A grands cris brûlants de Roger Colombier
Publié le 4 Septembre 2013
/image%2F0619158%2F201308%2Fob_262b77195293ad7377da0dd02d7042fd_propagandeurss.jpg)
Le rêve turbulent a refermé sa porte
Laissant son cœur dehors aux serres des gerfauts
Sur l’horizon rien ne s’éveille de la sorte
Comme le jour tranché au pied de l’échafaud
Depuis un soleil noir picore nos étoiles
Défaufilant jusqu’au sang de notre drapeau
Recouvrant notre lilas sous un épais voile
Et murant l’avenir comme on scelle un tombeau
Pourtant hier encore nous marchions tous ensemble
Dans le verbe dans les usines dans la rue
Des vents inverses empêchaient qu’on se rassemble
Mais nous allions comme le soc de la charrue
Alors pourquoi avoir égaré la bonne heure
Attaché notre feu pour qu’il ne brille plus
Le songe ébauché par nos anciens gît et pleure
Combien des nôtres à cela se sont complus
Hardi repartons tisser les fils d’or du fleuve
A grands cris brûlants demain encore et toujours
Reprenons notre vie à ceux qui s’en abreuvent
Comme la source qui fait se lever le jour
Roger Colombier
Si tu vois la cigale sur l'arbre de l'amitié
Écoute sa chanson, elle est humanité
Si tu comprends l'occitan qui guide son sifflet
Tu saisiras la prose du poète Roger.
Carole Radureau
L'histoire sociale du Mantois, cette région à l'Ouest de l'Île-de-France. Et aussi mes coups de gueule, mes observations ou mes bravos sur l'actualité du présent.
http://le-blog-de-roger-colombier.over-blog.com/tag/Corbi%C3%A8res%20%C3%A9ternelles/