Publié le 4 Octobre 2019

Quiétude de fougère

 

Par le souffle généré

Par l’onde transmise

Et le chant de l’oiseau

Assurée

La quiétude est un havre à souhaiter

A chacun de nous.

 

Loin du bruit et de la foule

Des pensées compulsives

Des jugements

Loin du froid de la vie

De celui de l’âme

Loin du conformisme loin

De la peur

La fougère laisse aller son être

Libre et simple

Comme la bise tiède du vent

Sur ses frondes matures

Sur ses habits défraîchis par la saison

Passée

Sur ses maux relatifs au-delà

Du temps.

 

Le temps ?

Il n’est pas un problème

Quand la fougère se consacre au présent :

Présent, tu es la porte d’accès à la paix :

Paix sur la fougère et la forêt

Paix sur les hommes et la terre-mère

Comme un voile, doux voile vert

Qui recouvre de ses frondes

Le firmament :

La paix et la liberté sont sœurs des bois

Quand le promeneur se penche

Émerveillé sur une sœur fougère

Il ne sait pas que son subconscient

Cueille l’une et l’autre.

 

A lui de savoir les faire grandir

En paix et en liberté.

 

Carole Radureau (04/10/2019)

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fougère au coeur

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Publié le 3 Octobre 2019

 

 

Quand les hommes font

De l’oiseau

Un mode de vie

Une institution

Un rêve

Comment espérer mieux vivre

Que cela ?

 

Elles reviennent de leur périple

Au Tibet

Et c’est la joie

Et c’est la danse

Et c’est la fête

Et c’est comme si tout recommençait.

 

D’une façon très émouvante

Les enfants de l’école

Comme le font de nombreux peuples

Autochtones

Célèbrent la grue par la danse

Une danse tendre et réelle

Mimant chaque mouvement de l’oiseau

De la parade à l’envol

Quand la grue gratte le sol de façon particulière.

 

Qu’elle est belle l’envolée des enfants

Pour la vie

Quand elle s’inspire de l’envolée de l’oiseau

Respectant son parcours

Respectant sa destinée

Ne demandant qu’une chose

Un territoire pour s’ancrer un moment.

 

Carole Radureau (02/10/2019)

 

Grue à cou noir

Grus nigricollis

Vulnérable

La grue à cou noir
La grue à cou noir

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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Publié le 3 Octobre 2019

Dialectique du sous-bois

La fougère dit :

Partager avec vous le fil secret de l’humus

Le tissage parfait d’une canopée souterraine

Comme enveloppée du rêve de la magie

Inconnue.

 

Savoir reconnaître la douceur du papier à cigarette

D’un spore décollé avec soin

Regardé avec soin

Comme un multiplicateur de vie

Multiplicateur de songes et par lui

La pérennité dans une tasse de verdure.

 

Il y a quelque chose de précieux

Qui unit l’astre au sous-sol du sous-bois

De l’amour éternel.

 

C’est une alchimie retrouvée

Dans un dédale de soie tressé par des racines

Animées d’une grande flamme d’amour tendre

C’est une histoire de science éprouvée par le rude contact

Du silex qui jamais ne se pousse

Ne dévie de son siège.

 

Il y a quelque chose de sacré

Qui pousse le champignon à naître enfin

Quand la ronce a laissé échapper son dernier souffle

Et que la petite mûre, la dernière de la famille

A dirigé son suc concentré

Dans la bouche du mulot.

 

Carole Radureau (03/10/2019)

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fougère au coeur

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Publié le 2 Octobre 2019

Minéralité de fougère

 

 

La fougère , le cœur de malachite

Indique son âme pure

Le sens itinéraire de la pierre.

 

La fougère aux sens décuplés

Aux frondes interminables

Comme des tentacules pour apprendre.

 

La fougère qui rime sans peine

Qui étale sans peine

Sa connaissance

Son intuition

Sa minérale passion pour ce qui lie

La terre à la vie

La vie à la terre

Comme une question qui ne se pose pas

Comme l’évidence qui dans la fougère

Chaque année se lève

Dragon de l’éloquence

Fruit de la vérité

Ombrage de patience

Dentelle de sagesse.

 

Suivre le chemin de la fougère

Si dans le bois tu le connais, chemineau

C’est suivre le chemin de la pierre

Car fougère rime avec pierre

Dans un seul cœur

Une rime

C’est ainsi que va la vie

Dans le sous-bois des premiers cocons.

 

Carole Radureau (02/10/2019)

 

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fougère au coeur

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Publié le 2 Octobre 2019

 

Le canard bleu comme le chat bleu

Est gris

Allez savoir pourquoi

Le gris est un frère du bleu

Quand on y regarde bien

Les reflets de l’eau

Sur sa robe grise

Ont un éclat de porcelaine

Avec l’imagination on peut tout.

 

Malgré sa couleur royale

Le canard bleu est menacé

L’hermine le guette

L’humain l’empiète

L’eau le souille

Plein de prédateurs inconnus autrefois

Viennent sur ces îles de paradis

Y détruire l’endémique.

 

Il n’échappe pas à la règle de la destruction

En Nouvelle-Zélande

Il patauge dans la flaque saturée de son existence

Coin- coin-te au ciel une prière encanetée

Aussi riche qu’une citation maorie.

 

Il a écrit trois vers

Comme un menu dur à digérer

Comme un relent d’ancien temps

Quand nageait sur la rivière

Le canard bleu d’antan

Sans impatience

Sans tourment.

 

Carole Radureau (02/10/2019)

 

Hyménolaime bleu ou canard bleu

Hymenolaimus malacorhynchos

En danger

L’hyménolaime bleu

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

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Publié le 1 Octobre 2019

Par Nicholas A. Tonelli from Northeast Pennsylvania, USA — Forrest H. Dutlinger Natural Area (Revisit) (10), CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=61775111

 

La grand-mère fougère a un cœur

Deux bras

Et une volonté dans les spores

Inscrite.

 

Elle se figure

Recueillir sur les lèvres

Fraîchement nées

Un sourire au monde

Comme une fleur de gaieté

Pure et belle à la fois.

 

Elle s’imagine la grand-mère fougère

Dans les yeux révélés

Pour une première fois

Y lire une étincelle d’amour

Tu sais comme cette magie de l’instantané

Quand tu te dis c’est une évidence.

 

La grand-mère fougère

Berce de ses feuilles déjà jaunissantes

Une petite-fille qui rêve de découvertes.

 

Elle imagine déjà

Lui apprendre le sens réel du mot

La magie de la tourbe

Le réveil des insectes quand ils se tiennent

La patte

Pour aller danser.

 

Elle imagine aussi une complicité de fougère

Comme un fil qui se tend entre elle et elle

Entre elle et lui/elle

Jusqu’à n’en plus finir

Comme une magie qui jamais ne s’éteint.

 

La grand-mère fougère

Née du fruit de la tendresse entre la terre-mère

Et le père soleil

A en elle une certaine centaine de petites portes

Qui n’attendent que de s’ouvrir

Sur des yeux émerveillés

Aux surprises de la vie.

 

Carole Radureau (01/10/2019)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Collier d'ambre

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