27. Paix intérieure

Publié le 27 Décembre 2024

27. Paix intérieure

…….31 poèmes pour la paix……

 

 

Il y a une paix bien intime

Une dite de l’intérieur

Qui te dit de combler les vides

Que la maladie apporte chaque jour

Ton repas est monotone ?

Rares sont les aliments que tu tolères

Qu’importe, lâche prise et tu trouveras

Bien d’autres sources où te nourrir

Il y a les réseaux du cœur

Ceux qui ne cessent de battre

Les petits moments sans prétention

Et des joies très très simples

Il faut se rappeler des bons moments de l’année

Oui je sais comme ils ont été rares

Seulement, si tu cherches tu trouveras

Ce qui t’as fait chaud au cœur

Moi, j’ai adoré récolter des kilos de mûres sauvages

En faire des jus pour ensuite en faire de la gelée

Et la distribuer aux uns et aux autres

C’est un petit plaisir que je ne goûte pas avec ma bouche

Mais que je peux goûter avec d’autres sens

Et la joie du partage

La joie de faire plaisir aux gens que j’aime

Il y a aussi des nourritures que j’affectionne

Qui me comblent chaque jour bien au-delà des espérances

Ce sont les joies de la lecture

La découverte de jazz qui me font vibrer

Puis la connaissance et la découverte des oiseaux

Par moi-même ou pas fiston interposée

C’est un bonheur qui peut sembler futile

C’est pour moi un grand bonheur qui dure longtemps

Je voyage dans l’espace avec les photos de Serge

Je découvre vos photos, vos vidéos, vos passe-temps

Ce sont mes nourritures à moi

Je sais que je suis gâtée

Tout ceci nourrit ma paix intérieure

Une dont je dois me rappeler quand la douleur est là

Ce qui n’est pas facile, ce qui est un exercice

Il faut s’y entraîner, s’y entraîner, c’est nécessaire.

 

C’est la paix qu’il nous faut

Le truc de se dire : tout n’est pas perdu

Et l’empathie ça nourrit aussi la paix intérieure

Car lorsque l’on pense aux autres

On pense bien moins à soi ……..je trouve que c’est bien

Quoi qu’on nous dise

Il faut s’aimer soi-même, oui, peut-être

Mais ça ne va jamais bien loin

Même sans s’aimer beaucoup soi-même

Si l’empathie est là

Elle est là et y reste

Donner ce que l’on peut donner

Croire en ce que l’on croit juste de croire

Puiser la force de la Terre-Mère quand c’est possible

En puiser pour le reste de l’année

Remercier pour les dons, rester humble

Pas de grosse tête (il n’y aurait vraiment pas de quoi !)

Tout ceci nourrit la paix intérieure

Il nous faut, même dans la tristesse

Savoir distribuer l’amour

Regarder ce que l’on a, en être conscient

Cultiver une rose blanche

Il n’y aura pas de récompense divine

Il n’y aura pas de paradis à acheter

Tout ceci est de la croyance

Et sans croyance, on vit très bien aussi

La vie nous a donné des atouts

La vie nous a donné tous les outils

Et même si elle nous en reprend une partie

Il faut savoir préserver ce qui reste

Le faire grandir et le sublimer.

 

C’est ainsi que je me confie

En cette fin d’année où la paix n’a jamais été aussi attendue

Beaucoup n’y croient plus

Beaucoup poussent à plus de guerres et de pogroms

Ici nous désirons la paix

Avec tous ses porteurs et toutes ses espérances.

 

Carole Radureau (24/12/2024)

 

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #31 poèmes pour la paix

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K
Ton poème est empreint de sensibilité et d'émotion. Les petits plaisirs simples et les activités qui nous passionnent sont en réalité des valeurs bien plus précieuses que tout le reste, mais les cultiver n'est pas toujours chose aisée.<br /> Je me retrouve dans tes écrits à tous les niveaux.<br /> Je ressens cette paix intérieure lorsque je me promène dans les marais avec mon chien ou près de la mer, et que j'observe la vie des oiseaux. Contempler l'immensité de la mer et du ciel me plonge dans un état de plénitude.<br /> Merci pour ce beau partage Caro.
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C
Merci Katia pour ton commentaire. C'est vrai que lorsqu'on vieillit, je pense que l'on se raccroche plus à de petits plaisirs simples, ne serait-ce que lorsque l'on est privé de beaucoup de choses qui semblent nécessaires à chacun. Mais je crois que c'est une question d'état d'esprit. Dans ma famille, nous avons toujours été au plus près du vivant, de la nature et des choses simples, déjà parce que nous n'étions pas riches, alors, mes grands-parents compensaient beaucoup avec la nourriture et le jardin, les produits naturels et la convivialité. Je suis sûre en effet que tu as très bien ce ressenti, cette connexion quand tu observes la nature et les animaux pour les photographier, cela se ressent dans tes photos. Tous ces moments passés à observer c'est autant de communion avec Dame Nature, c'est une façon très efficace d'avancer sur la Terre-Mère avec les pieds bien ancrés. Là est le véritable bonheur selon moi.