Publié le 12 Mai 2019

Carbonero la mésange charbonnière

……l’oiseau qui vole n’a pas de maître……

Carbonero c’est le petit clown du jardin
Un acrobate
Un efficace
Un prestidigitateur.

Il annonce son aube claire
A la lumière chaude de son col
Sa vivacité est une étincelle
De bonheur.

Quand il s’active sur le rosier
Qu’il tapote à la porte du nid de chenilles
Il ne fait pas bon être insecte
Carbonero est sans pitié.

Dans son nid a lui
Des jumeaux sont nés
Un garçon et une fille
Le garçon est grassouillet
La fille plus fluette
Carbonero est occupé
Chaque minute de la journée
A fournir de tendres becquées.

Il existe un oiseau quand il surgit
On se dit qu’il fait beau
Ce qui rime avec Carbonero
Il a sali sa cape du charbon de bois
De l’ancien temps
Mais sa plumette verdit au printemps
Et le jaune de l’or lui a transmis
Sa lettre particulière
Une qui est puisée dans le cœur
Du soleil.

Carole Radureau (04/05/2019)

Mésange charbonnière

Parus major

Famille : paridés

Continents : Europe, Afrique du nord, Asie

Couvée : 5 à 12 œufs par an en 2 couvées

Régime : insectes, baies, graines

Menacée ? Non, mais elle bénéficie d’une protection totale sur le territoire français.

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oeil de faucon

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Publié le 11 Mai 2019

Dans la valise de la Voix des arbres, j'aimerais y glisser ce conte et la vidéo que j'ai mise en accompagnement. C'est de lé poésie pure, une découverte de cet auteur qui me réjouit le coeur chaque jour, un poète de plus à ajouter à mon cercle de poètes à jamais dans nos coeurs.

 

« Au temps où les arbres marchaient sur la Terre, qu’ils soulevaient leurs robes de racines et allaient parlant le vieux langage, eut lieu une grande assemblée boisée. Éveillés autrefois par des elfes habiles et généreux, les arbres se réunirent avec ferveur au grand soleil d’une clairière moussue, se proposant comme parrains et marraines des êtres humains. Les premiers bébés étaient en train de naître, portés par des corolles tombées du ciel.
la suite ci-dessous

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #L'arbre qui fait parler de lui

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Publié le 11 Mai 2019

 CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=380246

……l’oiseau qui vole n’a pas de maître…..

Dans la forêt boréale
Dans un tronc
Bien camouflée
Elle attend
Le moment
De fondre
Sur sa proie.

Elle qui chasse à la vue
Elle qui aime plus que tout
Le campagnol
Qui
De son regard de citron et d’ambre
Ne rate rien alentour
Elle est comme un détour obligé
Entre l’épervier et le hibou
Entre le prédateur et le prédateur.

Son plumage est un éloge à l’écorce du pin
Il resplendit de plumettes qui sont un artéfact
De ce que la nature peint et puis dépeint
Comme ingéniosité
Pour assurer la survie :
Trompe ou ne trompe pas
Quand l’écorce a deux yeux d’or
Eveillés
Ne vous méprenez-pas
Jupiterre est bien là.

Carole Radureau (10/05/2019)

Chouette épervière

Surnia ulula

Famille : strigidés

Continents : Eurasie, Amérique du nord

Régime : rongeurs (campagnols) oiseaux

Couvée : 8 œufs

Menacée ? Non, mais en déclin dans certaines zones (réchauffement climatique)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oeil de faucon

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Publié le 11 Mai 2019

La petite cane qui voulait couver

La petite cane
Sous son flanc
Chaud
Douillet
Voulait couver
Ses tendres œufs
Ce don de la terre.

Elle était impatiente
De voir de petits becs
Jaunes
De petits duvets
Jaunes
Surgir
D’une coquille
Brisée
Se blottir contre elle :
Maman
Comblée.

Sophie Canétang
Est à présent maman
Cancane
Cancane
Sans crâner
Elle est maman
A ce moment présent.

Carole Radureau (04/05/2019)

Image de Beatrix Potter
Le conte de Sophie Canétang /The tale of Jemima Puddle-Duck

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Collier d'ambre

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Publié le 10 Mai 2019

Lumière de rose
Quand au commencement
Au début de tout
La fleur
Naquit
Avec sa joie.

Tu vois, la joie
Elle est au cœur des fleurs
La rose en est une reine
Qui ne s’y croit pas
On l’a érigée ainsi
Contre son gré
Car en elle
Est
La simplicité.

La rose est le berceau
De la lumière
La rose est le nid douillet
Du lutin
Qui envoie par pleines brassées
Des étamines de vie
Que seuls les initiés
Reçoivent.

