Publié le 20 Juin 2018

Enfant rime avec….

….présent.

Magie de l’instant
Cadeau de la vie
L’enfant est un présent
L’enfant vit au présent
Il se contente de ce moment
Qu’il ressent
Sans chercher autre chose
Où poser son regard
Où chercher d’où vient le vent
Où se rendre pour avoir un autre bonheur
Que ce bonheur quotidien.

Enfant rime avec ce qui fait battre
Un cœur
Ce qui dirige le regard vers la beauté
Ce qui coupe court à toute humeur
Ce qui récrit l’histoire des hommes.

Ce trésor comme un enfant
Est frais, est gai, chante et vibre
C’est un lumineux présent
Celui d’une vérité perdue.

Comme le chat qui ronronne
Dort et lâche prise
Le petit enfant est à fond
Dans la construction du château de sable
Dans la tendre étreinte de la tétée
Dans la sincérité de son regard vers l’être aimé
Il est un lâcher prise perpétuel
Hors du contrôle hors de contrôle :
Vivant.

Le petit enfant pur et vrai
Hors du temps
Est gâché par tout ce qu’on lui apprend
On lui dit de se retenir
On lui dit de ne pas mettre ses coudes sur la table
De ne plus se curer le nez
On lui dit tu es beau ou tu es belle
On lui dit aussi tu es vilain ou tu es vilaine
Tu es sot ou sotte
Tu es ceci ou cela qui blesse et pourfend
L’amour en deux
Le temps présent
En deux temps trois mouvements
La famille, la société, l’environnement, le temps
Tombent :
Marbre lourd de siècles d’enfermements
Sur la tête du petit enfant lui
Qui voulait vivre
Tout simplement :
Le château de sable
Les mains dans la terre
Les doigts dans le nez
Les pieds dans la flaque
Le sourire aux lèvres
Et un grand pied-de-nez anticonformiste
A tout ce qui détruit l’instant présent.

Le petit enfant a vieilli
Tant vieilli
Sa vie était un enfermement
A la recherche d’un bonheur
A la recherche d’une clé
Personne ne lui avait dit où la trouver
Elle était en lui-même mais sans confiance en lui
Comment pouvait-il trouver cette clé ?

Il en aura perdu du temps le petit enfant
Au pied du mur
Des murs chaque fois plus hauts
Des souffrances des questionnements
Des valises et de grands ménages de printemps
Puis vint le temps où le temps n’existait plus
Où l’environnement était un espace libre
Où le corps était objet flottant
Il avait réappris ses fondamentaux
En lui vivait un présent bien plus beau
Que mille présents.

Maintenant que vous savez ce que patiemment
Vous lisez ici
Ne retirez pas le rêve aux enfants du moment présent
Vous leur éviterez tant de souffrances
Vous éviterez tant de souffrances au monde
Une lumière vivra dans les yeux des enfants
Dans les yeux des grands elle sera toujours active
Et à l’aube de la vie la sagesse illuminera les vies
De tant de joie et d’espérance
Pour un grand changement
Une prise de conscience
Vous en serez les acteurs
Vous en serez les initiateurs
Et ne pourrez pas dire :
Je ne savais pas.

Carole Radureau (18/06/2018)

« Tu
es
ton présent,
ton fruit :
prends-le
sur ton arbre,
élève-le
sur ta
main,
il brille
comme une étoile,
touche-le,
mords dedans et marche
en sifflotant sur le chemin »

Pablo Neruda Ode au présent

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Quartz rose étoilé

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Publié le 19 Juin 2018

Les pensées du passé
Sont dépassées
Le présent seul est présent
Comme une casserole sur le feu
Comme un éclair qui fuse
Dans la nuit

Les pensées qui se dirigent
Vers l’avenir
Les pensées dépassées
Ne sont plus nos pensées
Fanées délavées détrempées
Le temps présent leur a déposé
Sur la macule une tache indélébile

Il n’existe qu’un bonheur
C’est celui que tu tiens de suite
Dans ta main
Tu aimerais capturer la lune cette sœur
Qui te dis des mots doux les soirs où elle
Est pleine (captivante- entreprenante- manipulatrice)
Tu aimerais capter le rayon du soleil (promesse de chaleur)
La queue d’une étoile filante (le vœu qui se réalise)
Tu voudrais
En faire des lumières à jamais
Sur ton passé
En faire des lucioles pour éclairer ton avenir
Mais cela n’est pas :
Cela n’est qu’un leurre qui beurre sur le monde
Une marmelade de fausseté.

