Publié le 7 Mai 2020

Le petit chemin jaune et vert

Une odeur d’autrefois d’aujourd’hui et d’ailleurs

Comme un rejet du froid et au jaune retrouvé

Un horizon au détour du chemin

Vers la mer amplement, tourné

Vers le bleu qui s’agite et son lait qui déborde

La houle a écrit le poème pour le vent qui lui,

S’évade

Tout le temps

Comme un message qui s’échappe ne voulant pas qu’on le lise

Le genêt a érigé sa couronne de vérité

En un halo protégé par la clé des sens

La nature est complète je dirais même replète

Ne serait ce chemin tracé par la force des pas

On dirait que rien ne troublerait la terminaison du chant

Deux geais s’embrassent sous le front des genêts

Et c’est un rêve qui vole à travers eux ainsi que quelques graines

Sur la dune à semer

Donne-moi le fruit de tes vœux oiseau, vent, fleur ou personne

Qui désire par-dessus tout pérenniser une vie par-dessus-dessus-tout

Dans le jaune dans le sens donné à l’aromescence dans la nature-même du goût

La force de l’accomplissement

La direction à donner à tes pas de marcheur

Je dis que l’essentiel c’est de savoir reconnaître

Puis d’admettre

Ensuite

Se relever ses manches et dire :

Oui, nous pouvons !!

 

Carole Radureau (07/05/2020)

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0

Publié le 7 Mai 2020

Marchez pas sur mes oeufs

Slogans du pluvier

La plage : aux pluviers !
Marchez pas sur les oeufs !
Sous la plage les oeufs !
Soyez réalistes, demandez l'impossible !
Cours camarade, le vieux monde est derrière toi !
La beauté est sur la plage !

Station LPO de l'Ile Grande

21 h

Déconfinement : les oiseaux du littoral en danger

Après 8 semaines sans fréquentation humaine sur le littoral, de nombreuses espèces d'oiseaux se sont installées sur les plages ou les sentiers désertés, en plus de leurs zones habituelles de reproduction. Elles y ont construit leur nid, souvent à même le sol, et la couvaison est en cours. Des poussins seront présents jusqu'à la mi-juillet.

Avec le déconfinement et le retour du public sur les plages après le 1er juin, la situation de l’année 2020 qui semblait exceptionnelle pour la reproduction pourrait s’avérer catastrophique : œufs écrasés, nichées piétinées, poussins séparés de leurs parents, voire dévorés par les chiens non tenus en laisse...

Pour éviter cette hécatombe, voici quelques consignes simples à faire connaître et respecter en prévision de notre retour sur les plages :

- Vérifiez que l’accès du site où vous comptez vous rendre est autorisé

- Restez sur les sentiers balisés et habituels. Si vous avez un chien, tenez le toujours en laisse

- Gagnez le plus rapidement possible le fil de l’eau pour mener vos activités sportives ou récréatives et éloignez-vous en le moins possible

- Evitez au maximum de fréquenter le haut de plage, les dunes de sable ou végétalisées en arrière littoral, lors de vos parcours vers les stationnements

- Si vous voyez un oiseau posé au sol qui vous semble blessé ou pousse des cris répétés, éloignez-vous au plus vite et rassurez-vous : il va bien, il s’agit d’une manœuvre destinée à vous éloigner de son nid

- Respectez les zones balisées avec une signalétique dédiée (signalement des nids)

Merci à tous pour votre aide !

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

Repost0

Publié le 5 Mai 2020

photo de mi comp@ Henri G.

photo de mi comp@ Henri G.

Reproduire les images de la vie

Du flou, sortir,

Surgir,

Bien au-delà

Du flot

En un sein,

S’offrir

Lait d’amande en jupe de conquête

Et du fruit

Jaillir

En quête de jours meilleurs.

 

Reproduire les sons de la vie

De la vague,

Puiser le chant du tambour qui,

Epris

D’

Amour

Imite le bébé en

Train de

Naître et de lui

Peut-

Etre surgit

La saveur sucrée

Du coquelicot.

 

Ce jour n’est nul autre où l’oiseau

S’achève

Dans l’écran de sève

La liquéfaction hétéroclite

De l’algue confite d’un désir d’

Aimer.

 

Carole Radureau (05/05/2020)

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Chronique du virus

Repost0

Publié le 4 Mai 2020

Chant pour la pampa ou pour la liberté

Pour le lieu-dit la pampa

Je chante

Pour le ciel qui ne se laisse plus bercer

Je chante

Pour l’air pur enfin libéré

Je chante

Pour le ver de farine, la graine offerte, le sourire et la main tendue

Je chante

Pour le ciel sans fragmentation

Je chante

Pour la terre sans éventration

Je chante

Pour la forêt sans hachures

Je chante

Pour l’eau sans mercure

Je chante

Pour l’humanité qui ne se laisse plus berner

Je chante

Pour la liberté comme mot d’ordre

Je chante.

 

Carole Radureau (04/05/2020)

 

lieu-dit La pampa

lieu-dit La pampa

Chant pour la pampa ou pour la liberté

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Chronique du virus

Repost0

Publié le 3 Mai 2020

La tendresse

La tendresse porte en son cœur

Mille petits pétales blancs

Serrés très serrés par la force de l’amour

Pour tourbillonner

Doucement

 

La tendresse sent bon.

Comme elle sent bon !

C’est un rêve de fleur emprunté à l’histoire

Un parfum naturel et suave comme le temps qui passe.

