Pas de velours

Publié le 24 Août 2023

Pas de velours


..B’Rêves……

Nous serons vainqueurs fils de la témérité
Marchand sur nos pas de velours assourdissants
Le soleil sera notre fil conducteur
La lune nous confiera son voile tendre et invisible.

Carole Radureau (24/08/2023)

Dessin huiña
Liens vers les traductions au sujet des petits félins d’Amérique, le puma et le lynx pardelle

Pas de velours

Illustration : Visuel Kipu.

 

Huiña  Leopardus guigna

Poids : entre 1,6 et 2,5 kg              Taille : entre 40 et 50 cm

Etat de conservation : vulnérable

Où est-ce que je vis ? Je vis dans les forêts tempérées et les forêts patagoniennes des Andes, au Chili et en Argentine.
Comment me reconnaître ? J'ai des oreilles arrondies, deux bandes noires allant des yeux aux commissures des lèvres, un nez généralement foncé et une queue courte et épaisse.
Qu'est-ce que j'aime manger ? Je me nourris d'oiseaux et de petits mammifères.
Qu'est-ce qui me rend unique ? Je peux être plus petit qu'un chat domestique. Je suis nocturne et je passe beaucoup de temps à la cime des arbres, surtout du genre nothofagus, où je construis des nids pour me reposer.

Huiña : le défi de révéler les secrets de l'un des félins les plus petits et les plus méridionaux d'Amérique

Pas de velours

Illustration : Visuel Kipu.

Margay  Leopardus wiedii

Poids : entre 2,3 et 4,9 kg          Taille : entre 50 et 60 cm avec une queue longue entre35 et 49 cm 

Etat de conservation : quasi menacé

Où est-ce que j'habite ? Je vis dans des forêts situées entre le niveau de la mer et 2000 mètres d'altitude. Je peux vivre dans des forêts tropicales sèches, des forêts humides, des forêts humides pré-montagneuses, des forêts nuageuses montagneuses et même dans des zones influencées par l'homme.
Comment me reconnaître ? Les poils de ma nuque poussent dans le sens inverse du reste de mon pelage. Mes yeux sont grands par rapport à ma tête et ma queue est si longue qu'elle touche facilement le sol et se recourbe vers le haut.
Qu'est-ce que j'aime manger ? Je cherche généralement ma nourriture dans les arbres, mais je me déplace aussi sur le sol. J'ai une préférence pour les marsupiaux et je complète mon alimentation avec des rongeurs et des oiseaux.
Qu'est-ce qui me rend unique ? Je suis le seul félin d'Amérique latine à pouvoir descendre des arbres la tête en bas, car je tourne mes pattes arrière et fais pivoter mes genoux de 180 degrés.

 

Margay : le trapéziste arboricole menacé par la déforestation

Pas de velours

Illustration : Visuel Kipu

Tirica  leopardus guttulus (erreur du nom latin sur le visuel)

Poids : entre 1,5 et 3 kg       Taille : entre 65 et 95 cm

Etat de conservation : vulnérable

Où est-ce que je vis ? Je vis dans la forêt atlantique de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay et de la Bolivie.
Comment me reconnaître ? Bien que je ressemble à l'ocelot (leopardus pardalis) et au margay (leopardus wiedii), mon museau est plus étroit et mon pelage est plus rugueux, avec des taches plus petites et un profil plus élancé. Ma queue est plus courte et plus fine que celle du margay mais plus longue que celle de l'ocelot. 
Qu'est-ce que j'aime manger ? Je mange des petits rongeurs, des oiseaux et des petits reptiles.

Qu'est-ce qui me rend unique ? Je m'adapte aux forêts fragmentées car j'essaie d'échapper aux grands félins comme le jaguar et le puma.

J'ai une queue très courte avec environ 10 à 12 anneaux noirs.

Tirica (leopardus guttulus) : les énormes menaces qui pèsent sur le plus petit chat sauvage de la forêt atlantique

 

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Illustration : Visuel Kipu.

