Le caillou veut être lumière. Il fait luire en l'obscurité des fils de phosphore et de lune. Que veut-il ? se dit la lumière, car dans ses limites d'opale elle se retrouve elle-même et repart. Federico Garcia Lorca
Par User:Rodolphe - Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3412605 .....l'oiseau qui vole n'a pas de maître..... Il a juché le mot discret Au semblant ...
Assis sur la mer le pélican
résout des problèmes profonds:
la capacité de l’océan
à remplir sa tâche alimentaire,
la répétition des vagues,
la solitude d’une baleine,
les sortilèges de la lune,
les coordonnées du vent.
Le temps tombe sur son crâne
de juge impassible de l’eau
et sur son long nez glisse
une goutte de vague ou de pluie
telle un décret transparent.
La marée berce son poids
tandis qu’il pèse le poisson pêché
monnaie élastique
qu’il accumule dans son porte-monnaie
suspendu à sa gorge.
le porte-monnaie se remplit :
congrégations de sardines
pâles poissons d’automne
tendres merlans de Taitoa
frétillants fusiliers
ou bien méduses, calmars
mollusques phosphorescents,
crustacés couverts d’urticaires.
Soudain cet avare se lève,
la bourse pesante de poissons,
étend ses deux ailes de plomb,
et, arborant son plumage ferreux,
traverse le silence en silence
tel un navire religieux.
Dans son cercueil de fer il vit
parmi les pierres rouillées
se nourrissant de fers à cheval.
Dans les montagnes, la bise hurle
avec sifflet à projectile
et le condor sort de sa boîte,
aiguise ses griffes sur la roche,
étend le plumage mystique,
court jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus
galope sur la hauteur concave
avec ses ailes ferrugineuses
et picore le zinc du ciel
traquant un signe sanglant :
le point immobile, le battement
du cœur qui se prépare
à mourir et être dévoré.
Il vole en descendant le cyclone noir
et tombe comme un poing cruel :
la mort l'attendait en bas.
Au-dessus, de cruelles cordillères,
comme des cactus ensanglantés
et le ciel d'une couleur amère.
Il grimpe jusqu'à sa demeure
ferme les ailes impérieuses
et s'allonge pour dormir
dans son abominable cercueil.
Pablo Neruda (Arte de pájaros) traduction carolita
PAR RODOLFO CHISLEANSCHI LE 29 NOVEMBRE 2019 Du jaguar aux quebrachos rouges, des tapirs et pécaris aux caroubiers, toute la biodiversité du Chaco est présente sur 130 000 hectares. La ...
Dans cet article dont j'offre une traduction, j'ai voulu aussi y inclure quelques dessins des oiseaux du parc et puis d'autres également suivant mon inspiration.
Ça vaut ce que ça vaut, c'est sans aucune technique ni matériel, c'est juste de l'illustration un peu coloriée, ma façon de voir les choses.