Publié le 17 Juillet 2018

…..poésie volcanique…..


Cette image-là
De calme et de paix
Cette image-là
Beauté précieuse
Une à connaître
Une à conserver

Parce qu’il y a devant la scène
Un araucaria
Elancé
Furtif
Comme balayé par des pensées
Positives
Et curieuses

Un bébé araucaria
A ses pieds
Pousse sous son ombre
Comme un trésor
A protéger
Comme un qui pourrait ne plus
Etre, un jour

Au loin le volcan est un géant
Couronné par la neige
Mijoté par la braise
Son cône est parfait, manque
La calotte qui a sauté à la corde
Des colères éruptives

La lagune est un lieu de paix
Où poser son regard ébloui
Par les beautés de la simplicité
Un ciel pur coupe en deux la blancheur
Des névés
Les broussailles sont des brouillards
Bruissants qui rompent le silence

On ne sait où regarder
On ne sait où poser son rêve
Sur l’onde calme
Sur le feu qui couve sous la neige
Sur l’arbre aux épines acérées
Paysage de tendresse et de force
Cruel et doux
Enigmatique
Puissant
Enfin.

Carole Radureau (16/07/2018)

Volcan LLaima depuis la Sierra Nevada Chili  https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Llaima?uselang=fr#/media/File:Volc%C3%A1n_Llaima_y_Laguna_Conguill%C3%ADo,_desde_Sierra_Nevada

Volcan LLaima depuis la Sierra Nevada Chili https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Llaima?uselang=fr#/media/File:Volc%C3%A1n_Llaima_y_Laguna_Conguill%C3%ADo,_desde_Sierra_Nevada

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Ngen-winkul

Repost0

Publié le 17 Juillet 2018

…..poésie de la Gran Sabana……

La Gran Sabana étire
A l’horizon
Infini
Sa plaine de graminées
Sont vert tendre et confus.

Le calme est là
Le charme est là
Une paisible savane
Sur laquelle
S’étendre
Mû par le désir de se
Relaxer.

Au loin se dessinent
Posés sur la ligne dure
Les masses pures des
Tépuys
Avec sur leur crâne rasé
Une végétation type.

Bien loin de la luxuriance
De la forêt tropicale
La paisible et morne savane
Est un havre de paix.

Il n’y manque rien
L’eau est remarquablement
Représentée
Dans ses chutes de rein
Dans ses gargouillis rouges.

Le ciel rivalise
Avec son train de nuages
Ce paysage est un tableau
A peindre du moins
Avec les yeux.

J’aimerais être artiste
Saisir un pinceau bleu
D’herbacée
Le tremper dans l’encre de jaspe
De son rouge ardent
Vous dessiner ce qui suit.

Carole Radureau (06/07/2018)

De Paolo Costa Baldi - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17043475

De Paolo Costa Baldi - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17043475

De Paolo Costa Baldi - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17033183

De Paolo Costa Baldi - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17033183

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Rivière de jaspe

Repost0

Publié le 17 Juillet 2018

Vaisseau blanc

Lumineux
Eclat d’ivoire et de diamant
Floraison pureté
Comme un vaisseau blanc
Au-delà des cieux
Tu vogues
Au firmament
Au portulan des curiosités

Tes fleurs attendent
D’être petits nids soyeux
De coton
Du fil à nid pour les mésanges
De tendres pelotes
Blanches
Ivoire pur coton soyeux
Diamant précieux.

Carole Radureau (03/07/2018)

Dessin de Cicely Mary Marker

The traveller’s joy fairy

Clématite des haies, clematis vitalba

Eté

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Des fleurs pour Millah

Repost0

Publié le 16 Juillet 2018

désert d'Atacama et au loin le volcan Licancabur Par Francesco Mocellin — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16388421

désert d'Atacama et au loin le volcan Licancabur Par Francesco Mocellin — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16388421

….poésie d’Atacama….

