Publié le 12 Octobre 2021

La non-récolteLa non-récolte
La non-récolteLa non-récolte

……campagne magnanvilloise…….

 

Aujourd’hui la récolte est virtuelle

Aujourd’hui ce sont les yeux qui récupèrent

L’étincelle de vitamine C

Les principes actifs précieux

Et un semblant d’alcaloïdes laissés

Présentement dans la terre glaise

 

Aujourd’hui c’est la récolte des cieux

La reconnaissance non officielle par qui de droit

De droit ?

Nullement

Juste une évocation poétiquement photographique

D’une récolte tellurique de ce qui est

Comme si plus tard les descendants diraient :

« Ouahh : sur ce terroir existait ceci, existait cela »

Et non pas comme à présent une prison et des tonnes de béton

Des maisons cages-à-poule des poulaillers

Sensés protégés une espèce menacée

Des poulaillers humains auxquels ne manque jamais

Le fumier

Résidus essentiel de toute espèce.

 

Aujourd’hui j’ai non récolté

C’est-à-dire pris dans ma petite main

Le doux fruit la tendre plante la petite plume ou le doux caillou

C’était une journée de reconnaissance reconnaissante

En la petite profusion des choses

Simples, c’est vrai mais qui ont la délicatesse

D’être

Pas loin de nous

Hissant leurs couleurs

Osant leurs délicatesses

Espérant des promesses

Regardant l’avenir sans s’en soucier

Ecrivant leur cycle

En dessinant d’autres

Que d’aucuns verront

Que d’autres ignoreront

Mais dont la sagesse ancestrale n’oubliera pas

De trouver

Au besoin

Pour soigner ou pour méditer

Sur la pérennité des choses.

 

Carole Radureau (12/10/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Campagne magnanvilloise

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Publié le 11 Octobre 2021

La biche a déposé son regard sur le non-dit de l’automne

 

Fugace son apparition

Etonnés ses yeux

De sa robe de châtaigne

Elle atteint le mur du son

Avec une équation de rêves

 

Sauvage son expression

Etonnés ses yeux ourlés d’un rimmel d’obsidienne

De son allure élégante

Elle atteint le mur du son

Avec un défilé de dentelles

 

Surtout

Surtout

La biche a déposé son regard sur le non-dit de l’automne

Voilà

Maintenant le sort est jeté

Il ne sera plus non-dit que la biche était là

Dans les nuées des anges

Elle s’est évaporée

Et dessine le ciel qui se couche

Des ombres chinoises en cerfs- clés

Et se détache de l’horizon soyeux

La harde précieuse

Qui n’a pas dit son dernier mot.

 

Carole Radureau (11/10/2021)

 

Inspirée par cette merveilleuse photo de Serge et par cette merveilleuse vidéo

La poésie ne s’écrit pas toujours : elle se vit

Et savoir la voir et la reconnaître

C’est un don de poète

Gracias @migo mío

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 10 Octobre 2021

 

Muse : ravis-toi !

Le pèlerin

Depuis l’Ardèche

Le geai

T’envoie.

 

Je suis ravie dit-elle moi qui, la nuit

En vain

Cherche

Le compromis du petit matin.

 

Le geai vient à point

Avec sa mine fraîche son air

Joyeux et affairée sa touche sérieuse

A s’y méprendre :

 

C’est que le geai a l’œil

Taquin

Je ne sais pourquoi il me semble

Chaque fois qu’il nous fait de l’œil.

 

Il fait de l’œil à la muse

C’est certain

Elle a même dit une fois : « le geai c’est mon animal-totem ».

 

Et lui était content apprenant cela

(parce que les oiseaux savent tout de ce que l’on dit d’eux)

Il était content et son œil a brillé

Comme lorsqu’il reluque des glands oubliés par compère l’écureuil.

 

Ah ! Le beau geai

La beauté simple et véritable du corvidé

Lui, qui dans cette famille malmenée n’a sans doute pas été oublié

Dans le traquage éhonté de l’oiseau

Coupable de quoi ?

Méfaits ?

Méfaits toi-même, homme qui empiéta un jour sur des terres

Peuplées de cette faune adaptée et sans problème

Cette petite faune si belle qu’on la chérit

D’autant plus qu’on a bien conscience de l’avoir détruite.

 

Mon beau geai ardéchois

Toi qui de surcroit par le biais du pèlerin

Vola

Jusqu’à moi

Je te chante et te fête, sois fier de ta lignée !!