 

La tendresse te montre du doigt

Le petit bonheur du présent

Le petit, tout petit même le plus infime

Qui te tend ses bras et un sourire par-dessus.

 

La tendresse porte tous les noms

Porte tous les fruits

Danse dans chaque cœur de fleur la samba de la vie

La tendresse mais c’est une pureté qui git parfois cachée

Dans des âmes renfermées

La tendresse mais c’est une évidence

C’est une anti-souffrance une acceptation

Comment ne pas l’entendre quand elle part de cet éclat

De rire qui fait vibrer le ciel ?

 

Carole Radureau (03/05/2020)

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0

Publié le 2 Mai 2020

Noire pensée

Toute noire est ma pensée

Sombritude velours décalqué

Toute noire comme un pelage brillant

Comme une soie renouvelée

Une critique un avatar.

 

Noire avec son petit œil bleu qui dit : porcelaine

Et jaune qui dit : poussin

Un jour la ligne de la main

Le lendemain la vie sans frein.

 

Le noir te sied le sais-tu, pensée du matin

Dans la brume arrosée

Par la main tendue des siècles.

 

Le noir te combles me dis-tu

Pensée du soir qui ne veut surtout pas dire adieu

Au soleil, sécateur des jours

Avec un œil sévère

Au cœur et sans détour.

 

Carole Radureau (02/05/2020)

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0

Publié le 1 Mai 2020

La chanson de Jean-Louis

Il chante le petit Jean-Louis

Il a des choses à dire

Un cœur à prendre

Du miel de cerisier à faire couler dans les esgourdes

Des rires à éveiller dans les méandres des rêves

Des fleurs à polliniser du chant de printemps

 

Il chante sur un promontoire nouveau

Cette branche est un phare à oiseaux

Un observatoire de la vie humaine

Du monde comme il va

 

Au-delà de la nuit et des temps

Le chant se porte par la fenêtre des nuages

Jusqu’aux extrêmes des étoiles

En un désir fort de croître à la margelle des contes.

 

Carole Radureau (01/05/2020)

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

Repost0

Publié le 1 Mai 2020

 

Le 1er mai est confiné

Nuls chants dans les rues de Paris

Le muguet subi l’avancée

D’une époque coronavirusée

Qui décale chaque jour les saisons

Au rythme des tremblements.

 

Les travailleurs n’ont plus d’usines

Ils ne se revendiquent plus comme tels, pourtant

Des salariés, des précaires

Vont au turbin

Chaque matin de COVID-19

Et ce sont eux qui font bouillir la marmite

Dans laquelle des masques faits maison

Se débattent pour se débarrasser du parasite

Et pour que rêvent encore les ménagères.

 

Ce sont les travailleurs de la base qui créent les richesses

Ce sont eux qui vont au contact, au jus, au bouillon

Qui vident les détritus, désinfectent les chaumières

Prennent les pouls, les températures

Gardent les petits des non confinés.

 

Nous ne pouvons offrir à nos proches

Loin de nous

Qu’un brin de muguet de papier ou séché par prévoyance

Il a encore un reste de parfum comme une invitation à l’an prochain

Avec tristesse on leur souhaitera le bonheur

Après le passage du facteur 3 fois par semaine si on y pense

Le bonheur c’est un plat qui se mange froid

Comme une andouille qui oublie de se laver les mains après les avoir serrées.

 

Il est où le bonheur niché dans des sourires

Dans ces mines réjouies de nos anciens des défilés

Ceux qui ont permis aux luttes leurs avancées

Fauchés par un minuscule virus au grand bruit

Chaque jour je me dis que mes anciens à moi sont partis fort

Heureusement

Ne voyant pas ce que nous avons fait des luttes

Notre échec à porter avec vaillance les leurs pour un monde meilleur

C’est triste car le monde reprend son chemin capital

C’est un coup pour rien avec moins de libertés

La peur a rivé au corps de chacun sa terrible douleur

Enfermement, confinement, misère sociale et relationnelle

La peur fait avancer au pas la masse

Alors qu’elle devrait lever le poing et revendiquer ce 1er mai :

Plus jamais ça !

 

Le monde meilleur se construit par un imaginaire parfumé au muguet des luttes anciennes

Quand on se rêve, quand on se redéfinit, quand on repart à zéro, quand on y croit

Le monde meilleur est porté par le sourire des enfants

Leur exigence inconsciente d’une vie digne et saine

Le monde meilleur est un redécoupage des taches

Avec en haut de l’arbre la terre-mère, la donneuse de vie

Ce n’est pas le capital qui commande c’est elle

Nous sommes des enfants qui respectons la consigne et la consigne est claire

Définitive, tranchante :

Il n’y aura pas de seconde chance :

Il veut continuer à bleuir, le ciel

Elle veut retrouver ses marques, l’eau

Elle a besoin d’espace et d’intimité, la forêt

Elle est arrivée au bout de son ère la terre que l’on veut semer d’espoir

Elles désirent plus que tout croître aussi, les espèces.

 

Le muguet des travailleurs est un muguet d’espoir

Que cette minorité qui permet chaque fois de bouger des lignes, lève dans son poing

De celui-ci fleurira un muguet de renouveau

Une autogestion, un autre mode de vie, une autosuffisance

Un système D retrouvé, une réécriture de l’histoire, une poésie de fusion entre la mère

Et l’enfant.

 

Carole Radureau (01/05/2020)

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0