Le ciel a déposé sur la terre
Une image
Une image si belle
Comme irréelle

D’où sors-tu tant de beautés ?
Où sont tes rêves cachés ?
Au lendemain de la pierre
Dans l’oreiller de la grande
Fournaise ?

Un nuage a fait son lit
Dans la flaque d’eau
Fée dérangée par le cours qui fuit
La vapeur salée

Un train de nuages
En catimini
A pris le rose d’escampette
D’un flamant trop tôt envolé
D’un pinceau de son aile
Il a dessiné son rail
Dans un ciel
Palette d’été

L’été justement est austral
C’est un qui a choisi ses couleurs
Le sel a déchiré en mille morceaux
L’échancrure de son cœur
Le gris a triomphé
Le volcan a glissé trois cils de diamant
Sur ses pentes enneigées
Cœur glacé
Le ciel a imité le maquillage des fées
Poudre de rêve riz de rosée
Un bleu d’azur semble surgir de nulle part
C’est la topaze et son culot
Qui s’invite dans le tableau
Invité surprise pour note de frais
Un bleu au cœur du rose
Un or en concurrent/nuage au plus fort
De son tourment :
Il a raté le petit train
C’est lui qui devra s’attacher demain
Au wagon des retardataires.

Carole Radureau (14/07/2018)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Sel de lithium

Repost0

Publié le 16 Juillet 2018

Gorge chaude

Il y a dans ma gorge
Une petite caverne chaude
Où entre le soleil
Tinte ma vie en jaune

Il y a dans ma gorge
Un suc si précieux
Que les bourdons rigolent
Rien que d’y penser

Il faut se rendre dans ma gorge
Toquer à la porte
Délicatement l’entrouvrir
Et ensuite c’est un paradis
Pour butineuses.
Je ne vous dis pas quel
Paradis !

Carole Radureau (03/07/2018)

Dessin de Cicely Mary Barker

The toadflax fairy

Linaire commune, linaria vulgaris

Eté

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Des fleurs pour Millah

Repost0

Publié le 15 Juillet 2018

Acopan - By Paolostefano1412 - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17043801

Acopan - By Paolostefano1412 - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17043801

…..poésie de la Gran Sabana…..

La pluie s’invite
Un soir d’été
Où la chaleur
A emporté
Le voile sensible
De la nuit.

Comme une furtive
Comme une efficace
Elle roule sa bosse
Et une fine bruine
Elle envoie alentour.

La pluie s’invite
Forte
Délicate
Une promesse de vie
Un miroir aux colibris
Qui n’ont de son escarcelle
Que quelques gouttes
Sacrées
Pour y désaltérer
De minuscules
Petites glottes.

Au loin un tableau
Beau
Ephémère
Une carte postale ?
Oui mais bien plus
Au loin sur ce qui déjà
Est, et prospère
La pluie
Comme un rideau
De sensibilité.

Carole Radureau (08/07/2018)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Rivière de jaspe

Repost0

Publié le 15 Juillet 2018

Le pourpre et le piquant

Armée de piquants
Petites écailles bien rangées
Rondeur défensive
Réceptacle sacré

Sur ta citadelle de
Délicates voiles pourpres qui
Semblent voler au vent
Partir à l’aventure

Etendard à abeilles
Nid dans lequel le miel
Est extirpé
Tu es folie d’été
Le bleu de la prairie
La mauve attitude
Une fleur des chants.

