Publié le 8 Mars 2023

 

Belle femme qui lutte

Qui naît en luttant

Qui meurt en luttant

Elle n’est pas facile ta vie

Que tu sois ici ou en Patagonie

Elle n’est pas légère ta vie

Ta vie c’est le combat

Pour justifier

Le moindre de tes droits.

 

 

Petite-fille qui a la naissance

A déjà moins de chance (l’égalité est toujours un rêve)

Pourtant cette chance d’être une fille

C’est une vérité sacrée

On ne doit jamais la cacher

Etre fille   être femme c’est dur

C’est être dure au mal, dure à cuire

Déterminée

Ils ne pourront pas nous l’enlever

Nous sommes dès la naissance

Programmées à lever le poing

Le Ya Basta ! est inséré dans nos langes

Nous crions, ça leur casse les oreilles

C’est ainsi que nos voix portent, elles sont cristallines

Se lèvent bien plus loin.

 

 

Belle femme qui se bat

Pour ceux qu’elle aime

Pour ceux qu’elle soigne

Qui s’oublie si souvent elle-même

Toute à son action pour les autres

Elle ne sait même pas se faire à manger

Toute à sa cuisine pour une grande tablée.

 

Belle femme qui se sacrifie

Qui se prive pour ses petits

Elle nous fait penser à la lionne, à la chatte, à une maman animale

Qui court partout, qui se bat contre les prédateurs

Qui mange uniquement les restes

Qui soigne  qui cherche des remèdes à tous les maux

Qui ne se laisse plus dicter des ordres

Qui ne croit plus aux promesses

Belle femme qui se bat pour ses droits

Ses conquêtes, son égalité, sa liberté,

Sa vie digne.

 

Ils ne veulent pas lui céder un pouce

Le patriarcat est le domaine du monde

Pourtant la Terre-Mère n’est-elle pas femme ?

Pourtant la Terre-Mère n’est-elle pas notre mère ?

Capitalisme, religion, patriarcat, toutes les chaînes

De

La

Domination.

 

Belle femme lève-toi pour sentir le poids de tes chaînes

Pour briser le poids de tes chaînes.

 

 

Belle femme qui sait lever le poing

Belle femme qui sait faire un bras d’honneur

La vie n’est pas un dû pour certains

Un enfer pour les autres

A trimer, se cacher, se taire, toujours se laisser faire

La vie est un bien pour toutes et tous

L’égalité c’est la moindre des choses.

 

Regarder un homme face à face

Le soir regarder sa feuille de paye

Même travail ? même salaire !

Regarder le rôle de parent face à face

Partage des tâches, les enfants sont bien gardés

Plus de timidité

Quand tu dois écrire ton nom sur l’enveloppe

Te présenter, en tant que telle

Non en tant que Madame R……

 

 

Belle femme qui se révolutionne

Qui se révolte et qui fusionne

Les femmes tout autour de la terre

Sont en proie à une folie collective, une schizophrénie

Plus ils ont peur plus ils les massacrent, on appelle ça féminicides

Il les mutilent les abîment comme ils le font

De la Terre-Mère

Plus les femmes prennent de force

Plus elles subissent les contrecoups

Quand ils disent les servir, penser à elle, les gouvernants

C’est encore plus de coups dans les dents

Belle femme ne te résigne pas, bats-toi, lutte sans cesse

Tes droits ils sont assis dessus

Avec des culs d’éléphants remplis de plis de graisse

Bien durs à déloger

Belle femme fiches-t-en

Les coups, rends-les œil pour œil,

Dent pour dent

Ils ne savent pas comment s’appelle la Belle Femme

Qui leur tient tête

Mais c’est parce que c’est une vedette !

Une    unie    universelle   toujours belle

Jusqu’à sa mort elle révolutionne

Remporte toutes les conquêtes

Allume toutes les luttes

S’enchaîne aux chenillettes

Embrasse les fusils des soldats

Leur porte des fleurs blanches

Avec ses jolis cheveux noirs tressés

Ses yeux en amande, son regard tendre

Belle femme qui chante   qui poétise

Qui rivalise de dons

Jamais ne baisse les yeux face à l’adversité

Ils ont peur ceux qui te nient une puissance

En eux, ils savent, fils d’une mère

De qui ils viennent là où ils vont

Ce qu’ils sont malgré tout, ils le nient, ils ne sont que déni mais que nenni !!

Belle femme forte et digne !

Lucha, lucha, lucha !!

