Cape verte
Publié le 25 Novembre 2023
L’ombre a porté sur ma corpulence
Un velours non pas d’apparence
Couleur de mousse
Comme une vision d’optimisme.
C’est ma cape d’invisibilité.
Vous savez, je me fonds
Dans le bois
Telle la fougère qui ne se laisse
Jamais
Berner.
J’aime cette cape
Elle grouille de vie
Que les hommes nomment « vermine »
Moi cette vie m’habite me rend joyeux
Non pas que du côté « nu » de ma corpulence
Il n’y ait aucune vie, elle
Grouille
Aussi
Plus timide.
Me voici mi-figue-mi- châtaigne
Jour/nuit
Chaud/froid
Un bi-arbre me direz-vous
Je n’ai pas froid l’hiver où le gel
Pousse la cape à plus de profusion
J’aurais sans doute le plus chaud habit de la forêt
Si jamais l’hiver veut bien continuer
Son parcours.
Carole Radureau (25/11/2023)
Inspirée par cette photo de Gianni