temps de conflit

Indescriptible en temps de génocide

D’une inhumanité propre à ce désir des hommes de détruire son voisin ;

Et les mots manquent :

C’est comme décrire un tableau

Alors que l’encre de cœur et l’encre de tripes

Sont séchées par la réalité crue.

 

Et même si les mots manquent

Les pensées et la solidarité

Ancrées dans le cœur

Ancrées dans les tripes

S’activent même s’il est difficile de soutenir au loin

Le combat des mères pour la vie

Même s’il est difficile de montrer le soutien

Quand tout là-bas est cadenassé.

 

Mères palestiniennes qui vous sentez abandonnées

Dans un défi au monde pour préserver votre liberté

Prises au piège d’un étau plus que mortel

Vous survivez et ça les gêne

Vous enfantez toujours et ça les gêne

Car la plus belle preuve de votre victoire est votre vie

Car la plus belle revanche ce sont vos enfants.

 

Mères palestiniennes, tout mon amour et tout mon espoir

Toutes mes ondes et mon énergie tellurique volent vers vous

Par ces paroles

Un jour viendra où le rameau d’olivier se redressera

Et le chant des oiseaux dépassera le bruit des bombes.

 

Carole Radureau (02/12/2024)

 

 

* Martyres : j’utilise ce mot dans sa définition de « Personne qui meurt, souffre pour une cause. Être le martyr d'un idéal, de la liberté. « 

 

 

…..31 poèmes pour la paix…..

 

J’ai ouvert le coffre-fort azur de l’espace

En est sortie la licorne bleue

C’est un songe éveillé, une étoile filante

Elle rigole et puis sourit.

 

Je reprends goût à la vie……

 

Tant de choses sont laides ici, licorne

Tant de rêves sont détruits

Et des petits aussi

Dit, fais quelque chose si ton pouvoir est grand

S’il ne l’est pas, rigole et puis sourit.

 

Ils reprendront goût à la vie……

 

C’est comme un monde inversé

Un grand capharnaûm comme si

Chacun voulait s’enrichir avant de disparaître demain

Une grande course à l’échalote des matières premières

Une pandémie de haine

Mensonges, corruptions, mafias, destructions à tout va

Et les guerres qui s’allument comme des chandelles

Sur les mamelles de Dame-Nature.

 

Nous avons besoin de poésie

Nous avons besoin de beauté

De cette part d’innocence restée dans un coin de la cour

Et même les petits n’ont plus le temps de l’être

Que déjà

On leur promet le pire et le pire

Il est vrai que c’est nous-même, sans espoir

Qui leur coupons les ailes.

 

Donne-nous un mouchoir bleu

Qui, lorsqu’on le déploie

Nous envoie des éclats de rire plein le ciel

Eternue-nous des bébés étoiles avec des fossettes au menton

Et mouche-nous bien fort

Pour en extraire les morceaux dégoulinants de rêves

Coincés dans nos couloirs d’éternité.

 

Carole Radureau (01/12/2024)

 

……31 poèmes pour la paix…..

 

 

Pure est la goutte qui ne s’est pas laissée corrompre

Claire est l’onde non cataloguée

Transparente comme un monde à travers lequel passe la nuée sans rien y perturber

Limpide est sa parole

Paisible son repos et le regard que l’on y pose

Fugitive elle ne peut se laisser dompter, enfermer, barricader : libre

Cristalline car elle est fille minérale et ne l’oublie pas

Resplendissante en sa petite tenue pure de joyeuseté

 

Pure est l’eau sur laquelle se balade l’oiseau

C’est sa maison, c’est son âme-même

Elle est garde-manger et apaise la soif

Elle sait décrire sur sa peau les plus belles volutes

Sa chanson est douce à l’oreille

Son mouvement est apaisant

On se laisse aller sur elle comme sur un duvet de tendresse

On ne peut plus s’en passer.

 

Carole Radureau (30/11/2024)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

……31 poèmes pour la paix…..

 

L’iris n’a jamais connu la guerre

Son parfum embaume les allées

Il fleurit : on ne peut plus s’en passer

L’iris est un enfant de la paix.

 

Il est une maison bleue accrochée à la colline

C’est la maison de la tendresse infinie

Quand on y dort, la nuit est une grande tresse

Qui danse comme un arc-en-ciel énamouré.

 

Qui veut dans une cage enfermer l’oiseau bleu ?

Il est le reflet harmonieux du ciel

Sa liberté est un cadeau parfumé au miel

Et son chant une ode à la joie de vivre.

 

Les eaux aiment se nommer eaux-de-paix

Si le ciel est bleu, bleu est leur serment

Admirer l’eau bleue qu’elle soit lac ou rivière

Cascade ou ruisseau, c’est se regarder avec un œil nouveau.

 

L’étoile bleue n’a jamais encore été observée

C’est parce qu’elle est si fabuleuse que le déni l’emporte

Brillant de mille bleus dans cette obscurité

L’étoile bleue est celle de la paix.

 

Le problème c’est qu’il faut la mériter.

 

Carole Radureau (29/11/2024)