Publié le 6 Avril 2022

Par ---=XEON=--- — https://web.archive.org/web/20161025153433/http://www.panoramio.com/photo/83515962, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=56057998

Par ---=XEON=--- — https://web.archive.org/web/20161025153433/http://www.panoramio.com/photo/83515962, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=56057998

 

Il y avait un soleil qui,

Quand il brillait, brillait trop fort, qui,

Quand il ne brillait pas

Le faisait tout autant

 

Je ne suis pas le fils de la destinée

Mais la mère qui veille

Y compris derrière son nuage

 

Il y avait une grisaille, un froid

Que nul n’attendait et dans la nature et dans la vie

La grisaille, le froid

Sans cesse voulaient dominer

 

Je suis une étoile qui ne nie pas le passé

Mais qui songe au présent

 

Il y avait un temps

Suspendu

Comme si le monde en avait quelque chose à faire

Des échéances

La vie continuait son chemin sans se soucier

Des tranches de vie/vaguelettes

Noyées dans l’océan

 

L’océan était un géant qui snobait la dame soleil

Lui crachant parfois à la figure

Et l’albatros avait honte de sa demeure

 

Pourtant l’on savait que le muguet fleurirait

Peut-être la seule question était :

Le muguet fleurira-t-il à présent

En même temps que le lilas ?

 

Le muguet était un fils qui rêvait d’évasion

Il voulait s’étendre comme un sable sur la plage

Qui se laisse tant chauffer qu'il se dédouble

 

C’était une autre époque

Nous ne savions plus si les seins de glace étaient encore

A la date que connaissaient nos grands-parents

Nous ne savions plus si le vent était une conséquence

Du dérèglement

Certains le disaient

 

Nous ne savions plus à quelle sauce seraient mangés les hommes

Car l’ogre avait l’air

Autant affamé que schizophrène et les masses

(aussi), la compassion était passée au-dessus de moi qui écrivait ces mots

Comme un soleil fuyant son devoir

Comme une question sans réponse

 

Je ne dirais pas ce que j’ai tu tant de mois

Je garderai en moi mots et colère

Tirerais dessus un trait de pleine conscience

Ayant conscience que mots trop forts et colère

Ne sont que vaguelettes dans l’océan

 

Ha !!vaguelettes

Que ne vous ai-je rencontrées

Dans le bec d’une frégate gonflant, trop fière

Son rouge jabot !!

 

Carole Radureau  (06/04/2022)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Océan-soleil-frégate-muguet

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Publié le 4 Avril 2022

 

L’alliance

Grande unité du tout

Quand la mousse embrasse l’eau qui embrasse

L’horizon dans lequel

La pierre s’effrite, qui embrasse

L’oiseau dans son habit

De bruine ou de lumière quand la poésie embrasse

La pierre qui, elle embrasse

Le monde à bras grands ouverts embrasse

Le tronc qui se laisse subjuguer par le lichen

Qui lui, embrasse

Le pic qui lui troue la couenne et qui embrasse

Le pignon dont les écales tombent sur le sol et embrassent

La tourbe qui n’a pas dit son dernier mot  le

Papier vient

Avec sa modification

Embrasser le lieu fécond l’endroit où

La poésie et l’art

Jaillissent

La montagne embrasse l’air qui embrasse

La fougère qui aime beaucoup,

Vraiment beaucoup les baisers minéraux

Et la musique est là elle aussi et le bébé

Qui embrasse cette terre dans toute sa beauté

Avec un point d’interrogation en forme de poésie

En forme d’oiseau en forme de

Sourire en forme de beauté en forme

D’union en forme d’osmose en forme

D’alliance du tout avec le tout plus

La poésie + le mode de vie respectueux +

Les oiseaux + le paysage dans lequel tout baigne

Et la rivière qui emmène dans ses petits flots

Les rêves, qui emmène dans son petit ru

Les soupirs, qui emmène dans son grand rêve

Les rires, qui emmène dans ses grandes espérances

Les désirs de communion.

Carole Radureau (04/04/2022)

 

Inspirée par la vidéo de Passe-moi les jumelles : origamiste, Jonathan reproduit les animaux qu’il épie en forêt avec du papier

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseau de papier : poésie sauvage

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