 

 

Carole Radureau (08/03/2023)

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Lance-pierre

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Publié le 7 Mars 2023

Le jazz

 

Le jazz n’aime pas suivre

le cours tranquille de la rivière musicale

il aime les chemins détournés

s’accrocher aux branches d’un saule

sauter dans une flaque d’eau

s’envoler au ciel accroché

aux serres d’un aigle royal

le jazz aime nous surprendre

se veut anticonformiste c’est pour cela

qu’on l’aime

il n’est pas facile à lire il n’est pas

facile

à

entendre pourtant si facile

si beau    le jazz c’est toujours la surprise

l’étonnement   une histoire jamais

simple  bifurquant

sur les chemins de traverse puisant

dans le ruisseau l’onde torturée

trébuchant sur les petits cailloux

qui ne manquent jamais de joncher le sentier

le jazz   il veut imiter le chant de l’oiseau

le cri de l’oiseau   les appels de détresse  les appels

de conquête     le jazz

veut croasser   veut piailler   tintinnabuler

il aime imiter le son de la locomotive à vapeur

il veut concurrencer le djembé   pourquoi pas

la quena et le charango le jazz

il imite  il invente  il crée car ça    il ne sait que créer

c’est toujours neuf   nouveau  frais même

si c’est une reprise   c’est neuf  c’est interprété avec

notes

brèves

langoureuses

larmoyantes

émulsifiantes

vivifiantes

jamais tristes      et même s’il est triste

parfois

le

jazz

il est beau

il est là pour les joies il est là

pour les peines

il est là   le jazz  ne

l’

oublie

pas

c’est ton meilleur ami le jazz.

c’est ton meilleur ami.

 

Carole Radureau (27/02/2023)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Agate mousse

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Publié le 6 Mars 2023

 

Pétillante

Vivifiante

Comme un rire d’enfant elle fuse

On ne la voit pas  on

Ne la sent pas

On la ressent tout simplement.

 

Cette minéralité qui nous rend heureux.

Comment ?

Juste en la prenant dans notre main

Au détour d’un chemin

Sur la plage

Pourquoi nous baissons-nous pour prendre

Ce caillou, celui-ci

Pas un autre

C’est la beauté du partage de l’énergie

Tenu dans notre main le caillou

Nous parle

Nous envoie son message

Ou rien du tout

Juste la sensation de sa peau contre la nôtre

Non, il n’y a pas d’ébullition à la surface de la pierre

Il n’y a pas de petite voix qui nous dicte la route à suivre

Il n’y a qu’une sorte de communion

Le fait de se sentir pierre nous-même

De nous sentir à notre place.

 

Le caillou, lui, ne récolte pas la main de l’homme

Pourtant :

Qui sait ?

Qui sait si ce n’est pas lui qui nous récolte

Qui se connecte à notre épiderme

Qui entend les messages de notre profondeur

De notre être encore pur

De celui qui nous manque quand on cherche à se reconnecter

Le caillou se reconnecte à nous

Si on le repose où on l’a trouvé (où il nous a trouvé)

On le rend riche de cet amour partagé de la terre-mère   de la vie

Si on l’emporte avec nous

Nous vivrons avec lui une histoire d’amour très longue

Nous serons donc en couple avec lui

Si nous le jetons

Il reconstruira son aura dans un autre domaine

Peut-être est-ce violent pour lui

De le déraciner.

 

Quel est le mieux pour lui ?

Si ce n’est l’admirer, le caresser, le cajoler

Lui faire comprendre comme l’on connaît son importance

Ensuite on repart grandis.

 

J’aime garder quelques cailloux chez moi

Je ne peux plus me connecter par exemple

Avec le granite rose de Trégastel

J’ai avec moi quelques pierres qui sont autant de trésors

Auxquelles je peux me connecter

Sentir vibrer la mer

Les racines profondément enterrées de mes ancêtres

Le granite a révélé mes racines

Mon indigence profonde

Je me croyais marne

Je me savais charbon

Je ne me connaissais pas granite

Je me rêvais obsidienne

J’écrivais à l’encre d’opale des Andes

La cornaline était ma demeure

La malachite puisait dans mon cœur sa forêt de mystère

Je ne me savais pas granite.

 

 

Granite

Perle de rire frais

Aux semblants de tendres cœurs d’artichauts rôtis

Je me perds dans tes écueils,

Vague confite

Je me perds dans tes méandres,

Petit oiseau apeuré.

Granite

Tu portes en toi la lumière

Tu montes sur scène

Chacun se tait

Ton chant grandit

Ta puissance aussi

Ils viennent de l’autre bout de la terre

Pour admirer ta cathédrale

Là ! naturelle, là !

Au bord de l’eau !

Cette cathédrale de rosée

Avec ses petits points de mica

Comme un paysage de contes de fée

Sculpté par les vagues.