Tu dois capturer l’instant présent
Avec ton filet à papillon
Le remplir de ta réalité
Cette réalité c’est ce qui dit que tu es
Si tu es tu vis tu es heureuse et ça se voit.

Carole Radureau (17/06/2018)

Remedios Varo et moi, le pinceau a rencontré la plume

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Aventurine verte

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Publié le 18 Juin 2018

L’abeille douloureuse

Elle a reçu le dard du temps
Dans sa petite poitrine rayée
Elle a empalé ses ailes
Sur l’acidité toxique du monde

Ses pattes sont atrophiées
L’air lui manque
Ainsi que les jours
Pour travailler
Et créer

Elle butine le poison
Comme elle butinait autrefois
La vie
Elle éternue à ce qui la faisait
Rêver
Elle meurt de ce qui la faisait
Rire
Elle disparaît sans mot pipé
D’un monde qui ne veut plus
D’aile.

Carole Radureau (17/06/2018)

Remedios Varo et moi, le pinceau a rencontré la plume

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

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Publié le 18 Juin 2018

L'instant présent

L'instant présent est ce qu'il est
Un trésor
Que l'on ignore
Le regard sans cesse
Tourné
Vers l'avenir
Ou le passé.

Comment sommes-nous faits
Qui ne savons profiter
De ce qui est
De l'évidence
Et dans un grand air de conséquence
Nier ce qui est
Ne lui accorder
Aucune importance.

L'instant présent est le remède en toi
Un trésor
Que tu ignores
Un remède bien plus qu'une aide
C'est lui qui guérit avant d'émettre
L'idée-même de guérir
C'est lui qui offre le vase
Pour y accueillir les fleurs saines
De ta réalité.

Carole Radureau (16/06/2018)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Opale verte fossilisée

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Publié le 17 Juin 2018

J'ai rencontré
A l'angle de la rue du chêne énamouré
Et du bouleau capiteux
Le troubadour à l'oiseau-lyre
Délirant dans l'ombre futile
De la futaie d'une chevelure
Indomptable.

Les oiseaux n'ont de cage que celle
De leur présent
Ils n'ont que chant -orchestre-
Profond pour dénouer les cœurs sages
Qui au fond des bois
Trainent en chaussons.

J'ai rencontré
Dans un dédale confusément fécond
Le cache-cache des lyres
Retenant le souffle chaud de leurs mélodies
Ces mots d'amour qui fusent
Tels des satellites d'espoir.

La forêt est un salon de coiffure pour
Fougères
Emballées trop vite dans le présent
Qui s'affaire sans leur donner le temps
De se coiffer
Réellement coiffer avec le bec tendre
Des oiseaux déconfits.

Le sous-bois est une délicate dentelle
Dont le crochet est mis au point par la tendresse
Végétale
Grande scène d'un théâtre qui a pour seul
Directeur le rossignol mélodieux
D'une baguette en os de musaraigne
Il dirige du bout du bec
La chorale sylvestre des mulots.

Le troubadour a écrit ses quatre mots sur le parchemin
D'un charme millénaire
J'ai entendu le doux propos de la lyre
Dans un désir de chants d'oiseaux
Sans y croire vraiment
Le monde est un orchestre géant orchestré
Par de petites vies éphémères
Qui n'ont pour tout papier
La présence présente du moment.

Il n'y a pas de vérité
Il n'y a qu'une lecture particulière des notes
De musique sincérité autodidacte
Il n'y a pas de vérité
Il n'y a qu'une écoute attentive -avec une oreille encore
Vierge
La nature a élevé 5 sens imités par les hommes mais seuls
Les hommes les ont oubliés.

Carole Radureau (17/06/2018)


Remedios Varo et moi, le pinceau a rencontré la plume

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

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Publié le 16 Juin 2018

Dans ce monde de l’inconnu

….méditation et écriture poétique….