Carole Radureau (03/07/2018)

Dessin de Cicely Mary Barker

The greater knapweed fairy

Centaurée scabieuse, centaurea scabiosa

Eté

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Des fleurs pour Millah

Repost0

Publié le 14 Juillet 2018

Les jours meilleurs

LES JOURS MEILLEURS

 

par le chemin de l'oseille

arrive le jour au sang de dragon

un par qui le soleil rougit de la force

de ses convictions

je récite la mesure du cœur

le métronome est un phare qui clignote

un œil sur deux

je souffle dans la clarinette de ma vie

des fausses notes qui font rougir le chien

aux oreilles sensibles

 

par le taillis confus

des aubépines

conquises et la rouge qui s'épelle

j'arrive à la petite maison

j'y ai laissé l'enfant

entre trois feuilles de rhubarbe

la page est tournée reste

une ambiance soir d'été quand les enfants

ont au cœur la fatigue saine

sur les genoux des bleus de cailloux amoureux

sur les jambes des choses qui piquent mais

qui piquent

quand on les met sous l'eau

 

toute la petite vie de la prairie

est écrite sur le parchemin de peau de l'enfant

des aoûtats aux chiendents confus

des cerises qui tâchent

à l'âcreté de la rhubarbe cette

conquérante

qui a oublié que ses feuilles servent

d'éventail

aux riches

 

il faut en tourner des pages et des pages

certaines

lourdes     comme un marteau sur une enclume

il faut ranger    toujours ranger

en dérangeant ce qui blesse qui brime qui brise les ans

comme des bottes de blé trop mûr

 

il faut comprendre une chose

que l'âge est un cadeau qui mène

à la sagesse

que le pied du mur est beau

qu'il faut l'aimer

car il EST

il faut apprendre tout ce que la vie a oublié

de nous apprendre en deux mots

l'essentiel

la feuille de route

ce qui convenait pour vivre :

le portulan

qui a perdu le portulan ?

cherchant celui-ci avec la clé

depuis tant de temps

le temps ne compte pas le temps n'a plus

d'importance    c'est un gadget auquel trop de mots /

de maux sont attribués

 

dans la blouse

brodée d'une petite fleur

marguerite ou pâquerette

la fillette

son innocence

son œil toujours tourné

vers la fleur     la petite bête

vers le vent     le coucher de soleil

vers le coeur     le désir d'aimer

la petite fille sans clés

avec son barbelé

avec son regard triste

dors à présent

 

souris à la vie souris au présent

souris comme tu ne l'as jamais fait

même en dormant

saisis la vie comme une truite

légère mais glissante

saisis la main comme une pelle à tarte

puissante et généreuse

saisis le rire comme un diamant

réfléchissant son métal dans la pyramide du présent

prends bonne note que les jours meilleurs

sont déjà là     ils résonnent et sonnent comme des cloches

à pleine volée     même rouillées

les cloches tintent leur chanson de cloches

nul n'arrête la force vive et venteuse de la cloche

 

sur le chemin de la groseille

le fruit est roi

il n'y a pas de volonté autre que de regarder le ciel

se teinter en sa gelée     fruit d'été stable et constant

glissant dans la gourmandise

la saveur de sa saison

cheminant    cheminant

le soleil est un phare rosissant sous le feu de son ardeur

la lune est un phare puissant qui s'est enfariné trop vite

le vent est un tournant à prendre

avec précaution

le buisson est un phare refuge pour amoureux

pressés

la pierre est un phare-oreiller sur lequel lire des messages

secrets

les petits cailloux sont des phares anti-perdition

ils tintent et tintent

comme les cloches

leur chanson est une jolie chanson folk

puisant dans la puissance des pierres

la force de s'extraire

volupté des cailloux qui riment avec leurs petites jambes

enfantines

genoux écorchés

bobos, bleus, griffures, écritures des ronces

la vraie vie quoi quand on est enfant

 

