Publié le 1 Juin 2022
......fragments de Vivarais......
Dans la constellation du Cygne
Donne-moi la Nébuleuse
Qui prend la forme de l’Amérique, tu sais,
Celle des indiens.
Celle qui se portait bien
Avant qu’on ne la « découvre »
Qu’on ne la découvre non pas d’un sein
Mais de son entièreté.
La Nébuleuse ne lit pas l’avenir
Elle se contente de réguler un flux inconnu
Qui veut simplement
Et parfois
Se prêter à l’image
Se laisser figer dans une pose spontanée
Mais pas que
Laisser infiltrer la vue de l’homme
Dans on intérieur précieux.
C’est un peu une radiographie
Sauf qu’il n’y a nulle tumeur à déceler
Tout semble bien aller pour la Nébuleuse
Cygne endormi la tête sous son aile
Comme une fée de lumière.
L’univers est un inconnu révélateur
Il laisse apercevoir comme un noyau
Sa tendresse et sa dureté
Il n’aime pas tout dévoiler
Ce serait trop simple
Si tout était ainsi accessible
Il faut chercher
Avec passion, se concentrer
Comprendre l’impossible
Dépasser les barrières de l’entendement
S’armer de technologie aussi
Avec passion être résolu
Le résultat est comme une récompense ce
Cliché qui pèse aussi lourd qu’une pierre,
Cliché,
Rempli de multiples vues
Rempli d’heures d’insomnie
Rempli de réglages infinis
De calculs incroyables
Diriger son outil, diriger sa passion
Vers cet objet convoité
C’est un peu comme mettre le pied sur la lune
Tu étais ce cosmonaute d’autrefois le tout premier
Qui marqua de son empreinte la chair de papier de Dame Lune
Tu ne le savais pas.
Carole Radureau (01/06/2022)
Inspirée par cette sublime photo de Serge