Publié le 18 Mars 2020

Illusions

Saisir la main du soleil dans sa marche
Le dessin exprimé.

En tirer des conclusions que seules les ondes
Peuvent éclairer.

Prendre au mot le mot joli et fort
Comme un oiseau sur la branche.

Evaporer une à une les pensées obscures
Qui oublient de tracer des ombres
Sur le mur de tes réflexions.

Carole Radureau (18/03/2020)

Illusions

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

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Publié le 17 Mars 2020

Nuages sur le cœur du monde

Nuages vers la droite

Qui regardent l’au-delà frileux

Dans son habit d’éphémère

Avec un petit air anxieux

 

Nuages qui pointent du doigt

Qui grondent

Qui paternalisent, non,

Il n’y a pas de guerre dans le ciel

Quand l’air y revient en force

Il y a une guerre dans le cœur du monde

Quand la réalité rejoint l’essentiel.

 

Nuages qui n’oublient pas qu’ils portent des

Messages

Le calme apparent au-delà de la tempête

Le calme à glisser sur les âmes comme des carapaces

De sérénité

Le calme plat au-delà du moutonnement subtil

Des points de suspension :

Méditons sur eux.

 

Carole Radureau (17/03/2020)

 

Nuages sur le cœur du monde
Nuages sur le cœur du monde
Nuages sur le cœur du monde
Nuages sur le cœur du monde

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

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Publié le 16 Mars 2020

Et la gomme du virus
Dans le ciel effaça les lignes de fumée
Et la force du virus le bleu
Remit à l’honneur
Il n’est pas de ciel pur qui se paie
Si cher quand le monde prend conscience
Qu’il est en ce monde
Si peu.

Carole Radureau (16/03/2020)

Le ciel libéré
Le ciel libéré
Le ciel libéré
Le ciel libéré
Le ciel libéré

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

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Publié le 14 Mars 2020

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chemin de vie, #Chronique du virus

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Publié le 13 Mars 2020

L’éveil

Le soleil a choisi de mûrir son propos

Il a décidé de rivaliser avec le vent

De le prendre au mot

De l’inviter à sa surprise-partie

 

Le soleil est un fruit qui éclate sous la fraîcheur du temps

Le soleil est une feuille qui se laisse caresser par le vent

Le soleil est dans chaque fibre dans chaque espace

Comme un silence imperceptible

Une caresse dormante

 

L’ombre n’existerait pas sans le soleil

La lumière est une source de vie qui semble tout soigner

A travers le ciel le soleil diffuse et la lumière fuse

Comme une évidence

 

Dans chaque inquiétude il y a une absence

L’absence est une illusion car en toi tout est complet

La lumière attend d’être bue à la paille de tes jours

Ton jour fuse comme elle dès que tu la saisis

A la paille et l’infuse à ton programme du jour

 

Le soleil attend d’être bu à l’ombre d’un café sucré au miel de rhododendron

Il entre dans le nectar via sa puissance sacrée

Il entre dans ton corps via la locomotion du miel dispensateur de bienfaits

 

Tu dois boire ce que la terre-mère te donne à boire, manger

Sa sève son sein sa chair son sang

Sa chaux et sa minéralité sont sources de soins puissants

Sans équivoque

La nature entre dans ta vie comme un résidu du temps passé

Que tu as oublié dans le conformisme sur un talus en refaisant tes lacets

Tu n’es qu’un ; ne fais qu’un ; tu es miette d’un grand tout plus puissant

Que

Tous

Et si tes conditions de vie sont lourdes que pèse sur toi la menace et la crainte

Penser qu’en toi dorment les volcans, dorment les ouragans et germent les premières pousses

Qu’en toi chante le merle moqueur, rigole la grive musicienne et sifflote le rouge-gorge

C’est un tourbillon d’énergie qui infuse à ton thé la notion d’univers :

Non, je ne suis pas faible car je suis

Non, je ne fléchirai pas car je suis

 

Prendre dans sa main le rayon et le conduire sur les rives de ton cœur

La rivière coule en rimant avec les iris

Avaler la lumière

La laisser couler comme un ruisseau dans l’ensemble de ses veines

Sentir sa chaleur conductrice comme une plante bienfaisante

Boire le soleil

En faire un dessert sucré comme une île projetée dans le dédale du temps

Au milieu de l’océan

Isolé mais puissant

La force tellurique est un aimant à la tendresse éprouvée qui colle à ta semelle

Tu ne peux t’en détacher si tu es présent

Conscient d’Etre au milieu de tout ceci.