Tu bois la vie
Comme tu admires la robe
De satin de la rose
Tu bois la vie
Comme tu bois son parfum
De thé, d’orange, de jasmin, de fruit de la passion
Tu bois la vie
Comme tu entends
Le silence
Jaillir :
Beauté
Du cœur de la rose
Tu bois la vie
Comme tu dois le faire
Car la vie
Se boit
Avec sa beauté simple
Avec sa lumière évidente
Avec sa fleur de gaieté
Sa félicité.

Soy feliz
Cuándo huelo la rosa
Soy feliz
Cuándo lleguar à mí
La belleza simple
Soy feliz
Cuándo la luz bebe la rosa
Y cuándo
La rosa nace en la felicidad.

(Je suis heureuse
Quand je sens la rose
Je suis heureuse
Quand arrive à moi
La beauté simple
Je suis heureuse
Quand la lumière boit la rose
Et quand
La rose naît dans le bonheur.)

Carole Radureau (10/05/2019)

rose Abraham Darby

rose Abraham Darby

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Rhodocrosite

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Publié le 9 Mai 2019

Je ne résiste pas à toutes ces magnifiques images d'abeilles, tout cet or de fleur et de soleil, cette musique dynamique, et cette envie de miel de pissenlit. Merci Serge.

Ode au miel de pissenlit

Du régal à la tendresse
Peu de liesse
Juste un labeur
Discret et subtil
Pour définir un arôme
Particulier.

Toi, tu t’es alanguie
Quelques secondes
Sur l’oreiller confus du pissenlit
Dans ses mèches folles
Le cœur de la vie
Son sucre averti
Sa promesse de l’aube.

Toi, tu as transporté
Dans de petites valises
Bien arrimées
Le colis précieux
Pollen généreux
La nécessaire reproduction
Et le don de soit
Le don de la terre-mère.

L’ouvrier des abeilles fera le reste
Toute cette richesse
Cet amas de trésor
Couleur jaune d’or.

Au nez l’arôme intense*
Puissant
Avec des notes d’ammoniaque
Comme si l’on avait froissé la fleur
Du pissenlit.

En bouche*
Une saveur prononcée
Un petit air résiné
De réglisse également
Et en fin de bouche une amertume qui s’évanouit
Grâce au merisier.

Toi, tu nous as encore gâtés.
Sur nos tartines ton cadeau est un don de gent ailée
Nous te remercions :
Abeille
Chère butineuse
Ainsi que la terre-mère qui nous permet cela.

Que tu vives encore très longtemps,
Abeille
Dispensatrice de tant de merveilles
Que chacun,
Goûteur de miel
Reconnaisse ton mérite
Remercie chaque jour pour le don
Que chacun soit conscient
Que chacun se souvienne
Que chacun respecte
Que chacun porte en lui
Ton message de miel.

Carole Radureau (09/05/2019)


•    Ces détails sur l’arôme du miel de pissenlit proviennent du rucher de l’Ours (le rucher que je recommande).

Ci-dessous la vidéo de Serge Abeilles et pissenlits.

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

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Publié le 8 Mai 2019

Ne pas avoir peur
Prendre la force de la vie
Celle des personnes aimées
Leur rendre la nôtre
Quand la vie reprend le corps
Pour le ramener à son espace premier
La luciole comme une étincelle
Brille toujours
Il faut 
Dans un soupçon de certitude
La saisir là où elle se trouve.

Carole Radureau (07/05/2019)

L'essentiel ne se situe-t-il pas

dans la galaxie des feuilles

qui naissent, 

entre soir et matin

offrent leur sourire au soleil

et réchauffent les crépuscules ?

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Perles de lune

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Publié le 8 Mai 2019

Quand passe à travers les barreaux
Le rai de midi
Que s’éteint à travers les barreaux
Le rai du soir
Que reste-t-il au prisonnier
Si ce n’est un rai
D’espoir ?

Le militant
Qui jamais ne se fatigue
Qui toujours
Croit en la justice
En la liberté
En la solidarité
Est un rai puissant
Un rai de mains serrées
Autour du cœur de cette flamme
Un rai de gentillesse
De patience
De camaraderie
Comme une pluie infinie
D’étoiles
Juste au-dessus de l’enfermement.

Quand s’éteint le rai
S’éteint une parcelle
Où la lumière avait établi son domaine
Où l’espoir semblait y ébaucher son nid
Où la justice était une obligation
Où l’éveil des consciences
Était
Hautement porté.

Carole Radureau (08/05/2019)

Au militant Gilbert Hanna pour tout ce qu’il a accompli, pour son soutien au prisonnier politique Georges Ibrahim Abdallah et pour tout ce que je ne connais pas.
Qu’il repose en paix et continue de militer pour les bonnes causes du ciel et de la terre.