 

Ici l’oiseau est un roi non détrôné

C’est lui qui commande nos destinées

Nous n’attendons qu’un signe de lui

Pour partir en croisade

Pour finir une lecture

Pour entamer le conte et de quelques vers bien ciblés

Le hisser tout un haut de cet arbre généalogique

Duquel

On l’a peu à peu

Décroché.

 

 

Carole Radureau (10/10/2021)

 

Inspirée par cette superbe photo de Serge

 

Le geai et le pèlerin

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Oiseaux muses

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Publié le 9 Octobre 2021

Tête de trèfle

 

…..campagne magnanvilloise….

 

Tête de trèfle

Rose

Comme l’automne

Comme un qui s’est vu rougir

Les joues à trop les voir giflées

 

Tête de trèfle

Evocateur

Rieuse

Ebouriffée

Décoiffée par le feu de l’aurore

Qui nage aux quatre vents

 

Tête de trèfle

Unique et accueillante

Puissante pour recevoir les petites pattes

Bourdonnantes

Unique et réceptive

Pour recevoir

Contente

La vision adéquate d’une promeneuse

Etonnée.

 

Carole Radureau (09/10/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 8 Octobre 2021

Il faut que cet automne…..César Vallejo

…..écho de poète…..

 

(…) Il faut que cet automne aux automnes se greffe,

Il faut que cet automne s’intègre aux bourgeons

Et le nuage aux semestres, et la ride aux pommettes.

 

Il faut passer pour fou en affirmant aussi

Combien la neige est chaude et la tortue fugace,

Et simple le comment et fulminant le quand ! 

 

César Vallejo (Chapeau, manteau et gants : Sombrero, abrigo, guantes in Poemas humanos)

 

Il faut que cet automne se happe de caresses

Et dans la volupté d’une cenelle

Se berce aux tendres yeux

 

Il y faut de la démesure et la particularité

De danser dans la côte

Nu, enlacé par les feuilles de maïs

 

Il faut que cet automne soit fils de l’anarchie

Sabrant de travers ce qui coupe de travers le fil

De sa vie d’automne chevauchant comme un cavalier

Au milieu des conflits

 

Il faut que la douceur l’imprègne de l’aurore que la fibre

D’un épi se brise lentement

Pour diffuser une lumière prise entre deux étoiles

Et un long sifflement de firmament

 

Il faut que cet automne……

 

Carole Radureau (08/10/2021)

 

 

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 7 Octobre 2021

Les choses simples

…….campagne magnanvilloise…..

 

Il y a des choses simples

Qui plaisent à mon cœur

 De ces choses que l’on ne voit pas

Et qui pourtant existent

Les fruits desséchés du raifort

Les toiles d’araignées sur une fleur séchée sur pied

Qui tissent avec justesse

Des labyrinthes dans lesquels

La vie s’écoule

Tranquillement

 

Il y a des choses simples

Qui ne se lassent pas d’êtres

Ne sachant pas qu’un jour

On sera là pour les voir

On sera là pour les chanter

Pour les poétiser

Comme choses simples d’un espace permis

Qui un jour peut-être

Ne sera plus

 

Ici je chante les plantes des talus

Ces mal aimées ces oubliées ces filles perdues

Que l’on ne connaît que pour les désherber

Elles ont ce charme de la nature profonde

Avec au-delà d’elles le décor historique

De la campagne qui est inscrite ainsi sur le cadastre

Depuis la nuit des temps.

 

Aimons notre campagne

Pendant qu’il nous en reste une.

 

Carole Radureau (07/10/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Campagne magnanvilloise

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Publié le 7 Octobre 2021

 

Il faut prendre de la hauteur

De cet espace

S’échapper

Pour grandir et se détacher

Le volcan m’y invite

Celui qui se peint celui

Qui se prête

Sortant d’un tableau de petit maître

Comme un oiseau sort de l’eau

Sans un bruit sans un cri Tyatya surgit

De son dôme écrasé échappé

De l’aurore furieuse et curieusement vorace

 

La blancheur a fait son lit sur Tyatya

Comme l’épincetant de sa plume timide

Inadéquate ou de son pinceau ébréché

Par le son de la vie

 

De là je peux poser sans question me poser

L’adéquation de spores de ma fougère

En quête de liberté

 

Je ne serais pas celle

Qui refuse la fumée mais si elle la fuit

Car les odeurs se fuient hélas

Mais comme Tyatya semble dans l’espace

Etre un tableau accroché à sa nuit

Je prends l’image je prends le rêve

Je prends la hauteur tendrement évoquée

Je prends l’espace et la grande flamme

De liberté jaillissante.

