Publié le 2 Août 2021

« Les professeurs ouvrent les portes mais vous devez entrer vous-mêmes. »

Proverbe chinois

Entrer par-delà l’inconnu

En cet espace loin d’être nu

Ni connu ni su

Qu’y-a-t-il une fois

La porte

Passée ?

 

Entrer en toquant

Parfois il y a un truc pour se faire

C’est afin d’épargner nos phalanges

C’est afin d’entendre le son tinter

Du bruit

Que l’on préfère.

 

Il en est des sophistiqués

Car ça heurte dur chez les bourgeois

Et de très simples anneaux

Juste passés comme dans la paroi nasale de la porte en bois d'une grange

Ils sont souvent rouillés ce qui n’empêche

Pas le son

Et puis il en est qui sont inventifs

Créatifs, tout un panel

Dans lequel je préfère

Le petit : Entrez !

De l’oiseau.

 

Entrer dans la nouveauté

Entrer dans un monde à découvrir

Où ambiance, résonance, odeurs

Sont autant de territoires

Préservés

Digne identité de qui vit dans cet habitat

Protégé par un « heurtoir »

 

Vous ne viendrez plus les voir

Sans savoir « heurter »

Sans savoir, comme un chef d’orchestre

Diriger le son du mieux possible

Car le tintement énervé se remarque

Tout comme le timide

Qui doit recommencer

 

Je ne sais pas heurter

Car mon rêve

C’est la porte ouverte

Le carbet, sans aucun mur

Avec vue sur l’intérieur

Mais c’est un rêve qui voyage

Là où règne la chaleur

Malgré tout l’intimité est sacrée

Alors, « heurtez »moi cette porte

Tout en rêvant que le son de mon oiseau

Sera un chant sibyllin.

 

Carole Radureau (02/08/2021)

 

Août 2021

Jour 2

Semaine 31

Jour de l’objet insolite trouvé au gré des lectures

 

Un heurtoir à Orègue Par Harrieta171 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11842382

Un heurtoir à Orègue Par Harrieta171 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11842382

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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Publié le 1 Août 2021

Par Didier Descouens — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12472781

Par Didier Descouens — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12472781

 

Neiges éternelles

Sous un pic effondré

Une certaine caverne

Comme un air d’autrefois

Où les gens se serraient

Au fond du gouffre

Pour ne pas avoir froid

Sous la cime le grand pouvoir tellurique

Un dédale de questions

La nuit comme paillasson

se protéger des intrus

Allumer le feu

La pierre nous l’a donné

Un soir de compassion

Il faut juste veiller

À ne pas perdre la flamme

La flamme qui naît en l’homme

Qui étudie pour devenir : surveillant du feu

BAC + vie en cela, BAC à vie

 

Des fenêtres se sont crées

Dans la grotte habitée

Géode en périmorphose

Quand je goutte à ta métamorphose

J’abrite du vent et des crocs

Mes gens d’autrefois

Je leur offre grâce à toi

Suivant le fil de mon imagination

Des vitres de sincérité

Bordées de nacre volubile

Et sur le feu de camp

Dont la flamme veille à vie

Je fournis en catimini

Un cuisseau de chevreuil

Oh certes il fallut lui ôter sa tendre vie

Mais c’est promis de ce pas

J’offrirais en compensation

Une offrande à la chère Terre-Mère

Tu vois sous ton toit

De neige éternelle

Ils n’ont plus froid

La vie s’écrit sous un voile moins rude

Le minéral est un frère

Ne pas en faire un ennemi

Car ce qu’il donne, qu’on lui a arraché

Après avoir montré une utilité

Il le reprend de la plus terrible façon :

La maladie et la mort.

 

Carole Radureau (01/08/2021)

 

Août 2021

Jour 1

Semaine 30

Jour du minéral

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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