Oncille - Leopardus tigrinus

Poids : 1,5 à 3,5 kg  Taille : 43 à 83,2 cm

Etat de conservation : Vulnérable

Où je vis ? Je vis dans des régions boisées, principalement nuageuses et pluvieuses. Plus rarement, on peut me voir dans les forêts à feuilles caduques et semi-arides, les broussailles épineuses et les savanes.
Qu'est-ce que j'aime manger ? Je mange des rongeurs et des marsupiaux de moins de 100 grammes, de petits oiseaux et de petits lézards. Parfois, je chasse des proies plus grosses comme des coaties, des patelles et des lapins.
Comment me reconnaître ? J'ai une fourrure douce et dense, ma queue est plus longue que mes membres postérieurs et j'ai de grands yeux par rapport à ma tête. Je suis solitaire et nocturne mais on peut parfois m'apercevoir très tôt le matin et avant la tombée de la nuit.

Qu'est-ce qui me rend unique ? Je suis né aveugle. Je suis un excellent grimpeur, mais la plupart de mes proies sont terrestres. Je tue les plus petites d'une morsure à l'arrière du cou.

Oncille : le petit chat sauvage menacé par l'arc minier au Venezuela

Pas de velours

Illustration : Visuel Kipu.

Chat des Andes, leopardus jacobita

Poids : entre 4 et 6 kg      Taille : entre 58 et 75 cm

Etat de conservation : En danger

Où est-ce que j'habite ? Je vis dans la cordillère des Andes en Argentine, au Chili, en Bolivie et au Pérou. Je préfère les zones rocheuses de plus de 3000 mètres d'altitude, où l'aridité, les températures extrêmes et la végétation rare prédominent.

Comment pouvez-vous me reconnaître ? Mon manteau est principalement gris cendré, avec des taches brunes et rouges-jaunâtres qui sont disposées verticalement des deux côtés du corps, donnant l'apparence de bandes continues. Sur le côté de chaque œil j'ai une longue tache noire avec laquelle il semble que deux larmes tombent.

Qu'est-ce que j'aime manger ? Je me nourris principalement de mammifères rongeurs comme phyllotis xanthopygus, la vizcache, le rat chinchilla cendré ou le dègue du Chili. Dans une moindre mesure, je consomme des oiseaux, des insectes et d'autres mammifères.
Qu'est-ce qui me rend unique ? J'ai une queue très longue (entre 66 % et 75 % de la longueur de ma tête et de mon corps) épaisse, cylindrique, d'un aspect spongieux  et avec 6 à 9 larges anneaux brun foncé à noir.

Chat des Andes : les menaces qui compliquent l'avenir de cette espèce énigmatique s'intensifient

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #B'Rêves

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H
c'est drôle comme ces chats sont une déclinaisons de plus gros félins
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C
Ce sont des chats qui sont plus petits encore que nos chats domestiques.....mais quand on observe un chat domestique, on ne peut s'empêcher d'y voir un félin en miniature. C'est peut-être pour cela que tant de personnes sont amoureuses des chats.
K
Bel article sur ce chat sauvage, merci Caro.<br /> Je ne sais quoi penser sur la volonté de le faire connaitre.<br /> Quand on voit que l'homme chasse et capture pour le plaisir, je me dis que plus il vit caché et mieux il se portera.<br /> Des associations pour sa conversation et organisations comme l'AGA s'en occupent bien.<br /> Il semblerait qu'il soit difficile à observer, c'est pour moi, une bonne nouvelle.
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C
Tu sais, je crois beaucoup à l'éducation et en la sagesse populaire qui seule peut faire bouger des lignes. Partout aussi bien ici en France que sur mon territoire de coeur, Abya Yala, ce sont de petits groupes de citoyens ou de peuples originaires qui sont à l'avant-garde des luttes de préservation de sauvegarde et qui leur mettent des barrages sur les routes.<br /> Mais il faut qu'elle ait connaissance des problématiques.
K
oups, "conservation" :)
A
Etonnants, je ne connaissais pas ces chats. Celui qui fait son nid est le plus remarquable si l'on pense à nos chats domestiques qui eux ont un humain pour leur fournir un dodo ;)<br /> Beau billet, très intéressant Caro.
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C
On a besoin de diffuser des infos sur ces espèces car elles sont fort peu étudiées et pourraient disparaître sans que l'on ait fait le nécessaire pour mieux les connaître.