 

Carole Radureau (07/10/2021)

 

Toujours dans les îles Kouriles

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 6 Octobre 2021

 

Après le feu tiédi de l’été

La profusion de fleurs

La saga-zinnia emportée par le flot de vers

Voici venu le retour à l’oiseau

L’oiseau endormi par le champ de la vie

Le climat délétère

L’inquiétude et le fruit de l’aurore terni

La mousse qui se veut lichen dans l’âme pleine

Demeurant coite et quiète comme attendant le cri

Le cri subtil et délicat de l’oiseau

 

Vif-argent comme un arlequin noir et blanc

Au damier bien tressé

Bien pressé sur la poitrine et les ailes

Et la huppe dressée en attente de bruit

 

Le poisson qui s’enfuit

Qui ne demande pas son reste

La nature qui semble avoir conservé l’hymen au frai

Au frais du gué verdi par des promesses tenues

Des élucubrations de saumons aux frayères fières

L’oiseau a fait son nid au-dessus du dîner

Nulle nappe sur sa table juste un coup de cou bien tranché

Pour enlever à l’invité le goût de vivre

Tout simplement le gober comme l’on gobe l’œuf sorti du cul de la poule

 

La beauté s’ébat au milieu de la nature tranchant d’un air sec

La vivacité de l’aurore

Pas trop vite pas vite temps laisse s’égrener tes secondes par secondes

Cadencées comme une nécessité de profiter de chaque instant

Je ne veux plus voir fuir ton calendrier de préciosité infinie

Je ne souhaite comme l’oiseau vif-argent

Générer de la vie dans le semblant de mon tire d’aile

Faire ce que bon me semble et surtout

Goûter

Goûter

Chaque instant

Comme s’il était le dernier.

 

Carole Radureau (06/10/2021)

 

Toujours à Kunashir dans les îles Kouriles avec le martin-chasseur tacheté

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 5 Octobre 2021

 

La nature, elle

Se contente de vivre

Poussant sa flèche vive

Comme un cri

 

L’intrus, elle le contourne

L’intrus, parfois elle le colonise

L’intrus, peut servir de cache

Chaque objet insolite est intégré

 

La nature, elle

Se sert de tout puisque

Tout

Lui est imposé

Ça peut toujours servir dit-elle

Même si parfois ça dessert

Rien n’est jamais figé

 

Je me promène près des machines à tuer

Dit l’ours débonnaire

Je survole le défunt champ de combat

Dit le pygargue qui n’a pas froid aux yeux

 

Le lys s’exclame : qu’elle douceur de vivre

Quand les insectes se cramponnent pour accomplir

La soif de copulation des gènes

L’oiseau chantonne son petit cri monotone

Calqué doucement calqué

Sur le bruit des vagues

 

La nature, elle

 Va

Comme elle va

Poussée par cette sève qui la mène

Non au combat

Juste à l’accomplissement

Naître

Grandir

Embellir

Reproduire

Décroitre

Mourir

Toujours avec le sourire.

Les chars sont tristes face aux lys

Les canons se taisent face au majestueux vol du rapace

La ferraille qui date de Staline serre des fesses

Quand l’oiseau l’ignore et quand le sort de rouille

La fait peu à peu grincer

Nul cycle à parcourir si ce n’est celui du lent chamboulement

Peu à peu la terre te reprend t’assimile t’inclus

Que tu sois matière ou végétal animal ou humain

Elle s’en fiche la terre

Parce que de toute façon tout vient d’elle.

 

Carole Radureau (05/10/2021)

 

Iles Kouriles Un ours brun et des chars IS-3 en service de combat depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale - un véritable musée en plein air sur l'île de Kunashir. Route touristique "Lac Peschanoye". Réserve de Kurilsk L'abréviation "IS" signifie Joseph Staline. Le char IS-3 a été lancé en production en février-mars 1945.

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Rédigé par caro et hobo

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Publié le 4 Octobre 2021

Qui n’en veut d’la prison ?

……Plume de Magnanville……

 

L’édile a dit :

Je ne serais pas de ceux qui disent : Oui mais pas chez nous !!

 

Qui n’en veut d’la prison ?

Les arguments contre s’ajoutent aux arguments contre.

Les refus s’additionnent aux refus.

Avez-vous bien réfléchi avant de dire ?

Avant de faire ?

Tourner

Comme il se doit

Votre langue 7 fois dans votre bouche ?

 

Qui n’en veut d’la prison ?

Les arguments pour pourraient rester encore dans l’ombre

Les arguments pour pourraient être les déterminants car :

Une prison à Magnanville

Ici

Précisément

Où se déroula un des pires crimes terroristes de ces derniers temps ?

