Publié le 1 Juillet 2021

Les titres poétiques

 

Il y a de jolis titres poétiques

Des titres qui chantent

Qui envoient dans la tête

Les plus belles des images

Et des titres qui donnent

Envie de lire

 

Le titre poétique est aléatoire

Parfois il vient s’asseoir sur le trottoir de ta pensée

Et te fait du pied

Parfois, non, souvent

Il fait défaut

 

Pourtant le titre chez ma muse

C’est un signal de départ

Il enclenche le processus

Du saut de l’ange du stylo

Vers la page inconnue

Ensuite on ne l’arrête plus

Combien de fois dois-je contrôler le flux

Ça n’en finit plus on ne sait pas où ça veut aller

C’est de la magie, c’est de la magie

 

Je ne sais pas quoi écrire.....

La muse non plus

Je n’ai pas du tout envie d’écrire......

La muse non plus

Pour un peu

Je ferais bien un petit trou dans mon défi

Pas un jour sans poème

Et je promène ma muse et son stylo

Sur le trottoir de la rue-des-poèmes

Voici que ça démarre

Seul, seulement ancré dans le maintenant

Seulement encré d’une encre invisible à moi-même

Mais puissante, très puissante

Bien mieux que du diesel ou tout autre carburant

Polluant, toxique, puant, dégoûtant

Non, je ne me vois pas écrire

Vous écrire un poème avec cette encre-là

Cet encore qui parle de toujours plus

D’écrire pour écrire

Surtout pour ne rien dire

Vous n’en saurez pas plus aujourd’hui

Car

Je ne sais pas quoi dire

Pourtant j’ai envie d’écrire, la preuve

 

Que la vie me donne un joli titre

Promis

Je lui bigerais les deux joues en carton ondulé

Que la vie me fasse présent d’un doux présent

Un titre qui flashe et qui émerveille

Un titre comme on n’en fait plus

Un du style :

Les paroles inutiles se perdent dans le corridor des roses

 

Cela ne vous dira rien de plus

Le titre c’est un papier cadeau

Un truc pour écrire un livre

Un emballage

Parfois il a de la valeur car il vient de lui-même

Il se propose et non se vend c’est

Le titre

Porté par le vent des muses

L’Alizée, le Chinook ou bien le Cers

C’est un titre qui évente les chaleurs impossibles

Qui assèche les humidités constantes

Et qui porte avec ses 4 vents le poème

Jusque devant le pas de votre porte.

 

Carole Radureau (01/07/2021)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

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