 

Carole Radureau (06/03/2023)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Granite rose de Trégastel, #Les pierres sur le chemin

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Publié le 5 Mars 2023

Collecteurs de cailloux

 

Collecteurs de cailloux

Non, pas collectionneurs

Nous les récoltons, nous les accumulons

Non, pas d’accumulation pour le profit

Sinon pour améliorer

Les conditions de vie.

 

Collecteurs de cailloux

Constructeurs de murets

Murets, brise-vent, là où se casse le nez

Celui qui arrive trop vite, sans frein

Constructeurs de foyers

Disposant les pierres en rond

La vie n’est-elle pas plus belle dans un cercle ?

Au milieu se consument les branches

Qui, de toute évidence se sacrifient pour la comida des hommes.

 

Collecteurs de cailloux

Pour tenir les jours fous

Construire des terrasses

Dans cette cordillère fugace, loquace

Inégale et très profonde

Plantons-y les patates et que fuse la vie prospère

(car comme vous le savez la patate c’est la vie).

 

Collecteurs de cailloux

Sur la plage où le galet, non, n’est pas encore

Réduit

A sa condition de sable

Petits cailloux, à jeter, tout fous

Dans la vague qui se présente, confiante

Face à nous, que l’on veut caresser, parfois que l’on brise,

Parcelle, petite faille dans la vertu première de sa puissance

Collectant de l’énergie

Collectant des forces

Le caillou c’est notre structure

Les catastrophes détruisent les bâtiments les plus hauts

Ne se brisent pas les murets de pierres

Passionnément, durement

Collectées.

 

Carole Radureau (28/02/2023)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #La pierre de l'anticonformisme

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Publié le 4 Mars 2023

Par Félix Uribe from Rionegro, Antioquia, Colombia — Anisognathus somptuosus / Tangara primavera / Blue-winged Mountain-Tanager, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=119033118

Par Félix Uribe from Rionegro, Antioquia, Colombia — Anisognathus somptuosus / Tangara primavera / Blue-winged Mountain-Tanager, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=119033118

 

La couleur ne m’a pas boudé

Je suis le somptueux

Ouvrez bien vos yeux

Je ne sais par quelle boutonnière

Est passé le fil d’une lumière

Qui imprima en moi le jaune mimosa

Le bleu du ciel

Le bleu copiant le ciel de l’océan.

 

Je suis le somptueux

Regardez-moi

Faites un vœu

Je ne suis pas l’oiseau rare

Pourtant vous ne me voyez guère

Je suis l’oiseau du monde

Qui chante à tue-tête son amour

De la peinture.

 

Tu es jaloux, loriot

J’ai le jaune brisant les codes

Je conjugue l’œuf et le citron

Avec une pointe de bleuet.

Admirez-moi, moi le somptueux

Ils ont bien choisi mon nom, tiens

Je suis admirable c’est évident

Je ne crains ni l’air du temps, ni

Le vent, ni la critique.

 

Carole Radureau (27/02/2023)

 

Tangara somptueux, ou tangara à nuque jaune, ou tangara à ailes bleues

 

Anisognathus somptuosus

 

Thraupidés

Par Original uploader was Soler97 at en.wikipedia — Transferred from en.wikipedia, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3712954

Par Original uploader was Soler97 at en.wikipedia — Transferred from en.wikipedia, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3712954

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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Publié le 3 Mars 2023

Par Gustave Courbet — Source inconnue, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=919325

Par Gustave Courbet — Source inconnue, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=919325

la vague n’a pas d’état d’âme

elle prend

emporte

et rend

ce ne sont pas des crustacés, ce ne sont pas des seiches

ce sont des gens

ce sont des enfants

des innocents

embarqués dans le rafiot du diable

en priant tous leurs saints

 

la vague prend et rend

elle emporte du haut de sa colère

ceux qui ne sont pas assez forts pour nager

elle emporte en haut de son édifice

l’embarcation la secoue la rend folle

la brise comme une paille

les gens sont dedans, la vague n’y est pour rien

elle ne les y a pas mis

elle ne les y a pas entassés, chair à tempête

ni volé toutes leurs économies

pour ce voyage sans retour

 

la vague n’est pour rien dans le retard des secours

elle fait sa vie, la vague, va et vient

chuu……chuu…..chuuuu……doucement

accompagnée

par ceux qui ont embrassé au fond de l’eau les sirènes

 

Et la vague les dépose, délicatement sur la plage.

Certes, ils n’ont plus de vie

Mais la vague les respecte

Plus que ceux qui regardaient sur la côte

Attendant plus de morts avant d’agir

Sans doute à contrecœur !