Est-ce un pur hasard ?

 

Le complotisme est à la mode

Pour autant si chaque fois qu’une personne s’interroge elle complote le monde

Est empli de complotistes.

 

Chacun a sa façon de voir les choses

Personne à mon avis ne serait ravi

De voir pousser dans son jardin des miradors

Personne à mon avis ne serait ravi

De voir bétonner son chemin de traverse

Sa seule issue vers l’ailleurs

Quand un confinement fait rage

Quand la grande ville où l’on travaille oppresse

Avec un trafic sûrement intense surgissant dans cet espace préservé.

 

Une prison c’est comme une usine

Ça bétonne à tout va

Autour viendront sans doute se dresser des habitations

La campagne toute entière selon mon complotisme est concernée

Je me souviens que lors de la construction du lotissement près du lycée

L’entreprise avait fait pression sur le maire pour obtenir la totalité des champs jusqu’à Soindres

Le maire d’alors s’y était refusé

Le temps a rattrapé

Les magnanvillois de la plus horrible des façons.

 

Une petite ville de campagne qui sent autant le béton

Ce n’est plus une petite ville de campagne

C’est la continuité d’un centre plus important.

 

Que vous soyez d’ici ou d’ailleurs

Prenez conscience que chaque espace agricole bétonné

C’est un espace où ne se cultiveront plus les fruits de demain

 

La nature est un bien commun

L’air, l’eau, la terre, les espèces végétales et animales

Ne nous appartiennent pas

La terre nous les offre, elle nous les propose en usufruit sans pour autant

Les gaspiller

Le devoir d’un être est d’agir dans la pérennité

Il ne peut, sans être inconscient

Détruire la terre nourricière de ses propres descendants

Quand la terre ne pourra plus fournir la sécurité alimentaire

Vous mangerez du béton, terriens

Vous mangerez du béton.

 

Qui n’en veut d’la prison ?

Je pourrais dire aussi

Qui n’en veut d’la méga entrée de ville bétonnée qu’on se croirait à la Courneuve sur les plans ?

 

L’air déjà difficile à respirer chaque week-end estival

Amplifié par le réchauffement climatique

Qui en tient compte dans tous ces projets de bétonisation ?

 

Aucun argument pour la continuité de l’urbanisation n’aura grâce à mes yeux

Je ne parle pas comme d’une de Magnanville

Sinon comme d’une de la planète terre

Connaisseuse des tenants et des aboutissants marqueurs de ce monde

Qui dirigent l’ensemble d’un écosystème branlant, en suspens, ultra menacé.

 

Ce qui se passe à Magnanville se passe partout sur cette terre

Alors que les signaux sont au rouge

Alors que les pandémies s’inscrivent dans la durée

Le mode de vie de nos enfants ne sera jamais

Jamais le mode de vie que nous avons connu

Nous, gens de cette terre sommes des gardiens de l’espace commun

S’aligner sur des velléités gouvernementales

Pour des raisons de profit

C’est s’aligner sur le programme de destruction

De destruction de la vie

De destruction des êtres

Car plus de prisons, c’est plus de prisonniers

Quid de la réinsertion ?

 

Se promener dans cette feue campagne magnanvilloise

Mirant, mirant les miradors

Sachant, ne sachant pas ce qui se passe à l’intérieur

L’univers concentrationnaire

Cette démission de l’état face à la criminalité

Tous les marqueurs sont au rouge

A qui la faute, à qui la faute ?

 

Quid de Pedro la caille qui n’a pas mérité que soit détruit son habitat

Quid des lycéens aux yeux tournés vers l’avenir

Fixés sur cette prison comme objectif possible

Quid des gens qui ont grandi, vécu, vieilli dans cette ville

Qui porta un jour le nom de Magnanville, un état d’esprit

Ceux-ci pourront-ils décemment dire oui

A la prison ?

 

L’édile se doit d’être aux côtés des citoyens

C’est une chose que de dire que l’on agit pour le bien-être des magnanvillois

C’est une chose de le dire et l’écrire si souvent que pour le peu

On le croirait

Maintenant nous voulons des preuves

Des actes, des actions

Maintenant nous voulons un soutien franc et indéfectible

Monsieur l’édile

Votre devoir

C’est d’être près des gens

Contre le projet

Peu importe qu’il soit déjà acté

Peu importe que l’on n’y puisse pas grand-chose

Peu importe que les carottes soient déjà cuites

L’énergie de l’unité c’est la vie

L’union fait la force

Les magnanvillois le valent bien.

 

Carole Radureau (04/10/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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