Dans ce monde de l’inconnu
J’ai vu
Toutes les potentialités

Il n’y a pas de honte
A s’ouvrir les portes
De la compréhension
Il y a juste une urgence
A le faire
Et pour se faire
La dire et la partager
Car la clé de compréhension
C’est une clé de guérison
Pour tous et toute.

Dans ce monde de l’inconnu
J’ai vu
Un espoir.

Non pas un espoir habituel
Juste ébauché
Non, c’est un espoir de réalité
Un espoir du présent qui délivre
Qui aplanit le quotidien
Qui est comme un souffle épurant
Les toxiques de la vie.

Dans ce monde de l’inconnu
Je récris l’histoire
Je définis le présent
J’imagine tout juste ébauché
L’avenir
Dans un but précis de guérison.

La guérison est en soit le but ultime
Du voyage vers l’inconnu
Cet inconnu qui nous ouvre une possibilité
Si belle
Qu’il serait idiot de ne pas s’en servir :
Car vivre sans y penser
Vivre en se laissant vivre
Un sourire accroché à la lune de son existence
Un sourire amarré à son cœur puis
A sa conscience
Ça ouvre un ciel au-dessus de soit
Bleu, chaud, clair et dégagé
C’est comme un idéal de vie qui signe
En bas d’une page qu’il convenait
De tourner.

Carole Radureau (14/06/2018)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Lapis lazuli

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Publié le 15 Juin 2018

Et si l’on s’aimait ?

…..méditation et écriture poétique….

Et même si…
La vie et ses répétitions de passé
Sombre passé
Traumatisant
M’empêche de vivre mon présent :
Je m’aime et je m’accepte.

Et si s’aimer
Soi-même s’aimer
Se donner une partie de l’amour
Réservé
A ceux que l’on aime ou que l’on aimera
Et si s’aimer soi
C’était la règle ?

Bien au-delà des enseignements
Conformistes
Bien au-delà des pensées uniques :
Je m’aime.

Je m’aime :
Lorsqu’un jour à mes oreilles
Ces deux mots sont arrivés
C’était une révolution.

Jamais je n’aurais pensé ou osé
Dire une telle chose
Jamais je n’aurais osé ou pensé
Emettre même en playback :
Je m’accepte.

Pourtant s’aimer c’est ouvrir la fenêtre
Sur soi-même
Aux autres
Leur montrer par où regarder
La belle personne que l’on est.

Pourtant s’aimer
C’est aussi rayonner de cet amour pour soi
Et pour le distribuer
Rien de plus facile alors.

Doser l’amour
Le répartir
Le fragmenter
Impossible et maladroit
Le cœur ne compte pas
Le cœur ne calcule pas
Si l’amour que je me porte te plait
Il sera l’amour que je te porterais.

Je veux m’aimer comme je t’aime
Je veux m’aimer comme tu m’aimes
Je veux AIMER plus que tout
Ce qui vit qui est vivant pierres gens minéraux eau
Planète animaux, montagnes et volcans, rivières, océans :
Tout, todo.

Je veux AIMER plus que tout
Moi-même y compris.

Carole Radureau (08/06/2018)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Quartz rose étoilé

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Publié le 14 Juin 2018

La vie par-dessus tout

….méditation et écriture poétique…..

« La vie nous attend
tous
qui aimons
la sauvage
odeur de mer et de menthe
qu’elle a entre les seins. »

Pablo Neruda, Ode à la vie extrait (Odes élémentaires)

La vie.
Par-dessus tout
Comme une couverture
Aimée
Chérie
Un édredon chaud compagnon de l’enfance
Avec ses oursons bleus et roses.

La vie.
Qui couvre jusqu’aux épaules
De son poncho de laine
De sa fibre patiemment filée
Qui entremêle les laines, qui déploie
Les couleurs
Qui conjugue la chaleur du temps présent.

La vie.
Qui offre l’opportunité l’occasion la chance
A chacun de les saisir
A pleines brassées
En tirer le meilleur
Vivre avec ce don de l’exceptionnel
Vivre avec cette vigueur
Truite qui retourne d’où elle vient
Heureuse d’avoir échappé à des mains
Maladroites.

La vie.
Par-dessus les collines
Les volcans les lahars les fumerolles les détonations
Comme un miroir
Dans lequel
Reflète
Un monde rêvé.