 

Migrants, allez-vous-en disent-ils

Nous ne voulons pas de vous !

Migrants aujourd’hui ?

Migrants demain !!

On ne sait pas à qui la migration tend sa main

Crasse et pleine de profit

Pour des gagne-petit s’enrichissant

Sur la mort

Que ramène sur la plage

La vague

Compatissante.

 

Carole Radureau (02/03/2023)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Lance-pierre

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Publié le 2 Mars 2023

 

Le soleil s’est couché

Comme une pierre immobile

Juste voilée

Par l’onde soudaine

La nuit est tombée

Pas assez pour masquer les contours

Des choses de ce monde.

 

Le vent imprime le mouvement

D’une danse qui sera, peut-

Etre

Celle de l’année

Une danse tournoyante qui dessèchera

Ce qui doit être desséché comme il se doit :

Le cycle est en cours

Rien ne l’arrêtera

Surtout pas les inactions.

 

La nature est calme, juste balayée

Par un courant qu’elle méconnaît

Qui ne la perturbe pas :

Dans le moment présent

Nulle inquiétude !

 

Connectons-nous à cette nature-présente

Elle EST, c’est une réalité

Elle suit son cours, c’est une réalité

Elle vibre, c’est une réalité

Nous demande de vibrer avec elle :

Alors vibrons !

 

L’oiseau s’est envolé !

Il ne reste qu’un poteau qui semble très joli

Dans la sombritude

Qui n’est que poteau de béton, juste

Bon à délimiter les propriétés  -comme je déteste ce concept-

L’oiseau s’est envolé ne laissant

Sur la photo, aucune trace d’aile

Aucun indice

Dans la pénombre, j’ai reconnu son look,

Son style, sa petite taille, sa vélocité (nous

Apprenons vite à les reconnaître, je ne sais comment)

C’était le petit pouillot qui n’est pas pouilleux

Qui aime trouver la table mise

Dès que les rosiers commencent à sortir de leur pénombre

Ce petit oiseau est un petit goulu

Qui dessine des tranchées

Dans les rangs de pucerons (cela fait plaisir à voir).

 

L’oiseau s’est envolé.

Ce n’était pas un oiseau rare

Juste un petit de chez nous, un petit

Que nous aimons

La nature offre, la nature reprend

La nature ne se pose pas de questions : alors

Pourquoi, nous, nous en poser ?

 

Laisse-toi guider par la lumière.

Laisse-toi guider par la danse du vent.

Laisse-toi caresser par la beauté des premières fleurs.

Laisse-toi cajoler par le chant des oiseaux.

Laisse-toi aller à la contemplation.

Lâche prise sur tout ce qui n’est pas présent :

Tu verras, la vie sera plus belle.

 

Carole Radureau (27/02/2023)

 

L’oiseau s’est envolé

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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Publié le 1 Mars 2023

 

 

Compagnon de maux et de beaux

Songes d’une nuit d’hiver

Ou d’une après-midi à farnienter

En attente d’une réponse aux maux

Ton piano du pauvre est une forêt amazonienne

Qui mène d’un pas empressé au-delà de la cordillère

Et je galope auprès des Mapuche

Dans la Pampa argentine

Tout près du Rio de la Plata

D’où proviennent les sons de ton tango.

 

Ils n’ont pas été fortiches dans la colonisation,

Les argentins, au moins leur devons-nous

Le tango et le chamamé

Ces musiques de métissage

D’argent musical et non colloïdal, profond

Que toi, français tu sublimes,

Elèves au plus haut.

 

Ton accordéon c’est une baguette magique

D’où sortent des vibrations d’amour et de tendresse

Une grande mélodie qui s’habille d’ivresse.

 

Accompagnant des moments douloureux

Non, je n’en garderais pas l’humeur mais le son

Merveilleux qui détend

Qui déstresse, qui joue avec la pleine conscience

Comme s’il la lisait sur la partition

La sublimant, la magnifiant :

Remède efficace !

 

Je te remercie Richard Galliano

Ton œuvre est un miracle de la vie

Que chaque oreille même ébaubie

Absorbe comme tel.

 

Merci pour nous faire voyager

Merci de nous faire partager ta passion

Merci de nous offrir cette qualité

Ce savoir-faire

Ce noble art que ton instrument porte

Comme un étalon fier dans la pampa.

 

La musique est une amie de tous les moments

La musique est une sœur

Elle est superbe quand elle tombe à point nommé

Quand elle sait,

Les moments tristes, les

Moments gais,

Accompagner.

 

Gracias Maestro Galliano por lo que ofreces.

 

Carole Radureau (26/02/2023)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Tango chamane

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