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Lance-pierre

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Publié le 8 Mai 2019

Poulains de printemps Par Franz Marc (il en manque un) — The Yorck Project (2002) 10.000 Meisterwerke der Malerei (DVD-ROM), distributed by DIRECTMEDIA Publishing GmbH. ISBN : 3936122202., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=154624

Poulains de printemps Par Franz Marc (il en manque un) — The Yorck Project (2002) 10.000 Meisterwerke der Malerei (DVD-ROM), distributed by DIRECTMEDIA Publishing GmbH. ISBN : 3936122202., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=154624

Quand se croisent
La fuite de la nuit
Et
Le commencement du jour
Dans l’écurie au chaud climat
Foin frais coupé
Nid douillet
3 petits chevaux sont nés
Constellation de pattes
Emmêlées
Sous la maman jument
Les trois Isabelle
Les trois couleurs de la vie
Des steppes.

Au même moment
Juste à côté
Dans le panier très grand
Profond
Maman patou sans un cri
Commençait le travail de mise-bas.

Au même moment
Dans la chambre bien cachée
Derrière une armoire
Dans sa corbeille
Toute préparée (chiffons usés)
Maman chatte de Sibérie
Sans un cri se délivrait d’un premier chaton.

Courant partout
L’éleveuse
Débordée
Dit deux mots à la lune
Cette grande accoucheuse
Cette nuit elle y a été un peu fort
Ou est-ce une erreur de programmation ?

Les Trois Isabelle m’appellent (hennissement bégayant x3)
Je sens mon sang se figer de ce frisson
D’amour
Comme une onde permanente
Combien de bras faut-il pour câliner
Combien d’amour sortir chaque jour
Du grand sac infini
Pincée par pincée
Comme pour les saupoudrer sans en perdre
Comme pour ne pas trop livrer son cœur.

Le cœur me sort
Je me décoeure
Je cours après lui dans le labyrinthe de mon rêve
Non, ce n’est pas un cauchemar
C’est un rêve de vie
Un rêve de réveil
Un rêve d’infini
Un rêve de recommencement
Comme celui du printemps
Les petits poussent leur cri
Quand le merle entonne la chanson
De la pluie.

Carole Radureau (08/05/2019)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Topaza impériale

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Publié le 7 Mai 2019

Un soleil qui se fait attendre
Des roses en suspens
Des fougères encore timides
Mais des insectes à qui mieux mieux
De la vie
Des enfants qui grandissent
Des perspectives de beaux jours
La patience est une sœur
A laquelle
Donner la main sans la desserrer.

Quand la mort frappe aux portes
Avec son habit de tristesse
Resserrer les liens
Retisser les fibres
Se rappeler les sourires
De ceux quittés sur les bordures du temps.

Il y a
Entre la nervure du cœur
Et le berceau de l’aujourd’hui
Une petite porte qui se souvient
Que la peine et le chagrin des autres
Sont aussi les nôtres.

Il y a dans l’interstice des étoiles
Et le porte-plume ébréché des Pléiades
Un accès futile
A la vérité
Une sève de douceur
Prête à être tirée
Par le bout des lèvres.

Je ne suis pas celle qui flirte avec la mort
Je suis celle avec qui elle chemine
Tranquillement
Comme une amie
Comme une réalité
La mort s’apprend
Tout doucement
Elle s’apprivoise
Mourir avant que de mourir
C’est aussi un entraînement
Chaque jour enlève à la vie
Un pétale
La mort
C’est un gros bouquet de pétales
Qui ne veut que signifier
Le repos du corps.

Comment le dire à ceux qu’on aime ?
La présence pour eux est devenue absence
Quand la mort écrit son mot subitement
C’est ce qui est dur à vivre
Pourtant l’être est là
Partout tout autour de soit
Et beaucoup dans son cœur
Le souvenir doit devenir présence
Et l’herbe
L’abeille
Le merle
Le doux clapotis du vent
Sont autant de présence.

Je ne sais pas ce que je sais
Juste une intuition et
Le rire des oiseaux
Qui fait un rebond dans la douce certitude
De mon cœur.

Ne pas avoir peur
Prendre la force de la vie
Celle des personnes aimées
Leur rendre la nôtre
Quand la vie reprend le corps
Pour le ramener à son espace premier
La luciole comme une étincelle
Brille toujours
Il faut
Dans un soupçon de certitude
La saisir là où elle se trouve.

Carole Radureau (07/05/2019)



L’essentiel (réflexions sur la vie et la mort)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Lance-pierre

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