j'ai sur le corps un atlas complet d'écritures minérales

j'ai sur le cœur un almanach des quatre saisons

parfums    plantations semis récoltes floraisons

insectes etc

j'ai sur la vie un dictionnaire de rimes une encyclopédie

de mots gros grands forts puissants petits ou faibles

beaux ou doux chauds ou roucoulants glissants et furtifs

des mots à glisser sous l'oreiller comme un amour caché

j'ai sur la peau une carte à gratter pour découvrir le trésor

de l'enfance

une autre est déchirée     ses jetons ont traversé le temps comme un papier

mural jauni

j'ai sur l'âme un hanneton réincarné pour me rappeler à l'évidence

sais-tu qui tu es car tu l'as toujours su

l'écho du hanneton

l'écho du papillon qui s'éveille tout à coup

le rire de la pimprenelle

la chanson de la mélisse

le murmure du narcisse

la troublante confession de la pivoine

un buddleia a hissé si haut ses drapeaux

que les abeilles sont restées piégées en altitude

il n'y a pas de parfum plus entêtant que celui

du buddleia

qui a imprimé son arôme sur la ligne de ta main

chaque fois que tu la sers

tu sers le dessert de ton enfance

sur le plateau de ronces

sans les épines

tu les as enfin arasées les épines

dans ta petite chaussure sont partis les cailloux

endormis dans la boîte à secret

dans ta petite main est partie la dernière épine

au forceps     avec les dents

sans souffrir elle s'est extirpée faute de drame à nourrir

dans une autre main sans doute elle ira

se nicher

ceci est une autre histoire

 

je voulais vous dire que les jours meilleurs sont

mais les jours meilleurs étaient

je voulais vous dire que la vie est bien plus présente

quand

on respire un parfum naturel puisé dans l'ambre fidèle

dans le musc évolué

je ne peux arrêter le flux de mots    ru pressé     ru calme et érudit

qui s'inscrit en vrai dans son lit

tout bordé de pierres      ses pierres      ses sœurs ses âmes sœurs

douces et parfois rudes

tendres et parfois tendres

toujours là pour lui le ru toujours présentes

 

il n'y a pas de fin à ce texte

il n'y a que des points....... qui suspendent le rêve

qui le subliment en ce qu'il est      réalité

il n'y a pas de rêve à ce texte

il n'y a pas de trêve au récit

la vie est un flux continu qui continue même après car il n'y a pas de fin

la pierre le sait la pierre

car elle a cette sagesse que les hommes ignorent

je vous laisse à la réflexion de la pierre     ma sœur-pierre

les jours meilleurs sont

les jours meilleurs étaient

il n'y a que des jours meilleurs

car la vie est meilleure tout simplement.

 

Carole Radureau (13/07/2018)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #La pierre qui bouge

Repost0

Publié le 14 Juillet 2018

Le cerf-volant rouge

Comme un cerf-volant
Tu t’élances vers le ciel
Ton rouge vif est une étoile
Qui brille au firmament

Il faut prendre garde à toi
Les animaux s’effraient
En voyant ton regard rouge
Qui flamboie dans le pré

Pourtant tu es mon amie
Mon épée de poésie
Ma lance à rimes
Que j’élève bien haut
Comme un étendard de fée.

Carole Radureau (03/07/2018)

Dessin de Cicely Mary Barker

The scarlet pimpernel fairy

Mouron rouge,anagallensis ou lysimachia arvensis

Eté

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Des fleurs pour Millah

Repost0

Publié le 13 Juillet 2018

…..Poésie d’Atacama……

Le ciel rose
Sang
Orange sanguine
Ensanglantée
Par la douce bruine
D’un nuage
Eméché.

Le sommet du volcan
Est une base de soutien
Aux nuages
Engagés
Dans la lutte
Contre le vent.

Le ciel
Est une aquarelle
Aux ombres pures
Poudrées
Décalquées sur la palette
D’un peintre
De l’au-delà.

La pyramide de l’orange
N’est pas pressée comme on le croit
Elle est stable
Patiente
Pure statue à la silhouette parfaite
Une qui ne sait pas d’où elle vient
Où elle va et qui
S’en fiche
Car sa physionomie est une arête
Dans la glotte des dieux
Est une épine
Dans le pied des gens
Est une rose de sang
Dans le désert
D’Atacama.

Carole Radureau (12/07/2018)

Par Caroline Fuhrmann — Cordillera de los Andes, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32612785

Par Caroline Fuhrmann — Cordillera de los Andes, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32612785

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Sel de lithium

Repost0