 

Une à une les inquiétudes tombent comme des pétales fanés

Un à un les doutes s’estompent et la méditation a dessiné un plan sur lequel

La ligne n’attend que toi pour écrire le roman

Tu es la personne ; tu es la ligne ; tu es l’espace entre les deux et ce qui les unit

 

Tu es la fleur dans sa complétude

Le pouvoir intemporel

La question essentielle

La partie d’un grand tout

Qui vibre ; qui t’appelle ; qui demande avec force

Une communion ; un retour aux sources ;

Une fusion une renaissance.

 

Carole Radureau (13/03/2020)

 

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère, #Chronique du virus

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Publié le 12 Mars 2020

J’ai peur à ce qui fait mal

Aujourd’hui rien n’est normal

Que ce passe-t-il le monde

Est létal

En véritable phase

 

Virale.

 

Bouleversés, le mondial-

isme et son capital-

isme

Et son libéral-

isme

Tout ce qui se gargar-

isme

En mode

 

Virale.

 

Ils n’ont rien vu venir

Voyons, est-ce normal ?

Habituel, prévisible

De voir la planète

Couchée lessivée mise à mal,

 

Virale.

 

Les avions ne volent plus

Le tourisme est foutu

Et les affaires quelle misère

Ce monde qui pourtant toujours gère

Ça de main de maître anti-

 

Virale.

 

Il y a les élections,

Normal

Il ne faut pas y déroger sous risque

Fatal

On ne mettra pas la quarantaine,

Normal

Tant que chacun/ chacune aux urnes

A l’isoloir

Désinfectés, masqués

Aura fait son devoir malgré la mode

 

Virale.

 

Et qu’est-ce que ça change, vraiment ?

La terre a changé d’axe

Elle a dit « j’en ai marre de tout ce bazar,

normal » elle a en assez la terre-mère

Secouant ses puces un bon coup

De façon

 

Virale.

 

Et voilà que la régulation naturelle commence.

Tu es concerné ?

Tant pis pour toi

Il faut faire de la place sur la terre,

Normal

C’est ici qu’intervient la

 

Virale.

 

Et puis, pourquoi pas

Jouant les confusionnistes,

Normale

J’ose dire que le capital

En crise

Fatale

A bien besoin d’une bonne crise

Mondiale

Pour réinvestir, resurgir, re-globaliser

Et que tout reparte en temps normal

Quand la crise aura connu son temps de

 

Virale.

 

Ce que j’en dis n’est pas vital

C’est juste l’histoire de rimer,

Normal

Mes fonctions sont au plus haut,

minérales,

Quand le soleil brille mon sourire s’étale

Et la peur glisse sur mon cœur

Comme un moment présent tout a fait normal

Que je souhaite à chacun de vous :

Soyez prudents mais confiants car la crise est

 

Virale.

 

Carole Radureau (12/03/2020)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Coronarose, #Chronique du virus

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Publié le 12 Mars 2020

Prendre de la hauteur

 

Il faut prendre de la hauteur

Mousse héron cendré

Ne vois-tu rien venir ?

Ni balbuzard pêcheur

Ni martin à son tour pêcheur

Ni même une embarcation naviguant

A vue

Sur l’île du Beurre ?

 

Aucun homme pour déranger le nid

Aucun intrus aucun espion

Là où l’abordage a installé son ancrage sûr

Bien caché dans la végétation.

 

A chaque étage se tient la vigie

Son long cou, son long bec

Son plumage d’ardoise pressée

Sont comme un point d’interrogation

Dans cet espace de confusion.

 

Dans la héronnière les futurs parents ont installé

Un nid en plateforme

Dans lequel madame, ô merveille y déposera

3 à 6 œufs.

 

Couve, couvons, couvez

Hérons des sommets

Camouflés mais pourtant reconnus

Bien vus, bien pris, bien cadrés

Par l’œil avisé de Serge-Hobo.

 

Carole Radureau (12/03/2020)

 

Image de Serge sous licence Woody Guthrie

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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Publié le 10 Mars 2020

Par Reinhold Möller, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=80155568

Par Reinhold Möller, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=80155568

 

Il y a au plus profond de ton cœur

Une fleur

Bien cachée

C’est une marjolaine inconnue qui attend

L’éveil

C’est une pimprenelle qui espère chaque jour

Un peu plus.