Une vie.
Passée à la contourner
Alors que sauter dedans
A pieds joints
Ce serait l’évidence.

La vie.
Par-dessus les conformismes
Par-dessus les routines
Par-dessus les contraintes
Par-dessus les obligations
Comme une qui s’en fiche de tout
Ce qui n’est pas elle
Comme une qui se montre avec son beau
Visage
De liberté.

Carole Radureau (06/06/2018)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Bois fossilisé

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Publié le 13 Juin 2018

Bouquet Que reste-t-il après la pluie ?

Bouquet Que reste-t-il après la pluie ?

….méditation et écriture créatrice…..

Créer des bouquets
Me rend heureuse
Je suis au-delà du temps
Je suis au-delà de mon environnement
(Mon quotidien)
Je suis au-delà de mon corps
Dans le sens où je n’y songe plus.

Créer des bouquets
Me rend heureuse mais
Pas n’importe lesquels :
Le plaisir de créer c’est le plaisir
D’avoir bâti quelque chose
Un jardin une rocaille ou un massif
Dans lequel
Poussent
Des fleurs
Choisies
A cueillir bien
Plus tard
A la belle saison
La saison d’offrir les fruits les fleurs
Et de penser aux autres avec la joie du printemps.

Créer des bouquets
Avec les moyens du bord
La règle c’est
L’adaptation :
A la saison
Au moment
A la nature
Et quand le choix est là
La créativité
Est décuplée
On peut créer comme bon nous semble
Faire des mélanges
Varier les plaisirs
Les compositions.

Créer des bouquets de mon jardin
Créer des minis bouquets de la promenade
Ceci me rend extrêmement heureuse
Heureuse comme je le suis rarement
Jamais la création de bouquets de fleuriste
N’a accompli ce miracle
En moi
Non
Les fleurs n’étaient pas celles que j’ai plantées
Elevées nettoyées triées taillées chéries
Les fleurs étaient uniformes sans identité
Les bouquets certes semblent
Plus parfaits avec de telles fleurs
Calibrées
Mais jamais
Jamais
Le bouquet n’aura la beauté
D’un qui marie les fleurs du jardin
Se plie à leurs courbures
Se moque de leurs épines
Se moque de leurs tournures
Rigole de leurs imperfections
Le bouquet n’est jamais parfait
Il est tout simplement sublime
Car il a en lui des fleurs de vie
Il a en lui un gramme de passion.

Créer des bouquets
Me rend heureuse
Je suis et je ne suis pas
Je vis et je vis beaucoup
Je crée et en tant que créatrice
Amoureuse de mon œuvre
Je suis.

Carole Radureau (13/06/2018)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fleur de jaspe rouge

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Publié le 12 Juin 2018

Ode à la tendresse sans fin

Je rencontrais
La
Tendresse
Toute occupée
A tresser la fibre douce
L’accomplissement
De son commentaire
Où habillée
De sa pureté lumineuse
Dans sa tenue du matin
Ou sur le toit
Des maisons.

Je l’observais
Alors qu’elle ne me
Connaissait pas
J’avais été touchée
Par sa chaude apparence
Comme la chaleur d’une main
Qui reste en toi
Après l’avoir serrée.

Cette tendresse :
Révélation
C’était un volcan qui cachait
La confusion de son énergie
Sous un magma protecteur
Cette tendresse :
Coup de foudre
C’était une montagne de la cordillère
Qui a
Recouvert ses pentes de neiges éternelles
Comme pour protéger
Son trésor minéral.

Je suis sans cesse en attente
De son message
Je suis sans cesse en quête
De sa main douce et chaude
Réconfortante
De ses épaules moelleuses
Et sûres
De son écoute attentive et sage
De sa parole posée et de son image
Tendre
De sa présence infinie
A mes côtés.

Tombée amoureuse de la
Tendresse
J’en fais une poésie sans fin
Tout comme elle me récite sans fin
Son ode à elle
La parfaite magie de ses mots
Choisis.

Je ne me départirais pas
De ton message qui immerge mon
Cœur
Sur une île déserte
Sauf de toi
Je ne me passerais pas
De ta peau douce qui colle à la mienne
Comme un gant si fin qu’il a
Epousé ma vie.


Carole Radureau (12/06/2018)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Quartz rose étoilé

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