 

Il faudrait peut-être chercher

Ou bien tirer

Avec le forceps de la conscience

La tige

Fragile

De la fleur du cœur.

 

Il faudrait peut-être lui donner vie.

 

Elle est là,

Embryon

Elle attend

Fleur rebelle,

Une naissance et la

Reconnaissance.

 

Une histoire est là,

En dormance

Dans l’ombre permanente

Cette cave toujours oubliée qui réside

Dans ton cœur.

 

La camomille aimerait fleurir pour de bon

Et soigner les maux qu’elle sait guérir

Le romarin aimerait diffuser à tes sens

Le parfum et son huile essentielle de vérité

La valériane aimerait tester ses capacités

Et le millepertuis tester ses hésitations

Dans la pénombre et dans le déni

Dans le sacrifice de soit, toute une vie

La fleur est là mais elle ne vit que pour

Naître et s’épanouir.

 

Hisse, tire, étire, étend

La tige puissante et précieuse

De la simple et de ses vertus

Fais-en une tisane encore inconnue dans laquelle

Infuseront leurs principes actifs tes

Désirs cachés tes soifs secrètes tes faims inassouvies.

 

Fleurira ensuite le jardin de simples de Catherine

Avec mille abeilles domestiques et sauvages

Mille bourdons mille hannetons des roses

Et au milieu des simples les roses viendront

Invitées surprises

Actrices du parfum précieux et de l’amour de soi

Retrouvé.

 

Carole Radureau (10/03/2020)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Coeur de pimprenelle

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Publié le 9 Mars 2020

Ma grand-mère aimait bien rimer

Ma grand-mère était gaie, souriante

Parfois joyeuse

Elle aimait siffler

Et puis sautiller dans l’allée de la serre

Elle avait cette apparente insouciance

Comme un masque devant ses proches

Un visage qui ne révélait jamais rien de soucieux

Comme savaient le faire nos anciens

Cette force qu’ils avaient de faire cela

Que nous, nous n’avons pas.

 

Ma grand-mère aimait bien rimer

Non, ne cherchez pas

Je n’ai été bercée par aucun poème

Lu, écrit ou chanté

En dehors des récitations d’Emile Verhaeren

Pourtant,

Ma grand-mère nous habituait

De temps à autres

Ecoutant les chansons à la radio

D’en finir les rimes

Comme un défi

Comme une gaieté dans son cœur

Ce cœur qui n’avait jamais pris le temps

De penser à lui

A elle, ma grand-mère

Ce cœur qui ne lui avait jamais tendu une perche

Ou un cahier dans un petit coin de la pièce

Pour y coucher des rimes et des vers

A elle.

 

Parce qu’elle en avait forcément

Tout le monde en a

Suffit de bien chercher

Suffit de se lancer

Suffit de faire confiance à la muse qui dans le stylo

Dort souvent comme une paresseuse.

 

On écoutait à la radio les chansons à la mode (à 2 balles il faut le dire)

Et d’un seul coup

Comme un petit pinson joyeux

Ma grand-mère rimait.

Et elle était heureuse

Contente d’elle

Et nous les enfants, on riait

Et on admirait.

 

Carole Radureau (09/03/2020)

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #La rose de l'enfance

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Publié le 9 Mars 2020

Le mérulaxe de Jalca

Tant de petite vie inconnue

Encore dans les selvas

Dans les coins reculés de cette planète

Qu’eux croient connaître.

 

Et le nombre d’espèces croît alors que l’on

Croit et que l’on sait que d’autres, des espèces

Connues

Disparaissent.

 

Et parfois on les dit disparues

Eux les pros le disent du moins

Et

Elles réapparaissent comme des souffles

Comme des anges

Insouciantes et sincères

Comme celles qui ne s’occupent pas des affaires

Des hommes.

 

Les mérulaxes eux, vivent bien cachés

Dans les Andes péruviennes en 1951, 10 mérulaxes étaient connus

44 le sont en 2019, c’est une belle famille les rhinocryptidés

Et le petit oiseau ici dessiné est l’un des nouveaux élus.

 

On dirait un mélange entre le pouillot véloce et le troglodyte mignon

Il est mignon c’est certain mais dans les Andes

Comme un écrin il se faufile comme dans le creux

De la main.

 

Carole Radureau (09/03/2020)

 

Mérulaxe de Jalca ou de Franke

Scytalopus frankae

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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